31 DE OUTUBRO DE 1893 - NÎMES : RETRATO DA TEMPORADA DE 1893

 
Bibliothèque nationale de France

Arènes de Nimes. — Résumé de la saison tauromachique de 1893. — Le 30 avril. — Première course avec Pepe-Hillo, matador, (José) Bento de Araujo, cavalier en plaza, les pégadores nègres, 6 taureaux de Banuelos.

Le 7 mai. — 2me course avec Pepe-Hillo, matador, 2 picadores, (José) Bento de Araujo, cavalier en place, 6 taureaux de Maximo Hernan.

Le 11 mai. — Jour de l'Ascension, fête acrobatique par Austenck Wilton.

Le 14 mai. — Course française avec les quadrilles Monier, de Marseille, Racine et Marthe Sabatier, taureaux de la manade Viret.

Le 21 mai. — Course libre, direction Barrandon.

Le 28 mai. — Course de mise à mort, 2 taureaux avec (José) Bento de Araujo, Pepete et El Ecijano, matadors, et 6 taureaux de Aléas. Pepete blessé à Calavera de la Reina (NOTA: Talavera de la Reina) n'a pu venir et a été remplacé par Tortero.

Le 4 juin. — Adrada et don quadrille, travaillant les taureaux de Banuelos et Hernan des 30 avril et 31 mai.

Le 11 juin. — Sous location des arènes à Barrandon qui donne une course libre.

Le 18 juin. — Adrada et son quadrille, taureaux de Hernan et Banuelos. La course n'eut pas lieu; Adrada voulant faire chanter, les chaises des arènes furent brûlées.

Le 25 juin. — Espartero et Quinito, (José) Bento de Araujo, 6 taureaux de Concha y Sierra. Espartero blessé à Barcelone le 13 ne put venir et se fit remplacer Centeno, trois taureaux mis à mort.

Le 2 juillet. — Course française, quadrilles Fabre et Laurent Guyot, taureaux de la manade Viret.

Le 9 juillet. — Bonarillo et Fabrilo, Maria Gentis, caballera en plaza, (José) Bento de Araujo, 6 taureaux de Enrique Salamanca dont 4 furent mis à mort; Fabrilo blessé à Jinaroz, se fit remplacer par El Gallo.

Le 16 juillet. — Course libre.

Le 23 juillet. — Cirque Casuani.

Le 30 juillet. — Cirque Casuani.

Le 6 août. — Course libre.

Le 13 août. — Cara Ancha et Fuentes, Maria gentis, caballera en plaza, (José) Bento de Araujo, 6 toros de Patilla, dont 4 furent estoqués.

Le 20 août. — Novillada, Manene et Gavira; adieux de (José) Bento (de Araújo) qui couru le toro cornes nues; 4 taureaux courus et 2 toros mis à mort: 1 Banuelos, 1 Hernan.

Le 27 août. — Course mimique par Barandon.

Le 3 septembre. — Course mimique.

Le 10 septembre. — Espartero et Quinito, 6 taureaux de Concha y Sierra, estoqués. Espartero blessé à Puerta de Santa Maria, se fait remplacer par Centeno.

Le 17 septembre. — Course mimique par Barandon.

Le 24 septembre. — Repos.

Le 1er octobre. — El Gallo, Fabrilo, Jarana, et 8 toros de Flores, 6 seulement furent travaillés et estoqués.

Le 8 octobre. — Course par Lombros, quadrille fin de siècle.

Le 15 octobre. — Course novillada, Colon y Rojas, Maria Gentis, caballera en plaza.

Le 22 octobre. — Espartero et Lagartijillo, et 7 toros, 6 toros du Duc de Veragua estoqués; Maria Gentis, caballera en plaza, travaillant le 7e toro, un Flores.

In LE JOURNAL DU MIDI, Nimes - 31 de Outubro de 1893

1938 – NÎMES: REGRESSO AO PASSADO - A PROPÓSITO DA INAUGURAÇÃO DA TEMPORADA


 

Bibliothèque nationale de France 

CORRIDA DE NIMES

Après Dax, Bordeaux, Arles, etc., Nimes donne aujourd’hui sa première Gran Corrida de la saison.

Elle la donne un mois à peine après la mort d’Antonio Fuentes, l’un des toreros qui fut le plus fêté en France, dont le nom longtemps répété reste encore dans notre mémoire à tous, et qui reçut la première alternative donnée en France.

Cette alternative fut-elle considérée comme valable, nous ne le pensons pas ; car, à cette époque, il y a 45 ans de cela, toutes les plazas ne conféraient pas le droit d’alterner et de longues discussions surgissaient lorsqu’un matador était sacré dans certaines plazas. Tout au plus y en avait-il quatre ou cinq qui faisaient autorité obligatoirement et on ne pouvait toréer à Madrid, sans y recevoir à nouveau le sacre de matador.

