28 DE MAIO DE 1893 – NÎMES: UMA EXCELENTE CORRIDA COM ARTISTAS IBÉRICOS


 

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PLAZA DE TOROS

La Course du 28 Mai.

Sans doute il est trop tard pour parler encor d’elle...

... Et cependant il faut bien dire que la course de dimanche dernier n’a pas été telle qu’on l’attendait. Il y aurait mauvaise grâce à le nier et la direction, qui veut avant toute chose conserver la confiance du public, est la première à le reconnaître. On espérait une course brillante avec des taureaux de premier ordre, confirmant la bonne impression qu’ils avaient donnée dès leur arrivée dans le coral aux nombreux afficionados de notres ville, et on s’est trouvé, aux Arènes, en face d’un spectacle déconcertant, bien fait pour soulever dans le public le tolle général de la première heure.

Sur six taureaux, quatre franchement mauvais, c’est trop. Mais quelles que soient les raisons que le public donne ― avec plus ou moins de justice et d’impartialité — à cette constatation, la ganaderia d’Aléas ne s’est pas décernée un brevet de confiance chez nous: ― les taureaux ne valaient même pas le prix que la direction les a payés et que nous ignorons. Voilà notre avis.

Au surplus, que les uns mettent des chiffres en avant que d’autres réfuteront ensuite, rien ne déplacera l’opinion publique: la course du 28 mai a été mauvaise dans son ensemble. Il appartient à la direction de ne recommencer l’épreuve et de s’entourer à l’avenir de garanties plus grandes, sur ce point essentiel: l’achat des taureaux.

Un mauvais quadrille, un matador médiocre feront quelque chose avec des fauves vigoureux et francs; Espartero lui-même et un quadrille hors ligne travailleront mal ou pas du tout avec des bêtes inutiles, vicieuses et molles. L’écueil est là.

Mais nous sommes certains que M. Fayot voudra et saura l’éviter par respect du public qui a répondu avec confiance à son appel, pour l’avenir de la Plaza de Nimes, qu’il veut faire grande entre toutes, et dans l’intérêt même de son entreprise, ― qu’il ne compromettra certainement pas de parti-pris.


Ceci dit, rendons justice à qui le mérite. Et tout d’abord à (José) Bento de Araujo, le sympathique et élégant caballero qui a piqué le 3ème taureau de plusieurs javelines, dont une très courte dite de Palmos, avec maëstria. Admirable aussi, lorque, poursuivi par la bête, il s’est dérobé par un appuyé au galop; il a soulevé d’unanimes applaudissements. Toutes nos félicitations.

Le 5ème taureau, qui a fourni une course passable, s’est présenté à la mort dans de très mauvaises conditions, et nous ne devons qu’au désemboulage les nombreux coups d’épée d’El Tortero, qui, malgré cela, a fait voir qu’il était capable de porter de bonnes estocades.

Devant les nombreuses protestations de la foule, le 6ème taureau est sorti tel qu’il fallait, c’est-à-dire les cornes nues; aussi la bête n’ayant pu se reposer pendant l’opération du désemboulage, s’est présentée à la muleta franche et non vicieuse comme la précédente, et, après de brillantes passes, El Ecijano l’a envoyée ad patres par trois estocades réussies.

AJENJA.

In LA CHRONIQUE MONDAINE, LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE, 3 de Junho de 1893

5 DE MAIO DE 1901 – LISBOA: UMA BOA CORRIDA NUMA TARDE FRIA COM TOUREIROS ESPANHÓIS E CAVALEIROS PORTUGUESES


 

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TOROS EN PROVINCIAS

LISBOA 5. ― En la plaza de Campo Pequeño se ha celebrado la segunda corrida en que torea Reverte, acompañado de Revertito.

Los toros de Duarte y Oliveira, buenos.

Os cavalheiros (José) Bento d’Araujo y Oliveira, muy aplaudidos.

Antonio Reverte ejecutó su emocionante toreó capote al brazo, y con muleta y banderillas estuvo superiorísimo.

Produjo verdadero delirio al dar un quiebro citando con un ramo de flores que le habían arrojado, y al salir de la plaza fué aclamadísimo.

Revertito, muy bien en todo.

La tarde, fría. La entrada, buena. — Jáuregui.

