8 DE AGOSTO DE 1880 – MADRID: ESTREIA DO JOVEM CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NA PRIMEIRA PRAÇA DE TOUROS DO MUNDO (na imprensa espanhola)


 

Biblioteca nacional de España


Espectáculos

En la novillada del próximo domingo se presentará por primera vez en esta plaza á rejonear dos toros embolados el célebre caballero portugues D. José Bento d’Araujo, montando caballos de su propiedad amaestrados para esta suerte.



In GACETA UNIVERSAL, Madrid – 6 de Agosto de 1880

13 DE AGOSTO DE 1893 – NÎMES: SEIS TOROS PARA CARA-ANCHA, FUENTES, GENTIS E BENTO DE ARAÚJO (na imprensa francesa)


 

Bibliothèque nationale de France


PLAZA DE TOROS

Dimanche 13 août, aura lieu la grande course des six taureaux de la ganaderia de la comtesse de Patilla, que Cara-Ancha et Fuentès combattront avec leur double quadrille. À cette solennité tauromachique, prendront part notre sympathique caballero en plaza, (José) Bento de Araujo, et Mlle Maria Gentis, la gracieuse et hardie caballera.


Nous donnerons prochainement la programme officiel de cette belle course, où 4 toros seront combattus à l’espagnole: Montenegro et Confitero, par Cara-Ancha; Azuceno et Carnicero, para A. Fuentès.

In LA CHRONIQUE MONDAINE, LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE, Nîmes – 22 de Julho de 1893


LA MANADE DE PATILLA

On sait que la manade de Patilla est à juste raison fort réputée en Espagne; la devise de la ganaderia est bleue de ciel, blanche et rouge.

Il y a donc tout lieu de supposer que les fauves répondront aux vœux de notre public affficionado et fourniront, le 13 août, une belle et bonne course.

In LA CHRONIQUE MONDAINE, LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE, Nîmes – 22 de Julho de 1893


LES TOROS DE LA COMTESSE DE PATILLA

Les taureaux de la comtesse de Patilla, destinés à la grande course du 13 août, partiront de Tenaventes le 25 courant et arriveront à Nimes le 3 août.

In LA CHRONIQUE MONDAINE, LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE, Nîmes – 22 de Julho de 1893

13 DE AGOSTO DE 1893 – NÎMES: PRIMEIRA ALTERNATIVA ATRIBUÍDA EM TERRAS DE FRANÇA (NUMA CORRIDA COM A CAVALEIRA MARIA GENTIS E O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO) (na imprensa francesa)


 

Bibliothèque nationale de France

CHRONIQUE

UNE SOLENNITÉ TAUROMACHIQUE. ― L’alternative en plaza de Nimes. ― Désormais, Nimes devenue le centre tauromachique par excellence de toute la France, n’aura rien à envier aux grandes plazas espagnoles. Jusqu’à aujourd’hui, la vieille cité romaine avait eu l’honneur d’applaudir les grands matadors de la Péninsule, mais il lui manquait pour mériter véritablement d’être appelée la «Madrid» de la France, de consacrer la réputation d’un jeune diestro par la cérimonie de l’alternative.

On sait qu’on appelle ainsi en Espagne la consécration dans l’arène d’un jeune matador par un de ses ainés. À partir de ce jour le neophyte a le droit d’alterner dans les plazas avec les grands maîtres dont il est devenu l’égal.

Quatre grandes plazas seulement sont reconnues en Espagne pour cette solennité.

Nimes aura, elle aussi, la première en France, cette gloire supreme.

Dimanche 13 août, le grand matador Cara-Ancha donnera dans la plaza de Nimes, en présence de 20.000 spectateurs, l’investiture de l’alternative à son élève Fuentès, un jeune matador déjà célèbre au-delà des Pyrénées.

La Cuadrilla

Le 13 août, 2 Cuadrillas paraîtront dans l’arène de Nimes: celles de Cara-Ancha et de Fuentès.

Depuis la retraite de Frascuello et de Lagartijo, Cara-Ancha est le premier matador de la vieille école classique espagnole. On se souvient du reste à Nimes de la course imposante que Cara a donnée le 7 août 1892 dans cette même plaza. Jamais matador ne reçut ovation plus enthousiaste et plus méritée.