C’était alors en France non pas le premier souffle de l’aficion à la course espagnole et encore moins aux courses, puisque celles-ci s’y déroulaient depuis bien longtemps ; mais un vent plus violent qui allait bientôt envahir toutes les cités méridionales importantes et y implanter d’une façon continue et régulière la corrida espagnole qui n’était alors qu’un spectacle de grand gala et plutôt rare.

La capéa sous toutes ses formes avait préparé le terrain des courses formelles espacées avaient familiarisé les foules avec le dernier tiers et l’un des directeurs audacieux prenait pied dans le Midi, entouré d’hommes éclairés comme Infante et un subalterne Méric pour donner plus de vie espagnole aux courses que l’on aimait tant. 

Tout d’abord on organisa des spectacles espagnols avec deux toros en corrida intégrale, les autres étaient courus de cape et recevaient le simulacre ou étaient travaillés par le caballero José) Bento de Araujo ou Madame Maria Gentis.

De semaine en semaine, au fur et à mesure que se déroulait la temporada, le nombre de toros combattus en lidia formelle augmentait, de deux on allait à trois, quatre, cinq et six pour la troisième année arriver à la corrida intégrale de six toros. Les autres villes suivirent Nimes dans cette voie et si nous rappelons ce passé, c’est parce que Nimes qui fut à l’origine la semeuse de l’aficion en France n’a pas été cette saison la première à ouvrir la saison.

Elle arrive donc toujours attirante par son cadre magnifique et merveilleux, bien fait pour présenter un aussi grandiose spectacle avec au cartel : Lalanda, La Serna et Rafaelillo.

De ces trois matadors La Serna est celui vers lequel tous les regards aficionados sont tournés. À l’heure où j’écris ces lignes je ne sais ce que ce torero aura fait à Arles; mais ceux qui l’ont vu toréer savent qu’il peut beaucoup et qu’il sait enlever une ovation et faire éclater l’enthousiasme. C’est donc avec de grandes espérances qu’ils se dirigent vers la plaza. Il en est de même pour Rafaelillo qui peut énormément et sait, avec la cape et la muleta, forcer les applaudissements à retentir nourris et continus.

Quant à Lalanda, qui est comme le furent tous les maitres poussés dans ses retranchements par les purs qui toujours demandent le maximum à celui qui peut tout, nous attendons avec calme son travail, sachant qu’il saura toujours donner par ses connaissances une impression sérieuse de ce qu’est la science taurine.

Il fut un temps où la démarcation était plus nette entre le torero et le matador, c’était justement à l’époque dont nous parlons plus haut et quelques années après. On savait non pas exactement ce que ferait  un torero, car les toros changent beaucoup d’intentions et l’on doit en tenir compte ; on cataloguait un Fuentes parmi les toreros brillants, un Espartero et Reverte parmi les émouvants, un Mazzantini parmi les imposants et les matadors et un Guerrita hors classe pour sa science, ce qui lui permettait une sécurité et un brio continus.

Aujourd’hui il faut qu’un torero réunisse toutes les qualités et comme certaines ne s’acquièrent qu’avec le temps, il arrive que l’on ne peut plus prévoir, autant que cela se peut, ce que fera tel ou tel torero. Mais le cartel présenté ce jour offre avec Lalanda, La Serna et Rafaelillo, une presque certitude de voir du travail, car le premier possède la science de sa profession et les deux autres sont remplis du désir de plaire, très travailleurs et se classent parmi les meilleurs de notre époque.

L. MARTIN F.


In LE TORERO, Nimes – 5 de Junho de 1938

ABRIL DE 1906 – BRASIL: TOUREIROS ESPANHÓIS E PORTUGUESES REGRESSAM À EUROPA

 
Biblioteca nacional de España

Desde Lisboa

— De regreso del Río de Gameiro (NOTA: Janeiro) son esperados por estos días los caballeros José Bento de Araujo, Simoes Serra, Morgado de Covas y Victor Marques, y los banderilleros Joao de Eliveira (NOTA: Oliveira), Alexandre Vieira, Eduardo Cercó (Punteret) y Antonio Burgos (Malagueño).

In EL TOREO, Madrid – 19 de Abril de 1906

26 DE JULHO DE 1891 – PARIS: O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO É UM GENTLEMAN…


 

Bibliothèque nationale de France

FOYERS ET COULISSES

Demain dimanche, à trois heures, dixième corrida aux arènes de la rue Pergolèse avec Mlle Maria Gentis, José Bento de Araujo, Valentin Martin, le Mateїto, les picadores et les Landais.

Quelques détails sur Mlle Gentis.