In EL HERALDO DE MADRID, Madrid – 6 de Maio de 1901

28 DE MAIO DE 1893 – NÎMES: O “ELEGANTE E ARROJADO” CAVALEIRO” JOSÉ BENTO DE ARAÚJO PARTICIPA NO DESFILE QUE ANTECEDE A TOURADA


 

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PLAZA DE TOROS

Samedi soir.

Le public afficionado de notre ville et des environs attend avec impagtience la course de demain. On sait pourquoi. Deux taureaux Criminal et Pollero seront combattus à l’Espagnole et, spectacle inédit dans nos Arènes, deux cuadrillas avec leur matador respectif, figureront dans  cette course qui s’«annonce exceptionnellement brillante.

Notre supplément gratuit et orné d’instantanés photographiques pris pendant les courses de Peppe-Hillo, donne le programme de cette fête tauromachique. Nous disons simplement ici, pour calmer dans le public certaines craintes exagérées, que Enrique Santos (a) Tortero qui remplace Jose Rodriguez-Pepete, blessé à Talavero, (NOTA: Talavera de la Reina.) est loin d’être un novice dans l’art.

Henrique Santos (a) Tortero est né à Séville, en 1864. Curro lui donna les premières leçons tauromachiques en 1878 et bientôt le jeune Tortero commença à figurer dans les courses de la province de Séville comme banderillero: cependant sa véritable vocation était de tuer et à seize ans il tua son premier taureau à Alcala de los Panaderos (NOTA: Alcalá de los Panaderos ou Alcalá de Guadaíra)  d’un pinchazo et d’un coup d’épée.

C’est en 1883 que Torero a commencé à se présenter comme novillero, non seulement dans la province Andalouse, mais aussi à Valence, Barcelonne, (NOTA: Barcelone, em francês) Buyos, etc.

Il a alterné avec les novilleros et les matadores de cartel, dans les plazas de Madrid, Zaragona, (NOTA: Zaragoza, em castelhano) Huelva, Puerta, Malaga, Valladolid, etc.

En 1887, il fit son premier voyage en Amérique. Il fut engagé par D. Pablo Lopez, impressario très connu, pour faire quatorze courses à la Havane où il a eu toujours un vif succès.

De retour en Espagne, il se présenta à la place de Madrid où son travail a été très apprécié. Il y fit une belle saison et partit ensuite à Montevideo avec Lagartijo où il se fit remarquer en tuant les taureaux si difficiles de la Plata. Avec Mazzantini il a alterné à Puebla (Mexique), et enfin Salvador Sanchez (le grand Frascuelo), lui donna l’alternative dans la plaza de Madrid en 1889 et il a tué ses trois taureaux de trois magnifiques estocades.

Alternant à Madrid avec Lagartijo, il fut gravement blessé à la cuisse par un taureau de D. Manuel Banuelos de Colmenar. Tortero par son adresse, sa bonne méthode et son courage, s’est attiré une grande renommée en Espagne.

On nous annonce une mise en scène merveilleuse où figureront dans un défilé éblouissant, (José) Bento de Araujo, l’élégant et hardi caballero, les matadors Tortero et El Ecijano, les cuadrillas, les picador, des alguazils, des monossabios, des areneros, etc. Que le soleil soit de la partie et la fête sera complète!...

Les toros ont été débarqués hier matin seulement rue Henri IV, et les quelques privilégiés qui se trouvaient à cet instant au coralle ont pu constater que les renseignements que la Chronique mondaine avait donnés, dans son précédent numéro, sur les bêtes d’Aleas, étaient exacts. Les fauves, c’est le mot, qui seront combattus dimanche dans nos Arènes sont en effet superbes comme formes, d’une finesse et d’une vigueur irréprochables. Ils ont, par leurs bonds désordonnés à la sortie des boîtes, inspiré une juste terreur aux aficionados présents. Tout cela est d’un bon augure pour la course de demain.

On peut, du reste, juger déjà de leur performance, car les fauves ont été photographiés dès leur entrée  dans le coralle par notre ami Crespon. La photographie très réussie est exposée depuis hier soir dans la salle des dépêches du Petit Marseillais, où on peut voir aussi les banderilles et les javelines offertes par plusieurs de nos confrères et plusieurs aficionados de notre ville: MM. Manse, avocat; A. Remézy, père; Fernand Lamouroux, de Montaud, avocat; L’Echo du Midi, Le Petit Républicain du Midi, Gaston Portal, E. Remézy fils, E. Espanet, La Chronique mondaine, Léon Ferrrière, F. Mandagout, Pierrre Fargeon, etc., etc.