Fuentès est l’élève favori de Cara. Il est déjà passé maître dans son art: il ne lui manque plus aue la consecration qu’il recevra dimanche dans la plaza de Nimes.


On aura encore la bonne fortune d’applaudir la gracieuse Maria Gentis, caballera en plaza et le vaillant caballero (José) Bento de Araujo, qui exécuteront à cheval la pose des javelines et de banderilles, comme aux courses royales de Madrid.

In LE PETIT MIDI, Nimes – 12 de Agosto de 1893

13 DE AGOSTO DE 1893 – NÎMES: CASA CHEIA PARA UMA BOA TOURADA (na imprensa francesa)


 
Bibliothèque nationale de France 

CHRONIQUE

ARÈNES DE NIMES. Toros de muerte. ― La course a eu lieu devant un grand nombre de spectateurs venus de toute la région. Nimes présentait son aspect des grands jours de fête et dès la veille les boulevards étaient envahis par une foule ardente à accourir à son spectacle favori.

Le paseo s’effectue à 3 ½. Le premier toro paraît. Rouge et blanc, bien encorné, puissant de formes, il reçoit de (José) Bento (de Araújo) deux javelines et quatre banderilles, le tout piqué avec une maëstria qui ne suffit pas à calmer les adversaires. Americano et Moyano parent l’animal de leurs banderilles. Moyano par son art consommé, sa fine élégance, soulève une explosion d’enthousiasme.

Après quelques jolies passes de muleta, Fuentes marque une estocade un peu de côté.

Le deuxième toro, noir, puissant, agile et ardent, part sur la caballera en plaza, Mlle Gentis. La charmante écuyère le reçoit bravement, mais la javeline piquée ne tient pas. Dans une reprise, serrée dans les barricades par l’animal, elle échappe au danger grâce a son habileté d’écuyère.

Le toro désemboulé passe aux mains des banderilleros, Sevillano et Diaz, qui piquent sans rien de remarquable trois paires et une demie paire.

Cara passe la muleta à Moyano qui marque une bonne estocade après deux passes.

Le toisième toro, noir, bien armé, vif, charge volontiers les picadores. Artillero se fait applaudir vigoureusement. Fuentes et Cara, bien au quite, un cheval reste dans le combat. Pedro del Campo et Currinchi piquent leurs banderilles et Cara, après un travail de muleta bien déssiné, porte un pinchazo et une estocade qui tombent l’animal. Le puntillero l’achève au premier essai.

Le quatrième toro, rouge taché de blanc, comme le précédent, il tape dans le peloton, démonte deux picadores, tue un cheval. Cara et Fuentes sont vigoureusement applaudis au quite. Moyano soulève une immense acclamation pour deux paires de banderilles au pas, Diaz est moins heureux.

Fuentes après un remarquable jeu de muleta porte avec une grande vaillance deux profondes estocades en travers. Le descabello est réussi au sixième essai.

Le cinquième toro, gris, fer, de poids et bien armé, vif et coureur, franchit deux fois la barrière, s’attarde trop aux picadores et passe aux maëstros qui le parent. Cara entre supérieurement au cuarteo. Fuentes au pas piquent deux paires très applaudies.

Cara porte à ce toro trois estocades, les deux dernières courtes, et le tombe du cinquième essai de descabello, le livrant au puntillero qui l’achève.

Le sixième toro, de même robe que le précédent, démontre le même tempéramment coureur, agile. Il franchit deux fois la barrière, va neuf fois au châtiment, un cavalier et le cheval s’écroulent sous l’effort. Currinchi et Sevillano piquent trois paires de banderilles et Fuentes avec intelligence lui pare les pieds et porte un meti saca et trois estocades courtes, l’animal portant plus haut (applaudissements).

En somme excellente course, toros vigoureux. Cara possède toujours sa maîtrise surtout à la cape et à la muleta. Fuentes plus jeune s’est beaucoup s’est beaucoup plus dépensé. Intelligent et vaillant, ce jeune homme arrivera. Son jeu de muleta est plein de finesse. Moyano est un banderillero supérieur. Le public méchant pour (José) Bento (de Araújo), courtois pour Mlle Gentis.