Mlle Gentis, dont les débuts comme écuyère de haute école remontent à trois ans, a été successivement à l’Hippodrome et au Nouveau-Cirque.

Au commencement de cette saison, l’idée hardie lui vint de tenter le combat au javelot contre le taureau. L’originalité de cette innovation séduisit la direction des arènes, et Mlle Gentis commença à répéter au mois d’avril.

Le caballero José Bento de Araujo, quoique engagé pour deux représentations seulement, se mit, avec la meilleure grâce du monde, à la disposition de la direction pour aider Mlle Gentis de ses conseils et de son expérience. Devant cette attitude, la direction s’est attaché l’habile cavalier en place pour toute la saison.

Le cheval que monte Mlle Gentis est un étalon très difficile qui n’est à Paris que depuis deux mois. C’est donc après quelques essais sommaires que la jeune femme est parvenue, grâce à l’habileté qu’on lui connait, à l’accoutumer à ces exercices tout spéciaux. Les résultats qu’elle a obtenus sont surprenants et justifient  pleinement le succès consacré par tous les afficionados.

In LE PETIT JOURNAL, Paris – 25 de Julho de 1891

8 DE AGOSTO DE 1880 - MADRID: O TOURO «PAREJITO» MATA UM CAVALO DE JOSÉ BENTO DE ARAÚJO

 


Biblioteca nacional de España

CORRIDAS.

RESÚMEN de las corridas verificadas en Madrid desde el 19 de Julio de 1880 hasta el 4 de Noviembre del mismo año.

Nota. la diferencia de dos toros que se nota entre los lidiados y los muertos consiste en que el 26 de Setiembre fueron al corral Azulejo de Muruve y Vivorillo de Nuñez de Prado por no poderlos matar Gonzalo Mora.

Además de las mencionadas corridas se han celebrado ocho de novillos en los dias 25 de Julio, 1.º, 8, 15, 22, 23, y 29 de Agosto y 2 de Setiembre, lidiándose 28 toros de puntas y seis embolados procedentes de las ganaderías de los Sres. Gomez, Fierro, Hernan, Fernandez, Yague, Palomino, Hernandez, Garin, Sanchez y Santos, vecinos el primero, tercero y decimo de Colmenar, el segundo y sétimo de Madrid, el cuarto de Trujillo, el quinto de Sevilla, el sexto de Chozas y el octavo y noveno de Salamanca. De los expresados cornúpetos volvieron al corral Marqués (Gomez) el 25 de Julio, Morito (Yague) el 8 de Agosto y Valenciano y Lechuguino (Palomino) el 15 de Agosto: el promero á petición del público por tener la res mogonas las armas; el segundo por no poderle matar Lagartija, y los últimos por órden presidencial siendo matadores Mateito y Manchado. El referido toro Valenciano mató al banderillero el Pollo y contusionó al picador Ortega. Madalena de Yague rompió á un mono sábio una costilla, el 8 de Agosto y en igual fecha un cornúpeto embolado de la misma procedencia llamado Parejito derribó y mató el caballo al rejoneador portugués (José) Bento D'Araujo.

In EL BOLETÍN DE LOTERÍAS Y DE TOROS, Madrid - 8 de Novembro de 1880

24 DE JULHO DE 1892 – PARIS: UMA “BELA E BOA TOURADA”


 


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COURRIER DES THÉATRES

Beaucoup de monde hier, dimanche, à la neuvième grande course de taureaux aux Arènes de la rue Pergolèse.

Marius Monier et son quadrille provençal ont été particulièrement acclamés.

Mlle Maria Gentis et José Bento de Araujo ont eu leur part de succès et d’applaudissements.

Le public a eu la surprise de l’attaque de deux taureaux, dans la même course, par le quadrille provençal.

Marius Monnier s’y est surpassé dans plusieurs corps à corps avec le taureau.

En résumé, belle et bonne journée.

In LE PETIT PARISIEN, Paris – 25 de Julho de 1892

25 DE JUNHO DE 1893 - NÎMES: CONVERSA SOBRE TOUREIROS E TOUROS

 

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QUINITO-CENTENO

Causerie en une foule d'intéressés

LA PRESSE POUR. — Eh bien, espèces de petits canards hebdomadaires qui tomberez avec les feuilles mortes, nous vous attendons au compte-rendu. Qu'allez-vous dire de la course Quinito.

LE PICADOR. — Hosannah!

LA BANDERILLE. — El corrida del dia 25 Junio ès estada mouy bonito! Espatanta! Bouena, Bouena!

LE FURET NIMOIS. — Vous dites?

EL TORERO. — Toros boyantes. — Paseo écornifistibulanto, un paou charlatanté. — Caballos mortos: Macache? — Entrada: bono galetto. Quinito (aprés la corrida) bueno al senoritas.