In LA CHRONIQUE MONDAINE, LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE, Nîmes – 27 de Maio de 1893

27 DE AGOSTO DE 1893 – MARSELHA: GRANDE SUCESSO DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NA PRAÇA DO PRADO


 
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INFORMATIONS

Nous apprenons avec plaisir que M. José Bento de Araujo, le remarquable caballero en plaza, qui a obtenu, le dimanche 27 août, aux Arènes du Prado, à Marseille, un succès si éclatant pour son adresse et sa bravoure et constitué, d’ailleurs, la seule attraction de cette course, aurait l’intention d’organiser, pour le 17 septembre, une intéressante fête tauromachique au profit des incendiés du quartier Saint-Lazare. Cette fête ne comporterait point dans son programme de taureaux de muerte, mais seulement des exercices attrayants et variés.

VOLAPIÉ.


In LA CHRONIQUE MONDAINE, LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE, Nîmes – 9 de Setembro de 1893

15 DE MAIO DE 1910 – CAUDETE: O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO ACTUA NA INAUGURAÇÃO DE UMA PRAÇA DA PROVÍNCIA DE ALBACETE


 

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ESTAFETA TAURINA

La corrida del domingo próximo en Caudete constará de dos novillos de Flores, rejoneados por (José) Bento de Araújo y estoqueados (si hubiese necesidad) por Almanseño.

Además serán lidiados seis toros de Saltillo, por Machaquito y quien sustituya á Manuel Megías.

El Barquero


In EL HERALDO DE MADRID, Madrid – 13 de Julho de 1910

23 DE AGOSTO DE 1880 – MADRID: BENEFÍCIO DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO E TOUROS MAUS


 

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NOTICIAS GENERALES

Ayer se verificó en la Plaza de Toros de Madrid la corrida extraordinaria de novillos á beneficio del rejoneador portugués Sr. (José) Bento d’Araujo.

Los toros lidiados dieron poco juego. Saltaron varias veces al callejon y fueron poco codiciosos con las picas.

Mateito, por estas razones, no pudo lucir sus dotes de torero y matador, portándose lo mejor que pudo, y siendo volteado por el primero de rejones, sin consecuencias.

Valladolid, regular.


El caballero portugués no estuvo tan afortunado como en las tardes anteriores, pero fué aplaudido.

La entrada buena. La presidencia bien.

Para el jueves de la próxima semana se anuncia una corrida á beneficio de la familia del banderillero Fuertes, muerto en la plaza el 15 del corriente, y en la que trabajarán probablemente Gonzalo Mora, Angel Pastor, Felipe García y Mateito.

In EL SIGLO, Madrid – 24 de Agosto de 1880

24 DE MAIO DE 1891 – MADRID: UMA BOA CORRIDA APESAR DE O MATADOR LESACA TER SIDO FERIDO


 

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Esta tarde se ha verificado la corrida extraordinaria dispuesta por la sociedad La Precursora, sociedad benéfica de peluqueros y barberos de Madrid, lidiándose en ella ocho toros: dos para rejonearlos, de la ganadería de D. Benjamín Arrabal, y seis de la del señor duque de Veragua, para Mazzantini, Espartero y Guerrita.

Presidía el Sr. Párraga.

Colocados en sus puestos los caballeros en plaza D. José Bento d’Araujo y D. Manuel Casimiro d’Almeida, se dió suelta al primer toro, al que prendió el primero tres rejones con mucho arte, y otros dos su compañero muy aceptables.

Lesaca, de corinto con oro, lo pasó 11 veces y lo mató de una estocada al lado contrario, saliendo alcanzado y prendido, recibiendo una cornada en la ingle izquierda, al parecer de alguna consideracion.

Al segundo le pusieron tres rejones y dos pares de banderillas desde el caballo y fué al corral por disposicion de la autoridad.

Comenzó la formalidad y salió el primero de Veragua, que tomó siete varas, dió dos caídas y mató tres caballos. Recatero y Galea le pusieron dos pares y medio, y Luis de azul con oro, lo pasó 24 veces de muleta y lo mató de un pinchazo y una buena.