Une novillada. ― Dimanche prochain 20 août, pour les adieux de M. (José) Bento de Araujo, caballero en plaza, la direction offre aux aficionados nimois, avec une réduction de 50 % sur le prix des grandes courses, une novillada avec le concours des matadores de novilles Gavira et Manene qui materont deux taureaux.

In LE PETIT MIDI, Nîmes – 15 de Agosto de 1893

30 ABRIL DE 1893 – NÎMES: CORRIDA HISPANO-PORTUGUESA DE INÍCIO DE TEMPORADA COM COMPONENTE SOCIAL (na imprensa francesa)


 

Bibliothèque nationale de France


CHRONIQUE

NIMES

Arènes de Nimes. ― La course libre qui sera donnée dimanche au profit de la Caisses des Écoles, promet d’être très brillante. De nombreux amateurs se sont fait inscrire. Les taureaux seront ceux qui ont été combattus par Faico, l’année derrière et dont on se rappelle la belle allure. Il y aura 200 fr. de cocardes.

La musique des Touristes du Gard prêtera son concours à cette fête.

Le prix des places est ainsi fixé: Premières 2 fr.; seconds 1 fr.; amphithéatre 0.50 centimes.

― L’ouverture de la saison taurine se fera dimanche 30 avril, ainsi que nous l’avons annoncé.

La première course sera une course hispano-portugaise avec le concours du novillero Pepe-Hillo, très réputé en Espagne, d’un quadrille de pegadores nègres et du caballero en plaza (José) Bento de Araujo, si applaudi à la course du 7 août.

― Nous recevons de la direction des Arènes, la communication suivante: Les abonnements de saison aux Arènes, sont de 60 fr. par personne pour une chaise de première, numérotée.

Une réduction de 25.% est accordée aux membres d’un cercle autorisé, pourvu qu’au moins 25 membres demandent, sur une liste signee du président du cercle un abonnement collectif.

Une réduction de 25 % est accordée aux membres d’une même famille habitant ensemble et composée d’au moins 4 personnes, prenant chacune un abonnement.

Une réduction de 25 % est faite sur le prix de l’abonnement à MM. les officiers de l’armée active.

Nous prévenons que la liste des abonnements sera close le 30 avril à midi.

In LE PETIT MIDI, Nîmes – 23 de Abril de 1893

18 DE SETEMBRO DE 1881 (?) - LISBOA: UMA TOURADA SÓ COM ARTISTAS PORTUGUESES NA PRAÇA DO CAMPO DE SANT'ANNA (na imprensa espanhola)


 

Biblioteca nacional de España


TOROS EN LISBOA

Corrida verificada á beneficio del caballero en plaza D. Francisco Carlos Batalla, en la que tomó parte el Excmo. Sr. Alfredo Tinoco y del Riego, así como todos los banderilleros y empleados. Como verá V. por la adjunta noticia, fueron caballeros en plaza el Excelentisimo Sr. Alfredo Tinoco y D. Luis del Riego, Robertos, y banderillero el Sr. Manuel Botas, siendo caballeros don Alfredo Tinoco y D. Luis del Riego, así como los caballeros mencionados; Manuel Morisca, Yumor (sic), José María Casimiro Monteiro, Antonio María Montero y (José) Bento (de) Araujo; siendo los toros de D. Federico Boncacho.

Principió la funcion á las cuatro y media de la tarde.

1.º Toro negro liston, bravo y bien armado. El caballero Morisca puso seis rejoncillos, aprovechando la puerta de gayola y tres más al sesgo, siendo muy aplaudido. Roberto le dió seis verónicas. Muchos aplausos en general.

2.º Retinto en negro, para banderillearlos los hermanos Robertos; le pusieron seis pares entre los dos, siendo muy aplaudidos. Roberto le dió seis navarras. (Palmas y puros.)

3.º Negro careto. Casimiro Montero le colocó ocho rejoncillos, siendo muy aplaudido.

4.º Negro careto, bravo y bien puesto. El caballero Morisca le colocó ocho rejoncillos al cuarteo y de frente, siendo muy aplaudido.

5.º Negrocareto, bragao y bravo. El caballero Morisca le colocó ocho rejoncillos al cuarteo, defrente y sesgo. (Aplausos.)