LE FURET NIMOIS. — Ah, oui, les senoritas (voyez aux Parlons d'Elles!) — Et la Mise à Mort que dit-elle?

LA MISE À MORT. — Je dis que M. Fayot est enfin entré dans son programme. La course du 25 juin eût dû être donnée en mai.

M. FAYOT. — Enfin, messieurs, vous vous déclarez satisfaits.

TOUS EN CHŒUR. — Vive Fayot!

LA MISE À MORT. — Avec tout çà, maintenant que ça commençait à devenir joli, on m'expulse, comme un simple récollet.

LA PRESSE POUR. — Vous serez plus à l'aise dehors.

UN BRULEUR DE CHAISES. — Je m'abonne à la Mise à Mort.

UN ABONNÉ. — Et vous Furet que dites-vous de la course?

LE FURET. — Je dis ce que j'ai toujours dit: ce sont les bons taureaux qui font les bonnes courses. Mais il est rare d'offrir une course comme celle du 25 juin où pas un taureau n'a raté.

UN ARENERO. — Et le carosse. C'était-il gentil, çà.

UN SÉNATEUR. — Hum!!

GAVROCHE. — Quoi? Hum! Hum!

LE SENATEUR. — Eh bien, je préfère (José) Bento (de Araújo) à cheval qu'en carrosse.

UN MONSIEUR SERIEUX. — Ne nous avait-on pas promis une caballero en plaza?

UNE MONDAINE. — Mademoiselle Gentis?

LE FURET. — Voici: Mlle Maria Gentis qui assistait en simple spectatrice à la course du 25 juin est une mignonne écuyère de haute école qui a fait ses débuts au cirque de Paris. Elle était à l'hippodrome en 1889 pendant toute l'exposition. Carnot et le Shah de Perse l'ont applaudie.

Mais ses chevaux qui n'ont pas été montés depuis deux mois ont besoin d'être travaillés. 

Elle ne pourra donc paraître dans la course du 9 juillet.

UN ABONNE DE L'AMPHITHEATRE ALLANT AU TORIL. — Est-elle aussi forte que (José) Bento d'Araujo.

LE CABALLERO DE SAINT-REMY. — Tè vè: vous savez bien qu'à impossible nul n'est tenu. Mais elle plaira.

LE TORERO. — Ce Furet est épatant. Dans ses comptes-rendus de course, il parle de tout excepté de la course.

LE FURET. — Vous savez bien que nous n'y entendons rien, nous confondons les al quiebro avec les media vuelta!

LE TORERO. — Achetez la brochure de Mosca: Toros et Toreros. Vous pourrez faire votre instruction taur.... ine, éine, ique, ou omachique.

MONNIER. — Est-ce que dans cette brochure on apprend à mater les toros.

TORTERO. — Çà ne s'apprend pas, Monsieur, ça nous vient de naissance!

UN RAZETIER. — Vioou! Bourrel!

A ce moment passe un guitariste ambulant qui sur l'air de la sérénade espagnole de Laurvald, chante le couplet ci-dessous, en s'adressant à M. Fayot

Un tas de gens dévorés par les nieïros,

Ils t'ont brûlé deux milliers de cadieïros,

T'épate pas

Ah! caramba

Ce n'est pas toi qui paie les pots cassa

Ah! Ah!

In LE PETIT FURET, Nimes - 1 a 8 de Julho de 1893

15 DE SETEMBRO DE 1892 - PARIS: OS ESPECTÁCULOS DA SEMANA

 
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A voir encore: les AMBASSADEURS et leur revue d'été: Thamaraboum; l'ALCAZAR D'ETÉ, les ARÈNES DU BOIS DE BOULOGNE, avec Jose Bento de Araujo, picador endurci; le MUSÉE GRÉVIN (la catastrophe de Saint-Gervais, Cronstadt, etc.); le CIRQUE D'ETÉ (les Porcherons); le JARDIN D'ACCLIMATATION (concerts du dimanche et du jeudi, 3 heures).

In LE NOUVEL ECHO, Paris - 15 de Setembro de 1892

29 DE MAIO DE 1898 - RIO DE JANEIRO: DUAS ESTREIAS ("FORÇADAS") E CAVALO DE JOSÉ BENTO DE ARAÚJO COLHIDO

 


SPORT

TOUROS

Uma tourada com duas estréas: antes as não houvesse, que foi bem de sentir a perda de Tato e Puntaret, que nos promettiam o prazer de nos gabarmos mais tarde de tel-os consagrados para a tauromachia, como succedera ha muitos annos já com o seu compatriota Gayare, a quem applaudimos no inicio de uma carreira, que foi a mais brilhante do seu tempo. Esperançosos e desventurados rapazes!