El segundo fué primorosamente toreado por el Espartero, por le que alcanzó una gran ovacion. Tomó el toro ocho varas, dió tres caídas y mató tres caballos. Julian y el Morenito le pusieron tres pares y Mannel, de blanco con oro, lo pasó siete veces superior y le dió una magnífica estocada. Muchas palmas.

Tomó el tercero nueve varas, dió seis caídas y mató cinco caballos. Espartero y Guerra hicieron quites superiores. Primito y Mogino le pusieron tres pares y Guerra, de grana con oro, le puso repetidas veces, dió una estocada tendida y un descabello al tercer intento.

El cuarto, cardeno, bragao y salpicao, tomó siete varas de Cantares y Pegote, dió cuatro caídas y mató un caballo. Entre Galea y Luis le colocaron dos pares y medio de banderillas, pasando á manos de Mazzantini, que le dá muerte, despues de un trasteo muy movido y poco á conciencia, de un pinchazo, una estocada tendida y un descabello.

Negro, bragao y de mucha romana era el quinto. A fuerza de fuerzas, tomó las varas de reglamento y pasó á banderillas hecho un buey.

El Espartero perdió en este toro la gloria alcanzada en su primero; pero no se podía pedir mucho al espada, dadas las condiciones de la res.

El toro murió, previos 37 pases, de tres pinchazos, una estocada y dos intentos de descabello.

El espada recibió un aviso de la presidencia.

Cerró plaza el más pequeño de los seis de la corrida, negro, bragao y bizco del derecho. Tomó siete varas y mató un caballo. Mogino y Primito le parearon, recibiendo palmas, y Rafaelito, despues de 26 pases, da fin del toro propinándole una estocada que escupe la res, otra atravesada y un intento de descabello.

La corrida, en resúmen, ha resultado buena.

Los toros de rejoncillos regulares.

Los de Veragua superiormente presentados.

El primero bueno en varas y banderilles y un poco inquieto á la muerte. El segundo, bueno en todo; el tercero, superior; el cuarto, bueno; el quinto, malo; el sexto, regular.

Banderilleando, Luisito en el primero; Morenito y Julian en el segundo; las de Guerra en el tercero; Galea en el cuarto; Julian en el quinto, y Mojino y Primito en el sexto.

Mazzantini, desconfiado pasando y regular al herir en sus dos toros.

Espartero quedó superior en la muerte del segundo; lo toreó de muleta admirablemente y lo mató muy bien y con coraje.

En el quinto quedó mal por las condiciones del toro.

Guerrita, en el tercero, más movido que de costumbre. Al herir, aunque lo hizo por derecho, resultó tendida la estocada. En el sexto hirió mal.

Lesaca, valiente en el único toro que mató.


Los caballeros portugueses muy aplaudidos por su habilidad á caballo.

La presidencia, bien.

Los monos, retraídos.

Los mulilleros, con la misma ropa.

La entrada un lleno.

La tarde, buena.


Según dictámen facultativo, el diestro Juan Gómez de Lesaca ha sufrido, durante la lidia del primer toro, una herida en la region inguinal izquierda, cuyo orificio de entrada es de ocho centímetros de extension y de veinte próximamente de profundidad subcutánea en casi toda su extension, con magullamiento y desgarro de los músculos abdominales, siendo por consiguiente de pronóstico reservado.

Nuestras noticias de última hora son de que la herida no ofrece la gravedad que se creyó en un princípio.

In LA CORRESPONDENCIA DE ESPAÑA, Madrid – 25 de Agosto de 1891

NOTA: A biografia de Juan Gómez de Lesaca  pode ser consultada aqui:

https://bibliotecadigital.jcyl.es/es/catalogo_imagenes/grupo.cmd?path=10104469

23 DE JUNHO DE 1898 – RIO DE JANEIRO: DOIS TOUREIROS ESPANHÓIS COM FEBRE AMARELA FALECEM NO BRASIL


 

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ESTAFETA TAURINA

En El Imparcial Taurino, de Barcelona, encontramos el siguiente relato referente al fallecimiento de los diestros Tato y Pulido;

«Manuel Pulido, que era amigo de Alfredo Núñez, no quiso abandonar á su compañero, y á pesar de las muchas advertencias sobre el perigo que corría con el contagio, no quiso retirarse de la habitación hasta después que espiró el infeliz novillero.