6.º Negro liston y bien armado. Antonio Montero le colocó seis rejoncillos bien puestos, siendo muy aplaudido. Roberto le dió seis lances de capa y dos navarras, siendo muy aplaudido.


7.º Negro liston. El caballero (José) Bento de Araujo le colocó seis rejoncillos. (Muchas palmas y puros.) Roberto le dió seis verónicas. Tuvo una ovacion general; palmas y puros.

8.º Peixiño y Rafael le colocaron seis pares, siendo muy aplaudidos. Sancho y Caixiñas le colocaron ocho por mitad, siendo muy aplaudidos; puros y dulces.

9.º Los Robertos colocaron ocho pares de banderillas al cuarteo, sesgo y de frente, siendo muy aplaudidos; ovacion general y buenos puros habanos. Roberto dió ocho pases de muleta, al natural, de frente, de pecho, por encima de la cabeza y detrás, y buenas navarras parando los piés. Fué muy aplaudido y tuvo una ovacion general.

Peixiño toreó el último dando al bicho seis verónicas, ocho navarras parando los piés, y puso seis pares de banderillas al sesgo, cuarteo y dando el quiebro, que fué muy aplaudido; éste y Roberto fueron los que se distinguieron; el público les regaló buenos puros.

Los toros fueron buenos. D. Federico fué muy obsequiado.

In BOLETÍN DE LOTERÍAS Y DE TOROS, Madrid – 26 de Setembro de 1881

NOTA: 

La historia de la plaza de Sant'Anna (Lisboa) y la del caballero en plaza Francisco Carlos Batalha están publicadas aquí:

A história da praça de Sant'aAnna (Lisboa) e a do cavaleiro tauromáquico Francisco Carlos Batalha estão publicadas aqui:

https://corridasportugalespanafrance.blogspot.com/2018/12/1-de-novembro-de-1909-lisboa-praca-do.html

7 DE MAIO DE 1893 – NÎMES: MAIS UMA TOURADA HISPANO-PORTUGUESA NAS ARENAS (na imprensa francesa)

Bibliothèque nationale de France

Spectacles et Concerts

7 MAI

Arènes de Nimes. ― Grande course de 6 taureaux espagnols. Pepe-Hillo et son quadrille, deux picadors. (José) Bento de Araujo, caballero en plaza.

In LE PETIT MIDI, Nîmes – 8 de Maio de 1893

7 DE MAIO DE 1893 – NÎMES: MAIS UMA TOURADA HISPANO-PORTUGUESA, MAS (A PEDIDO DOS AFICIONADOS) SEM "PEGADORES" NEGROS (na imprensa francesa)


 

Bibliothèque nationale de France

CHRONIQUE

NIMES

Arènes de Nimes. ― Nous recevons de la direction la communication suivante: «La direction des Arènes, en donnant les pégadores avait pensé que ce spectacle plairait, devant les observations qui lui ont été faites par de nombreux aficionados, elle supprime les pégadores pour l’avenir. Ce soir même elle s’est dégagée des traités faits, en payant une indemnité, et les pégadores sont partis pour leur pays.

«Dimanche prochain, 7 mai, à 3 heures et demie, course Hispano-Portugaise, avec M. (José) Bento de Araujo, caballero en plaza, Pepe-Hillo et son quadrille et 2 picadors.

«2 taureaux par les picadores, les banderilleros et Pepe-Hillo.

«2 taureaux par les banderilleros et Pepe-Hillo seul.

«Les taureaux seront:

«3 de la ganaderia de Hernan.

«3 de la ganaderia de Julian Danuclos.

«Les taureaux pour les picadores, comme pour le caballero en plaza seront emboulés aussitôt le travail des picadores terminé et celui du caballero en plaza, les taureaux seront désemboulés dans la barrière sous les yeux du public. À cet effet un petit toril a été fait dans la barrière, pour qu’ils soient travaillés à cornes nues par les banderilleros et le matador.

«La direction, sur ça demande du pujblic, ouvrira pour la course du 7 mai et celles qui la suivront, un bureau principal et unique pour des billets à demi droit pour les militaires et les enfants au-dessous de 10 ans; c’est à dire que la réduction est de 30 % sur le prix habituel.

«Dans ce bureau il ne sera pas vendu d’autres billets que pour les militaires et les enfants.