As estréas não foram más, para estréas forçadas. Bernal, principalmente, aqueceu a tarde, que esteve fria, fria, que até parecia castigo.

Ao lado de Bernal, é de justiça assignalar o 3º, o 4º e o 6º bichos, que cumpriram galhardamente, dando, respectivamente, a Rodriguez. Bernal e José Bento (de Araújo) sortes boas e pancadas ainda... peiores.

A colhida do cavallo russo do José Bento (de Araújo), é certo que não podia ser por menos: o boi era pequeno, de muito pé e attento á deixa, como quem sabe o papel na ponta do chifre, mas receia que o queiram obrigar a um estenderete.

O sympathico Bernal, que acabara de fazer um figurão na fera que lhe coube, a sós, foi brutalmente atirado contra a trincheira pelo mesmo capoeira, que beijára o russo; e dizemos brutalmente, com o que é bem possivel que o bicho se não zangue, porque o caso nem foi leal nem foi merecido, que é o que mais doe. O artista andava cumprindo honradamente com as suas obrigações, fazendo um servição com o capote, evitando nova descahida do realejo, mas tudo isso sem fumaças nem valentias; e o grande ladrão do touro (lá escapou uma phrase carinhosa pelo endiabrado do bicho! mas a verdade é que se portou como.... um homem!) aguça em cima do pobre rapaz e bumba! contra as taboas, que, infelizmente, nem estão podres.

Agora o que succedeu ao tal latagão do Rodriguez, com o 5º touro, não serei eu que o lastime, mesmo porque, a julgar pela frescura com que continuou o trabalho, o estreante não se deu por achado, e, senão apanhou mais, não foi porque não fizesse por isso. Tantos passes de montera e saltos traz-cuernos e outras provas de pouco caso, só se podem explicar pela convicção de que pancada de chifre embolado não dóe; e Rodriguez deve estar considerando a esta hora que se enganára redondamente, porque chifre é sempre chifre, mesmo encoirado. Que lhe aproveite a lição.

Tendo havido tres touros bons; duas estréas regulares, com notavel superioridade de Bernal; José Bento (de Araújo), sempre cuidadoso e valente; e tres pégas satisfatorias: ninguém póde ter razão de queixa. Acresce que o intelligente foi Alfredo Tinoco, o que vale dizer que tudo andou na ordem e sem uma só reclamação do publico, que mais de uma vez applaudiu a habil direcção da corrida.

In A GAZETA DE NOTICIAS, Rio de Janeiro - 31 de Maio de 1898

1901 - HISTÓRIAS DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO : "AFICIONADOS E GANADEROS : PERFIS E CRITICAS, ANEDOCTAS E CASOS PITTORESCOS" (AUTOR: JOSÉ PAMPILHO)

 
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Por um triz...

    Era no Cartaxo. No velho circo tauromachico da antiquissima villa, que produz um summo de uva capaz de fazer perder a cabeça de todos os «endireitas» d'este mundo e do outro e com o qual os francezes fabricam varios typos de vinho, realisou-se n'aquelle dia uma toirada, na qual tomou parte o valente e destemido cavalleiro José Bento de Araujo.

    O impavido toireiro farpeou com denodo tres ou quatro cornupetos, que pertenciam a um ganadero, cujo nome não vem agora para o caso.

    Finda a corrida, o lavrador pediu a José Bento (de Araújo) que toireasse, á porta fechada, um cornupeto, que elle queria lanças ás vaccas. O sympathico cavalleiro accedeu do melhor grado e experimentou o tunante. Este, que não era para graças, depois de receber o ferro carregou com uma furia indomita, atirando o cavallo, com estrepito, de encontro ás taboas. O cavallo ficou magoadissimo e José Bento (de Araújo) enterrou n'uma das pernas uma lasca enorme de madeira, que lhe produziu grande ferimento. Conduzido ao hospital quizeram amputar-lhe a perna, mas José Bento (de Araújo) oppoz-se tenazmente a isso. Lá se curou, e um mez depois andava como se nada fosse. Rijo homem!

    Se os alveitares do Cartaxo, perdão, os medicos da laboriosa villa levassem a sua por diante, lá andaria o José Bento (de Araújo) por essas ruas, de perna de pau. Perdia elle e perdiam os seus amigos e a tauromachia nacional.

In Aficionados e ganaderos : perfis e criticas, anedoctas e casos pittorescos,  António Ferreira Barros (aliás, José Pampilho), Lisboa - 1901

27 DE AGOSTO DE 1893 - MARSELHA: MATADORES ESPANHÓIS E CAVALEIRO PORTUGUÊS JOSÉ BENTO DE ARAÚJO

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MARSEILLE

Dimanche, 27 août, GRAN CORRIDA DE SIX TOROS ESPAGNOLS, avec le concours des 2 matadors de Novillos, Gavira et Manene, et du Caballero en plaza, José Bento de Araujo.