Al siguiente día, Manuel Pulido sintió los terribles síntomas de la fiebre; y al cuarto día de enfermedad también sucumbía, víctima de su amistad y compañerismo.»

Los funerales y cuantos gastos se ocasionaron en la enfermedad y muerte de los mencionados toreros, los costeó el empresario, D. José Bento d’Araujo, famoso rejoneador.

In EL HERALDO DE MADRID, Madrid (que reproduz a notícia de EL IMPARCIAL TAURINO, Barcelona) – 23 de Junho de 1898

NOTA: Alfredo Núñez (Tato)  era natural de Carmona e Manuel Pulido de Sevilha. Faleceram ambos no Río Janeiro, em consequência da epidemia de febre amarela.

20 DE SETEMBRO DE 1891 – PARIS: 18ª CORRIDA DA TEMPORADA PARISIENSE É UM SUCESSO


 

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Chronique tauromachique. ― On nous écrit de Paris: La 18ème course de taureaux donnée dimanche aux arènes de la rue Pergolèse avait attiré une foule considérable.

Elle n’a pas été moins brillante que les précédentes: Valentin Martin, José Bento de Araujo et les picadores ont eu fort à faire avec des taureaux nouvellement débarqués et des plus fougueux.

Ils s’en sont tirés avec la maëstria qu’on leur connaît et ont obtenu d’unanimes applaudissements.


In LE PETIT MIDI, Nîmes – 23 de Setembro de 1891

5 DE MARÇO DE 1894 - PORTO: ESPADA BOMBITA E CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO MUITO APLAUDIDOS NA SEGUNDA TOURADA DOS FESTEJOS HENRIQUINOS


 


El Centenario de Oporto

Fiestas del día 5

A las diez de la mañana la Compañia de bomberos de salvación pública hicieron ejercicios de parada enfrente de la Cámara Municipal, repitiendo los trabajos que hicieron en Londres, y siendo muy aplaudidos.

También por la mañana visitó S.M. la reina, acompañada por los condes de Seisal y de Sabugora, el Asilo del Buen Pastor, siendo recibida por la Comisión de señoras que administra aquel establecimiento. Durante su permanencia en el Asilo, tocó en el patio del mismo la banda del establecimiento de San José. La reina salió satisfechísima del orden, aseo y pfrecisión con que se prestan allí todos los servicios.

En la biblioteca de la plaza de San Lázaro verificóse la solemne sesión destinada á la disgtribución de premios á los autores de Memorias sobre la vida del Infante D. Enrique.

SS. MM. asistieron también á esta cerimonia.

Los premios fueron entregados á los autores que los merecieron, por el rey.

El primero, de 500.000 reis, á Alfredo Alves, y el segundo, de 250.000, á Furtado Almeida, académico y redactor de Ordem, de Coimbra. Después se repartieron también los premios á los autores de proyectos de monumento para el Infante correspondiendo el primero á Thomas Costa, y el segundo á Ventura Terra.


La corrida de toros en el Colyseu resultó muy agradable, siendo muy aplaudidos el caballero José Bento D’Araujo y el espada Bombita.

SS. MM. inauguraron también la Exposición agrícola en Villa Nova de Gaya, resultando el acto muy solemne.

El cortejo fluvial resultó también admirable.

Tomaron parte en él diferentes cañoneras y muchos barcos, así como una artística carabela del siglo XV.

Por la noche hubo espléndido balle en el Club Portuense.

La Tuna salamanquina dió una magnífica serenata el Príncipe Real.

La corte regresó á Lisboa á las once de la noche del martes.

In EL RESUMEN, Madrid – 11 de Março de 1894

4 E 5 DE MARÇO DE 1894 – PORTO: DUAS TOURADAS NA SERRA DO PILAR PARA OS FESTEJOS HENRIQUINOS


 

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EL CENTENARIO DE OPORTO

Ya han empezado en aquella ciudad del vecino reino las fiestas del centenario con que los portugueses honran la memoria del Infante D. Enrique, nacido en Oporto el día 4 de Marzo de 1394, y á cuya iniciativa debió Portugal su epopeya de navegación y descubrimientos.