«Nous croyons avoir avec toutes ces modifications apportées à notre organisation résumé les desiderata du public, et qu’il verra notre bonne volonté et le désir sincère de lui être agréable.

«Nous recevons toutes les réclamations, qu’on voudra bien nous faite, nous écouterons toutes les doléances du public, et nous chercherons toujours à améliorer, pour que notre devise, soit vraie: Passavant el Mejor.

«Le directeur recevra à l’hôtel du Luxembourg tous les jours de 2 à 4 heures.»

Une seconde communication nous informe que les places de troisièmes sont supprimées et converties en places de toril dont le prix sera diminué.

Il y a lieu de féliciter M. Fayot, d’avoir tenu compte d’une grande partie des desiderata du public.

In LE PETIT MIDI, Nîmes – 3 de Maio de 1893

7 DE AGOSTO DE 1892 – NÎMES: “GRAN CORRIDA” COM ARTISTAS ESPANHÓIS E PORTUGUESES E... MACACOS (na imprensa francesa)

 
Bibliothèque nationale de France

Plaza de Nimes. ― Dimanche 7 août 1892: Gran Corrida de 6 Toros de 5 ans, de la ganaderia du duc de Veragua, combattus par:


José Sanchez del Campo (a) Caara-Ancha (première espada).

Fernando Lobo (a) Lobito (sobresaliente).

José Bento de Araujo (caballero en plaza).

Pedro Campos; Antonio Fuentes; José Carillo; Remigio Frutos (a) Ojitos (banderilleros).

Alguazils, Monosabios, Areneros, vacher, etc. ―  Train de mulets cabestros.

Musiques des Francs-Touristes du Gard (50 exécutants) et des Enfants de Nimes (50 exécutants). Des musiciens spéciaux exécuteront les sonneries espagnoles.

Ordre de la course: 1. Calcetero (cuadrilla et picadores). ― 2. Polvorillo (cuadrilla et caballero en plaza). ― 3. Volante (cuadrilla et picadores). 4. Calabazo (cuadrilla et caballero en plaza). ― 5. Cigueño; 6. Finito (cuadrilla et picadores).

Les quatre premiers toros seront emboulés pour le travail des picadores et désemboulés séance tenante pour le travail du matador.

Les deux derniers toros seront MIS À MORT.

Les chevaux seront protégés par un caparaçon de feutre et de cuir.

Prix des places: Premières numérotées, 20 fr.; Secondes numérotées, 10 fr. (Entrée principale). ― Toril, 4 fr. (Entrées portes du café des Deux-Mondes et Cheval-Blanc). ― Amphithéatre, 2 fr. (Entrées par toutes les autres portes).

Des bureaux de vente de cartes seront ouverts dans les Arènes dimanche 7 août, à partir de 8 heures du matin.

Les abonnés sont prévenus qu’ils doivent échanger leurs cartes chez M. Pelliquier (café du Panthéon) contre un ticket spécial à cette course. Sous aucun prétexte, ces cartes ne seront admises à l’entrée.

Ouverture des portes à 1 heure.

La course commencera à 4 heures moins le quart.

Trains spéciaux de Nimes à Lunel, de Nimes à Sommières et de Nimes à Aiguesmortes.

La Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée a l’honneur d’informer le public, qu’à l’occasion de la grande course espagnole qui aura lieur dans l’amphithéatre de Nimes, le 7 août, trois trains spéciaux auront lieu: le premier, de Nimes à Lunel; le second, de Nimes à Sommières, et le troisième de Nimes à Aiguesmortes, pour assurer le retour des voyageurs qui se seront rendus à cette course. (...)

In LE PETIT MIDI, Nîmes – 7 de Agosto de 1892

31 DE JULHO DE 1881 - LISBOA: BENEFÍCIO DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NA PRAÇA DO CAMPO DE SANT'ANNA (na imprensa espanhola)


 

Biblioteca nacional de España


TOROS EN LISBOA.

Corrida verificada en la tarde del 31 de Julio de 1881, corriéndose trece toros pertenecientes á la acreditada ganaderia del Excmo. Sr. José Ferreira Palla Blanco y á beneficio del caballero (José) Bento de Araujo, siendo caballero en plaza el Excmo. Sr. Alfredo Tinoco y el Sr. Luis del Rego.