In LE FURET NIMOIS, Nimes - 26 de Agosto a 2 de Setembro de 1893

21 DE JULHO DE 1895 - ALGÉS: SÓ VISTO - TOURADA COM UM TOURO... CEGO

 

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Crónica taurina

Alges (Portugal) 21 de Julio.

Jugáronse en esta fiesta 12 cornúpetos de la ganadería de D. Esteban de Oliveira, que resultaron mansos por completo, excepción hecha de los lidiados en séptimo y octavo lugar, que cumplieron.

Respecto á tamaño, los hubo de todas clases, grandes y pequeños, y no faltaron defectuosos, como el duodécimo, que era ciego.

En una palabra, doce ejemplares de bichos mensos fin de siglo.

El trabajo de Tinoco, rejoneando y banderilleando á caballo, resultó poco lucido, á causa de la precipitación con que le hizo.

Sólo logró dejar un rejón y tres pares y medio de banderillas, entrando á la media vuelta.

(José) Bento (de Araújo) estuvo regular rejoneando, y bastante bien banderilleando.

Oliveira puso excelentes rejones al tercero, y no pasó de regular con las banderillas.

Manuel Casimiro fué de los cuatro caballeros el que quedó mejor, tanto rejoneando como clavando banderillas, obteniendo por su buen trabajo continuados aplausos.

El trabajo de la amazona francesa Mlle. Gentís, agradó al público en los dos toros en que rejoneó. Tiene mucha sangre fría para ejecutar la suerte y un toreo muy alegre para dar lucimiento á cuanto ejecuta.

Le ecuyère Spampani, voluntaria.

Lagartijillo banderilleó al sexto toro con tres buenos pares al cuarteo, estuvo aceptable toreando de capa y muleta, y señaló la muerte en buen sitio.

Lesaca puso al sexto dos pares y dos medios. Uno de los pares en que citó al quiebro, lo clavó en la barriga del buey. Con la muleta, despegado, y con el capote nada ejecutó digno de mención.

De los banderilleros españoles, los mejores Rodas y Taravilla, y de los portugueses, Teodo (NOTA: Teodoro), Cadete y Simón da Veiga.

Bregando, los mejores Taravilla y Cadete.

La mejor pega la ejecutó el forcado de Villafranca en el quinto toro.

Buena la dirección.

Entrada, un lleno.

In EL TOREO,Madrid - 26 de Julho de 1895

25 DE JUNHO DE 1893 – NÎMES: “TOROS DE MUERTE” E CORRIDA FABULOSA


 
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CHRONIQUE

NIMES

La Course Espagnole de dimanche. — Le deuxième grande course de mise à mort donnée dimanche a été une véritable solennité tauromachique qui a péremmptoirement démontré  que M. Fayot, malgré tout ce qui a été dit sur son compte, par des gens mal intentionnés, est susceptible de faire grand et beau, pour contenter le public.

Tout à marché à souhait, rien n’a été défectueux.

Aussi c’est aux acclamations de plus de 15.000 spectateurs que la course s’est déroulée.

À 3 h. précises, après le défilé annoncé des alguazils, caballero en plaza, matadors, quadrilles, picadors et le personnel de l’arène, la course a commencé. En voici un compte-rendu sommaire.

Le premier taureau, Panadero, emboulé, noir et blanc, fait une mauvaise entrée, mais dés qu’il aperçoit les chevaux il s’élance vers eux ; reçoit huit piques des picadores, tandis que Centeno et Quinito exécutent des quites excellents. Quinito en travaillant le taureau de près est renversé par l’animal, mais sans blessure.

On sonne aux banderilles et 5 cabestros (dompteurs) entrent dans l’aréne, entourent le taureau, et l’amènent dans le toril du désemboulage. Cette opération est très bien menée.

Après le désemboulage, le taureau reçoit quatre bonnes paires d’Antolin et de Valencia.

Centeno prend la muleta, exécute des passes très bonnes et termine par un simulacre bien placé.


Le deuxième taureau, Corrion, couleur fauve, emboulé, est d’abord réservé à (José) Bento de Araujo, qui place trois bonnes javelines. Le sympathique caballero en plaza sort ensuite de sa poche une minuscule banderille qu’il ne réussit pas à piquer. On applaudit son courage et sa bonne volonté.

Après le désemboulage Quinito reçoit le taureau à la cape et se fait chaleureusement applaudir. Julian Sanchez et Malaver placent trois bonnes paires de banderilles et 2 demi-paires.

Quinito audacieux et vaillant à la muleta envoie un excellent simulacre. (Applaudissements).

Le troisième taureau, Gollareto, blanc et rouge, emboulé, fond, dès sa sortie sur les chevaux et reçoit de nombreuses piques.