Ayer han llegado, á las cinco de la tarde, según telegrama de Fabra que recibimos, SS. MM. á Oporto, acompañadas por el Principe heredero, D. Luis Felipe; por el Presidente del Consejo de Ministros, Ministros de la Gobernación, de la Guerra y de Obras públicas; damas y altos dignatarios de Palacio, varios generales, representantes de la prensa y convidados.

En el mismo tren habrán llegado dos grandes Comisiones del Municipio lisbonense y de la Sociedad de Geografía.

El Infante D. Manuel, durante la ausencia de sus augustos padres, quedará con su abuela la Reina doña María Pía en el chalet del Estoril.

Hoy habrá recepción oficial en el Palacio de Oporto, y por la tarde, á las tres, se verificará la apertura de la Exposición Colonial.

Mañana empezarán los festejos organizados por el Municipio: Alborada y cortejo cívico, á las once de la mañana; inauguración de la lápida conmemorativa en el sitio donde nació el Infante D. Enrique; gran apoteósis en el Campo de la Regeneración, ejecutándose el himno del maestro Keil por 800 músicos; á las nueve de la noche, conferencia del Sr. Pinheiro Chagas en el edificio de la Bolsa, bajo los auspicios de la Sociedad Comercial, é iluminaciones en toda la ciudad.

El día 4, ejercicios de bomberos en la estación central del Municipio; á las once, cerreras de velocípedos en los jardines del Palacio de Cristal; á la una, cortejo fluvial en el río Duero; una carabela del siglo XV conducirá desde La Foz hasta el muelle de la ribera la primera piedra para el monumento del Infante, cortada en el promontorio de Sagres, donde el insigne principe fundó la histórica Escuela de navegantes portugueses; á las tres de la tarde inauguración del monumento, y á la noche espectáculo de gala en el teatro Lírico por la compañia que actúa en el de San Carlos de Lisboa, que va expresamente á aquella capital.

El día 5, sesión solemne, á las doce de la mañana, en el edificio de la Biblioteca pública. A las tres de la tarde, apertura de la Exposición Agrícola é Industrial, y à la noche gran baile en el Club é iluminaciones.

Detalles de las fiestas

El cortejo cívico constará de 12 á 15  carrozas alegóricas, entre las cuales sobresaldrán por su magnificencia y gusto artístico las de la ciudad, Agricultura, Comercio, Ateneo, Industria, Exposiciones, Beneficencia pública, Arte, Navegación, Ejército y Telégrafos.

En el cortejo fluvial tomarán parte el buque de guerra «Liberal», ya surtos en aquel puerto, y más de doscientas embarcaciones menores, adornadas con banderas y flámulas que ofrecerán un brillante espectáculo en el caudaloso río, tanto de día como de noche, con vistosas iluminaciones.

Son muchas las publicaciones alegóricas que se han hechp con motivo de estas fiestas y muchas también las conferencias que hombres eminentes de Portugal darán sobre puntos de historia de aquel país.

En el cortejo cívico figurarán, con sus respectivos estandartes, todas Asociaciones del país y los representantes del Municipio y Sociedad Geográfica de Lisboa, así como la Universidad de Coimbra, Escuelas politécnicas del reino y en grande escala la Corporación de la Armada.

De Río de Janeiro también han enviado representaciones para las fiestas de este centenario.

Otros festivales

Habrá también excursiones de recreo, banquetes para la prensa, visita á los establecimientos públicos, músicas y fuegos artificiales, muchas flores arrojadas por las señoras durante el paso del cortejo cívico, cantares y escenas de costumbres populares, y hasta el Club de cazadores promueve una gran fiesta, que ofrecerá á los soberanos, con premios para los mejores tiradores, especie de concurso internacional, en que tomarán parte algunos clubs españoles. En este ejercicio tomará parte el Rey.

Los hoteles están de antemano tomados, y será ya difícil hallar hospedaje durante las fiestas. Va mucha gente de Lisboa, y también es esperada de Galicia y otras provincias de España.

Corridas de toros

Las corridas de toros prometen ser brillantes. El el Colyseu Portuense tendrán lugar, los días 4 y 5, asistiendo los Reyes. A más del espada Bombita, y su cuadrilla, y del cavalheiro José Bento d’Araujo, tomarán parte los banderilleros portugueses Joao Calabaça, Jorge Cadete, Theodoro Gonçalvez, José dos Santos, etc. Las corridas serán dirigidas por el inteligente Bottas. Las localidades todas están ya vendidas.