Banderilleros José Cadete, Vicente Roberto, Roberto de la Fonseca, Juan Calabaza, José Joaquin Peixiño, Juan del Rio Sancho y Rafael Peixiño.

Hechas las cortesias de costumbre por los Excmos. Señores Alfredo Tinoco y D. Luis del Rego, los cuales, en consecuencia de su estado de salud se dignaron tomar parte en la corrida. Eran las cinco y cuarto cuando salió el

1.º Negro, liston, de libras. El Excmo. Sr. Alfredo Tinoco de Silva le colocó en su sitio siete rejoncillos, siendo muy aplaudido. Roberto le dió cuatro verónicas y tres navarras, siendo tambien muy aplaudido.

2.º Los hermanos Robertos le pusieron ocho pares de banderillas al cuarteo y sesgo, siendo muy aplaudidos.

3.º Verdugo, colorado, bravo y de piés. Calabaza y Peixiño le pusieron seis pares de banderillas por mitad, siendo aplaudidos.

4.º Sancho y Rafael le colocaron siete pares de banderillas por mitad, siendo muy aplaudidos. Sancho le dió seis verónicas y cuatro navarras; muchas palmas.

5.º Fué arpeado por D. Luis. El toro era negro, liston y bravo. Le colocó seis rejoncillos de frente y al sesgo, siendo muy aplaudido.

6.º Negro, careto y abanto. Entre Calabaza y Peixiño le colocaron ocho pares al cuarteo y sesgo; palmas.

7.º Los hermanos Robertos le colocaron ocho pares al cuarteo, e frente y sesgo, siendo muy aplaudidos. Roberto le dió ocho verónicas y seis navarras; muchas palmas y charutos.

8.º Negro, liston, bien armado y bravo. El Excelentisimo Sr. Alfredo Tinoco da Silva le colocó seis rejoncillos, aprovechando la puerta de gayola; ocho más al cuarteo y sesgo; muchas palmas, una corona y ramos; ovacion general.

9.º Verdugo en negro, bravo y receloso. Los hermanos Robertos le pusieron ocho pares aprovechando la puerta de gayola, siendo muy aplaudidos. Roberto le dió seis verónicas.

10.º Berrendo en colorao. Sancho y Rafael le pusieron ocho pares al cuarteo, siendo muy aplaudido. Sancho le dió seis verónicas y cuatro navarras; muchas palmas y puros.

11.º Verdugo en colorado. Fué arpeado por D. Luis de Rego y le colocó siete rejoncillos de frente y al sesgo; muchos puros y palmas en general.

12.º Colorao en negro, cornialto y bravo. Peixiño y Rafael le pusieron ocho pares por mitad, siendo aplaudidos.

13.º Negro, albardao, de libras, cornalon, abanto y bravo. Calabaza y Sancho le pusieron seis pares por mitad, siendo aplaudidos; recibieron palmas.

In EL ENANO, SUPLEMENTO AL BOLETÍN DE LOTERÍAS Y DE TOROS, Madrid – 4 de Setembro de 1881

7 DE AGOSTO DE 1892 – NÎMES: 22ª CORRIDA DA TEMPORADA COM ARTISTAS DE ESPANHA E DE PORTUGAL (na imprensa francesa)


 

Bibliothèque nationale de France


CHRONIQUE

GARD

La gran corrida de toros. ― La course espagnole a eu le don, comme il était à prévoir, d’attirer dans notre ville une grande quantité d’étrangers.

Les trains arrivés dans la matinée de dimanche étaient bondés et plusieurs ont eu du retard à cause des voitures supplémentaires qu’il a fallu ajouter dans diverses stations.

À une heure, les portes de notre amphithéatre se sont ouvertes. Les places non numérotées ont été vite occupies, et dès deux heures, nos Arènes présentaient un magnifique coup d’oeil. Un peu avant l’ouverture de la course, il y avait autant de monde que pour une représentation gratuite.

À trois heures et demie, M. Le Maire et les adjoints prennent place dans la tribune officielle. Aux premières, nous remarquons Mme Le Mailler et M. le Préfet, M. le general commandant d’armes, M. le trésorier-payeur general et un grand nombre de notabilités.