Les frères Antolin prennent les banderilles et en piquent deux bonnes paires et de deux demies paires l’animal devient furieux.

Centeno, armé de sa muleta, passe le taureau et termine par un simulacre supérieur.

Une entr'acte de 10 minutes est annoncé. À ce moment le public qui s’aperçoit M. Fayot, près du toril, le salue d’applaudissements frénétiques pour bien marquer sa satisfaction.


M. (José) Bento (de Araújo) le prend alors par la main et le conduit au milieu du cirque pour saluer le public qui de nouveau l’acclame. C’était justice. N’avait-il pas. En effet, donné la preuve qu’il a fait tout ce qu’il était possible pour donner une belle course ?

L’entr'acte est terminé et les courses de muerte commencent.

Le quatrième taureau, Gordon, blanc et noir, paraît cornes nues. Il se lance à fond de train sur les picadores qui le reçoivent pica corta. L’animal est ardent.

Valencia et Antolin jeune, placent quatre bonnes paires de banderilles.

Quinito s’avance, la muleta à la main, écarte ses hommes et travaille seul le taureau. Ses passes lui valent à plusieurs reprises des ovations bruyantes. Puis il se place devant le taureau qui s’élance sur lui, tandis que l’animal se rue, la tête baissée, l’épée pénètre profondément. Le taureau commence à ploier sur ses jambes. Des applaudissements éclatent. L’enthousiasme est indescriptible, et, pour la première fois à Nimes, le public demande que l’oreille du taureau soit donnée au matador. Quinito la prend et l’envoie au public.

Le cinquième taureau, Esmeraldo, sort, il est réservé à Centeno. Il reçoit 6 piques, Manavez lui place de bonnes banderilles.

Centeno avec sa muleta exécute des passes régulières, très applaudies et s’élance pour frapper à volapié une estocade profonde. 

L’animal est atteint mortellement, il rend le sang par les naseaux. L’estocade est médiocre.

Les applaudissements n’en éclatent pas moins très nourris quand le taureau tombe inanimé.

Le sixième taureau, Espartero, gris fer, est réservé à Quinito. Celui-ci, très vaillant, reçoit l’animal avec sa cape, son travail est très applaudi. Le taureau est amené aux picadores qui le piquent avec persistance. L’animal est brave et fond sans hésitation sur les chevaux.

Les deux matadors pernnent eux-mêmes les banderilles aux applaudissements du public et piquent chacun deux paires excellentes. Après eux, Valencia en place une paire supérieure.

Quinito la muleta à la main, se présente seul à l’animal et après des passes très serrées et très applaudies, il donne d’abord deux pinchazos réguliers, puis termine la course par une profonde estocade qui amène la mort du taureau.

Des applaudissements répétés eu unanimes se font entendre. Le public se retire, lentement, enthousiasmé, et en commentant les péripéties de cette course dont il gardera le meilleur souvenir.

En effet, tout a été parfait, taureaux de belle prestance, vigoureux, braves ; matadors expérimentés, toréadors travailleurs et connaissant leur métiers, picadors supérieurs, etc.

Mais il convient de constater que le grand succès de cette journée de courses et pour Quinito, un matador élevé à la bonne école d’Espartero, qui brillera bientôt à côté des meilleurs matadors de Cartel.

Nous pouvons affirmer, sans crainte de démenti, nous qui avons vu plusieurs courses dans les principales plazas, que nulle part en Espagne, on n’a donné de courses plus belles, le nombre de taureaux de muerte mis à part.

En terminant ce compte rendu nous sommes heureux d’adresser nos félicitations les plus complètes de M. Fayot.

In LE PETIT MIDI, Nimes – 27 de Junho de 1893

21 DE MAIO DE 1894 - LISBOA: MAU TEMPO NA PRAÇA DE TOUROS DO CAMPO PEQUENO

 


Biblioteca nacional de España

Lisboa

La corrida suspendida el domingo 20 por causa de las lluvias, se celebró el lunes siguiente, con un día tan desagradable que hizo fuera escasa concurrencia.

Los toros pertenecían al señor don Carlos Augusto Marques, siendo las reses de peores condiciones que las presentadas en las dos corridas de su ganadería que se han celebrado en esta plaza.

CAVALLEIROS. — José Bento (de Araújo) y Fernando (de Oliveira) no pudieron lucirse porque no lo permitían las condiciones de las reses. El primero luchó con un animal de mucho sentido y des bastantes piés, siendo cojido en la suerte de gaiola por querer aprovechar, y le aconsejamos que desista de ejecutarla con los toros de tales condiciones.