En la plaza de Serra do Pilar, o pessoal artístico es de primer orden: Caballero Tinoco y Guerrita con su cuadrilla.

La primera de estas corridas tendrá lugar hoy, y la segunda el lunes, siendo esta última á beneficio del Asilo profesional de Terco. Asistirán SS. MM. También están ya vendidas todas las localidades para estas fiestas.

Sombrero «henriquino»

El sombrero henriquino es un modelo exacto del sombrero le clubman soiré, recientemente creado por la antigua casa La Ville de París para sustituir al mecánico é incómodo claque.

Los estudiantes españoles

Anteayer llegó á Oporto la estudiantina de Salamanca que va á las fiestas del centenario del infante D. Enrique.

La estudiante fué recibida en en la estación por numerosa concurrencia y acompañada con aclamaciones y vitores á España por los estudiantes portugueses.

Los estudiantes de Lisboa

Según el periódico de aquella capital Novidades, los estudiantes de Lisboa han celebrado une reunión para protestar contra el hecho de no haber sido invitados para las fiestas del centenario, y han acordado publicar laa siguiente moción:

«Moção. ― Os estudantes de Lisboa, reunidos en assembléa geral, estraphando que a comissao promotora dos festejos de centenario Henriquino nao dirigisse convite ás Academias de paiz para se encorporen no cortejo, deliberou nao tomar parte officialmente nas festas que vao realisar no Porto.

Lisboa 25 de Fevereiro de 1894. ― Joao Franco Pereira de Matos.»

In EL ESTANDARTE, Madrid – 2 de Março de 1894

30 DE ABRIL DE 1893 – NÎMES: INAUGURAÇÃO DA TEMPORADA COM CORRIDA HISPANO-PORTUGUESA E PARTICIPAÇÃO DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO


 
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LA COURSE DU 30 AVRIL

        La course de dimanche 30 avril qui inaugurera dans nos Arènes la campagne tauromachique sous la direction de M. Fayot, sera, comme nous l’avons déjà annoncé, une course Hispano-Portugaise. Dans cette course de six taureaux, paraìtront successivement le caballero en plaza. M. (José) BENTO DE ARAUJO qui combattra 2 taureaux avec la maëstria qu’on lui connaît; puis les Pegadores nègres qui, à leur tour, combattront deux autres taureaux d’une façon tout à fait inusitée chez nous; enfin PEPPE-HILLO, le matador des novilleros et sa cuadrilla qui combattront les deux derniers taureaux.

        Le spectacle sera alterné et suivra la marche indiquée sur l’affiche. Nous donnerons d’ailleurs d’autres renseignements dans notre prochain numéro, soit sur les bêtes qui seront combattues pendant cette course et qui arriveront lundi ou mardi dans notre ville, soit sur l’ordonnance officielle du spectacle nouveau qui nous sera offert.



        Disons toutefois que M. (José) BENTO DE ARAUJO est arrivé aujourd’hui à Nimes et que dans le corral de la rue Henri IV, comme dans les Arènes, les derniers préparatifs se porsuivent activement.

        Un détail qui a aussi son importance et que nous tenons à donner dans l’intérêt du public aficionado est celui-ci: ― Jusqu’au 30 courant inclusivement, les abonnements seront encore reçus par la direction aux conditions connues. Passé ce délai, il n’en sera plus accepté. ― M.

In LA CHRONIQUE MONDAINE, LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE, Nîmes – 22 de Abril de 1893

30 DE ABRIL DE 1893 – NÎMES: BASTIDORES DA CORRIDA DO PRINCÍPIO DA TEMPORADA


 

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PLAZA DE TOROS

NIMES

Ouverture de la Saison.

Grâce à l’obligeance de M. Fayot, nous avons pu admirer hier les douzes magnifiques toros destinés aux courses du 30 avril et du 7 mai.

Ils sont de formes irréprochables, châtains et très bien armés. Les toros de Banuelos seraient légèrement plus petits que ceux de Hernan, nous les recommandons aux amateurs. En somme, ce sont de superbes échantillons de ces deux élevages renommés.

Le corral très bien aménagé, permet à ces animaux de se reposer des fatigues du voyage et de paraître dans l’arène avec toute leur fraîcheur.