Lorsque M. le Préfet et M. Le Maire sont entrés, le public les a fortement acclamérs. Les musiques des Touristes du Gard et des Enfants de Nimes se sont fait entendre.

À l’heure fixée ― quatre heures moins le quart ― une sonnerie annonce l’ouverture de la course.

Deux alguazils à cheval se présentent devant les autorités, puis retournent au toril. Ils reviennent bientôt, précédant un cortège composé de six alguazils à pied; (José) Bento de Araujo, caballero en plaza, magnifiquement costumé et bien campé sur un superbe cheval gris; Cara-Ancha, son quadrille, les quatre picadors, les mules et les muletiers. Ce défilé obtient un vif succès.

Chacun prend vite sa place et la course commence.

Le premier taureau, Calcetero, noir et blanc, fait une mauvaise sortie. L’animal est mou. Il reçoit six coups de pique et trois paires de banderilles. Cara-Ancha fait de très jolies passes de manteaux et de muleta et l’estoque à volapié. Applaudissements.


Le deuxième taureau, Polverillo, brun et blanc, très ardent fait une brillantes sortie. Le caballero en plaza (José Bento de Araújo), lui plante quatre javelines. Rendu furieux, il franchit la barricade et la démolit. Il reçoit deux autres javelines courtes. On fait une ovation à José Bento (de Araújo). Trois bonnes paires de banderilles lui sont placées par Carillo et Fuentès. Le simulacre de la mort est fait par Lobito, après neuf passes de muleta superbes. Le taureau est ramené chaque foi avec le manteau devant le sobresaliente par Cara-Ancha avec beaucoup de maëstria. L’enthousiasme est à son comble.

Le troisième taureau, Volante, brun et blanc, sort bien, il est cif. Il reçoit six coups de pique et trois paires de banderilles. L’animal deviant mou et difficile à travailler. Lobito fait encore le simulacre de la mort.


Le quatrième taureau, Calabazo, noir moucheté, est réservé à José Bento (de Araújo) qui lui plante avec beaucoup d’adresse six javelines. Applaudissements chaleureux. Cara-Ancha banderille ensuite brillament le taureau par trois fois.

Cara-Ancha, après dix passes de muleta remarquables, l’estoque. Des bravos chaleureux se font entendre. On crie: la mort! La mort!

Le cinquième taureau, Ciguèno, jaune, non-emboulé, se présente bien. Il tue un cheval et met plusieurs hors de combat, reçoit quatre coups de piques et trois paires de banderilles.

Le public crie avec une insistance irresistible: la mort! La mort!

On passe une épée à Cara-Ancha, qui adresse un brindis aux autorités et tue la bête après huit passes de muleta avec trois estocades et quatre descabellos. Applaudissements et sifflets se font entendre.

M. le Préfet se retire. M. Le Maire quitte également sa place, mais pour aller presider le dépouillement du scrutin du 1er canton.

Le sixième taureau, Finito, noir, fond en sortant sur les picadors et les renverse, mais reçoit cinq coups de pique. Il est bien banderillé, avec trois bonnes paires, par Carillo et Lobito. Cara-Ancha ecécute de nombreuses passes magnifiques de muleta. Il estoque la bête d’un seul coup d’épée. De nombreux applaudissements se font entendre.

En résumé, bonne course, bien ordonnée et qui aurait été parfait si les taureaux qui devaient être mis à mort avaient été piqués davantage.

Cette course s’est terminée à 6 heures 30.

In LE PETIT MIDI, Nîmes – 9 de Agosto de 1892

15 DE AGOSTO DE 1880 – MADRID: CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO PRESTA HOMENAGEM AOS OCUPANTES DO CAMAROTE 7 (na imprensa espanhola)


 

Biblioteca nacional de España

TEATROS.

El caballero (José Bento de) Araujo brindó ayer uno de los rejoncillos que clavó, á los señores D. José Fierro, D. Antonio Lopez, D. Isidro Grané y otras personas que ocupaban el palco número 7, siendo obsequiado el caballero con una petaca y cigarros que le arrojó el señor primeramente referido.


In BOLETÍN DE LOTERÍAS Y DE TOROS, Madrid – 16 de Agosto de 1880