Fernando estuvo bien en el quinto, citando y rematando todas las suertes; mas como el toro era blando, el público no apreció su trabajo como merecía. En el 10.º toro hizo poco, pero menos pudo hacer, siendo muy buenas las salidas falsas cuando intentó colocar banderillas.

MINUTO. — Fué encargado de banderillear al segundo toro. Le colgó á gaiola medio par; mete de nuevo los brazos y no clava y entra otra vez al cuarteo para colgar solamente otro palito, y cuando ya la presidencia había dispuesto el cambio de suerte, se obstina en parear y no lo consigue.

A este toro lo capeó algo movido con tres verónicas, una de frente por detrán y varios galleos.

Su faena de muleta en el toro tercero fué la siguiente. Con mucha valentía se acercó á la res, empezando con un buen cambio, pero la fiera le hizo una colada y esto le desconcertó, continuando con tres naturales, cinco de pecho y cuatro redondos algo movidos, para señalar una estocada á volapié.

En el sexto toro pidió el público que Minuto banderillease en silla; pero éste no accedió. Dejó dos pares abiertos á topa carnero, un quiebro citando en corto, otro par caido en la misma suerte y un quiebro á cuerpo limpio.

Pasando á este toro estuvo valiente, pero abusó mucho de los desplantes y pantominas, hincándose ante el bicho fuera de tiempo y quitando toda la seriedad que merecía la faena, que pudo ser mejor con menos pantominas.

En el 11.º toro, que era un cobardón, no pudo hacer nada bueno.

FAICO. — SE dispuso á banderillear á gaiola al toro 8.º, pero viéndose el diestro embrocado, se arrojó al suelo para evitar una cogida. Clavó después dos pares al quiebro, desigual el primero y abierto el segundo, y empeñándose en banderillear en esta suerte, cuando la res estaba quedada, citó dos veces sin que el bicho acudiera. Con un par á topa carnero, uno y medio quebrando y uno delantero al cuarteo terminó esta faena.

Pasó de muleta al cuarto toro con poca tranquilidad, empleando tres naturales, uno alto y cuatro de pecho. Después se enmendó algo y dió varios pases buenos, señalando una buena estocada.

En el octavo pasó mejor y fyé aplaudido; pero fué desarmado al simular la estocada.

El público pidió á los espadas que banderilleasen al último toro. Minuto no accedió y Faico clavó dos buenos pares al quiebro y uno magnífico al cuarteo. A esta res la capeó con cinco verónicas, dos muy buenas, un farol y una navarra.

De los banderilleros, Moreníto y Pulguita pusieron algunos buenos pares. Theodoro continúa mostrando voluntad y deseos de aprender. Cadete trabajador y haciendo todo lo posible por agradar al público. Todos en general bregaron mucho, pero con escaso conocimienrto.

Los forcados, regulares. — S.

In EL ARTE TAURINO, Sevilha - 27 de Maio de 1894

28 DE ABRIL DE 1893 – NÎMES: PERFIL DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO

 

Bibliothèque nationale de France

JOSÉ BENTO D’ARAUJO

Caballero en Plaza

José Bento d’Araujo est né à Lisbonne. Il fit ses débuts à Junquer (NOTA : Junqueira). Je ne citerai pas les courses où il a combattu, elles sont trop nombreuses.

Il eut le pied luxé en 1882, à Madrid, dans une chute de cheval. A Lisbonne en 1884, à Almada, à Villafranca en 1885, il est blessé aux jambes. A Lisbonne de nouveau, en 1888, il a six côtes enfoncées en luttant corps à corps avec un taureau. A Porto, en 1889, après avoir — sur la demande du public — banderillé à pied, il monte à cheval pour combattre à la javeline, est renversé et a les maxilaires fracturées d’un coup de corne.

C’est à cette course que la reine l’ayant mandé dans la loge, lui offrit toutes les bagues qu’elle portait aux doigts. Il a reçu encore comme présents princiers : une selle de très grande valeur offerte par la noblesse portugaise de Lisbonne, en en 1882, à Madrid, le roi Alphonse XII lui donna un superbe porte-cigares.

Il fut engagé en 1891 par la direction des arènes de la rue Pergolèse de Paris où il y est resté jusqu’à ce jour.

Ce caballero est universellement connu en Espagne et sa science de rejoneador est des plus profondes, des plus étendues. Son rôle consiste à planter au taureau des banderilles longues ou courtes, à cheval, en évitant bien entendu, les cornes. C’est un exercice très dangereux mais qui est rendu assez facile à (José) Bento d’Araujo par l’adresse de son cheval à ce genre de combat.

Nos lecteurs se rappellent sans doute le succès qu’il obtint le 7 août à la course Cara-Ancha, où un caballero en plaza paru pour la premiére fois dans les Arènes de Nimes.


In LA MISE À MORT, Nimes – 28 de Abril de 1893