Nous avons aussi visité les écuries. On y admire les deux beaux genêts du Caballero en Plaza, M. (José) Bento de Araujo; Boulot, l’enfant gâté, l’espiègle, petit andalou, vif et éveillé, aux jambes fines et nerveuses; mais la perle de l’écurie, c’est encore Orloff, le cheval russe de la rejoneadora, Mlle Maria Gentis. On reste émerveillé devant la pureté des lignes de ce noble étalon noir de jais.

On trouvera dans notre supplément illustré, qui doit être remis gratuitement à tout acheteur du journal, le programme de la course de demain 30 avril. Voici quelques renseignements supplémentaires, susceptibles d’intéresser nos lecteurs.

Ils ont trait non seulement à la première course de la saison, mais encore aux dispositions prises par M. Fayot pour assurer avec régularité le service si multiple des arènes, et l’intégrale exécution des programmes soumis au public.

La course de demain s’ouvrira à trois heures de l’après-midi par le défilé des quadrilles, du caballero en plaza et du personnel de l’Arène.

En tête du cortège, deux alguazils à cheval, le quadrille espagnol, le Caballero en plaza à cheval, les Pegadores, les Carpinteros, les Areneros, le train des mulets, les Vaqueros.

L’orchestre est composé de 40 musiciens qui exécuteront, pendant les défilés et l’entracte, les meilleurs morceaux de leur répertoire.

Les bars et buffets seront tenus par M. Barandon, du café des Deux-Mondes; les consommations seront de premier choix et le prix des consommations sera affiché à chaque bar et buffet.

Les bureaux, pour la vente des billets, sont ouverts aux Arènes tous les jours, depuis vendredi 28 avril, ― de neuf heures à midi et de deux à six heures du soir.

Demain dimanche, ils seront ouverts toute la journée à partir de 8 h. du matin.

La Direction prévient le public que son plus grand désir et sa ferme intention est de donner ce qu’elle promet. Elle prie instamment le public des Premières, Secondes, Troisièmes et Toril de conserver le billet qui lui sera remis au bureau de vente, pour pouvoir le présenter pendant la Course, aux contrôleurs qui passeront pour s’assurer que chacun occupe sa place.

Elle prévient aussi que les abonnements de Premières étant tous pris, elle ne peut plus en faire.

Mais elle consent maintenant à faire des abonnements de Deuxièmes, au prix de 45 fr. pour la saison avec chaise numérotée.

De plus, sur la demande de beaucoup de personnes, elle fera jusqu’au 6 mai inclus des abonnements d’amphithéatre au prix de 20 francs l’un; passé le 6 mai, aucun abonnement ne sera reçu.

Si un spectateur était trouvé sans billet, il devrait payer la place qu’il occuperait.

In LA CHRONIQUE MONDAINE, LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE, Nîmes  - 29 de Abril de 1893

21 DE MAIO DE 1891 – MADRID: CORRIDA EXTRAORDINÁRIA COM DOIS CAVALEIROS PORTUGUESES


 
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TOROS

El jueves próximo se verificará en la plaza de Madrid una gran corrida extraordinaria organizada por la Sociedad benéfica de peluqueros y barberos titulada «La Precursora», y cuyos productos se destinan á los fines de la misma.

Se lidiarán ocho toros: dos de la ganadería de D. Benjamin Arrabal, de Avilaa, y seis del duque de Veragua.

 


Caballeros en plaza, portugueses. ―D. José Bento d’Araujo y D. Manuel Casimiro d’Almeida.

Espadas. ―Luis Mazzantini, Manuel García (el Espartero) y Rafael Guerra (Guerrita).

Medio espada. ―Juan Gomez Lesaca, que matará los toros rejoneados.

Los señores abonados, al renovar el abono, podrán recoger el billete correspondiente á esta corrida en el kiosko de la calle de Alcalá, núm.16.

Los billetes al público se expenderán en el kiosko de la calle de Alcalá el miércoles 20, de nueve de la mañana al anochecer, y el jueves 21, día de la corrida, de nueve de la mañana á cuatro y media de la tarde, y en los despachos de la plaza de toros desde las dos y media en adelante, en caso de que todavía sobrase alguno.

In EL DÍA. Madrid – 16 de Maio de 1891