18 DE OUTUBRO DE 1891 - PARIS: DESPEDIDA DE ÁNGEL PASTOR GÓMEZ COM MAIS ARTISTAS ESPANHÓIS E O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO

 


Bibliothèque nationale de France

THÉATRES

            Aux arènes de la rue Pergolèse:


            L'annonce des dernières courses avait attiré avant-hier un public plus nombreux encore que de coutume. Les taureaux étaient excellents et ont été vaillamment combattus par Angel Pastor (NOTA: Ángel Pastor Gómez, 1850-1900) qui faisait ses adieux au public parisien, chez lequel il laisse des regrets. Il a obtenu un succès bien mérité, qu'il a partagé, d'ailleurs, avec Valentin Martin, José Ruiz, José Bento de Araujo et les picadores.

            Dimanche prochain, vingt huitième course.

LINK SOBRE ANGEL PASTOR:

https://historia-hispanica.rah.es/biografias/35852-angel-pastor-gomez

In LE LIBÉRAL, Paris - 20 de Outubro de 1891

14 DE AGOSTO DE 1892 - PARIS: CORRIDA NA PRAÇA DO BOIS DE BOULOGNE COM OS MESMOS DE SEMPRE OU QUASE..

 
Bibliothèque nationale de France

COULISSES

            Demain dimanche, à trois heures, 14e grande course de taureaux aux arènes de la rue Pergolèse.

            Au programme:

            Mlle Maria Gentis, caballera en plaza; José Bento de Araujo, caballero en plaza; courses espagnoles avec José Alvarez, matador; banderillos (NOTA: banderilleros) et picadores; courses provençales avec le quadrille «fin de siècle» Lombros.

In LE FIN DE SIÈCLE, Paris - 12 de Agosto de 1892

18 DE SETEMBRO DE 1892 - PARIS: MAIS UMA CORRIDA COM ARTISTAS FRANCESES, ESPANHÓIS E O CAVALEIRO PORTUGUÊS JOSÉ BENTO DE ARAÚJO


 

Bibliothèque nationale de France

LES THÉATRES

            Olle! Olle! Tous les Parisiens de retour de villégiature se portent de plus en plus aux Arènes de la rue Pergolèse.

            Les courses de taureaux recrutent chaque jour de nouveaux amateurs et ce genre de spectacle s'implante définitivement chez nous.

            Il fallait voir, hier, la foule qui se pressait pour assister à la 25ème course. Tous les aficionados ont été satisfaits. Rien n'a manqué à leur bonheur: taureaux très excités et toreros agiles et hardis.

            Les picadores ont été désarçonnés à plusieurs reprises et sont immédiatement remontés en selle.

            Remigio Frutos et sa cuadrilla, José Bento d'Araujo, l'excellent caballero en plaza, et surtout le quadrille provençal de Marius Monnier, ont eu des passes heureuses et ont obtenu un vif et légitime succès. Pour ne pas empêcher les aficionados d'assister à la cavalcade, la direction des Arènes a décidé de faire relâche jeudi.

            La 26ème course aura lieu dimanche.

In LA COCARDE, Paris - 20 de Setembro de 1892

1894 - LISBOA: RETRATO DA TEMPORADA NA PRAÇA DO CAMPO PEQUENO

 
Biblioteca nacional de España

TOROS

            Durante el anõ corriente se han celebrado en la Plaza de Toros de Lisboa 28 corridas, en las que se lidiaron 332 toros.

            Tomaron parte en ellas los caballeros en plaza (Manoel) Mourisca, (Alfredo) Tinoco, (José) Bento de Araujo, (Fernando) Oliveira, (Manoel) Casimiro y (Adelino) Rapozo.

            Los espadas de cartel españoles que actuaron en las mencionadas fiestas fueron: Caraancha, Mazzantini,Valentín, Reverte, Jarana, Bonarillo y Litri, que  torearon en cada una uno; Guerrita, Fuentes, Quinito y Bombita, en tres cada uno; Minuto en cuatro, y Faico en seis.

            Banderillearon 16 banderilleros portugueses y 29 españoles.

            En tantas corridas no ocurrió desgracia alguna.

            El domingo próximo se verificará en la Plaza de Toros un nuevo espectáculo, que consistirá en la lucha de uno de los leones de Mr. Malleu con un toro de la vacada antigua de Mazpule.

In EL NACIONAL, Madrid - 5 de Dezembro de 1894

7 DE AGOSTO DE 1892 - NIMES: UMA EXCELENTE CORRIDA PARA TODA A GENTE...

 
Bibliothèque nationale de France

Vieux Carnet Taurin

"Midi Taurin" donnera dans tous ses numéros um compte-rendu des anciennes courses afin que ses lecteurs puissent faire la comparaison avec celles d'aujourd'hui nous commencerons par:

La Grande Corrida du Dimanche 7 Août 1892

            6 Toros de 5 ans de la Ganaderia du duc de Veragua combattus par Cara Ancha (1ère espada) Lobito (sobresaliente) et Jose Bento de Aranjo (NOTA: José Bento de Araújo) (cabalero en plaza) (NOTA: caballero en plaza).

            La course espagnole a eu le don, comme il était à prévoir d'attirer dans notre ville une grande quantité d'étrangers.

            Les trains arrivés dans la matinée de dimanche étaient bondés et plusieurs ont eu du retard à cause des voitures supplémentaires qu'il a fallu ajouter dans diverses stations.

            À une heure les portes de notre amphithéatre se sont ouvertes. les places non numérotées ont été vite occupées, et dès deux heures nos arênes présentaient un magnifique coup d'œil. Un peu avant l'ouverture de la course, il y avait autant de monde que pour une représentation gratuite

            À trois heures ½ M. le Maire et les adjoints prennent place dans la tribune officielle. Aux premières nous remarquons Mme. Le Mailler et M. le Préfet, M. le général commandant d'armes et M. le Trésorier payeur général et un grand nombre de notabilités.

            Lorsque M. le Préfet et M. le Maire sont entrés, le public les a fortement acclamés.

            Les Musiques des Touristes du Gard et des Enfants de Nimes se font entendre.

            À l'heure fixée, quatre heures moins le quart, une sonnerie annonce l'ouverture de la course.

            Deux aguazils à cheval se présentent devant les autorités, puis retournent au toril. Ils reviennent bientôt, précédent un cortège composé de six aguazils à pied; (José) Bento de Aranjs (NOTA: José Bento de Araújo), cabalero en plaza (NOTA: caballero en plaza), magnifiquement costumé et bien campé sur un cheval gris; Cara Ancha, son quadrille, les quatre picadors (NOTA: picadores), les mules et les muletiers.

            Ce défilé obtient un vif succès.

            Chacun prend vite sa place et la course commence.

            Le premier taureau, Calcetero (NOTA: Calcetero), noir et blanc, très ardent fait une brillante sortie. Le caballero en plaza, lui plante quatre javelines. Rendu furieux, il franchit la barricade et la démolit. Il reçoit deux autres javelines courtes. On fait une ovation à José Bento (de Araújo).

            Trois bonnes paires de banderilles lui sont placées par Carillo et Fuentes. Le simulacre de la mort est fait par Lobito, après neuf passes de muleta superbes. Le taureau est ramené chaque fois avec le manteau devant la sobresaliente par Cara Ancha avec beaucoup de maestria. L'enthousiasme est à son comble.

            Le troisième taureau, Volante, brun et blanc, sort bien, il est vif, il reçoit six coups de pique et trois paires de banderilles. L'animal devient mou et difficile à travailler.

            Lobito fait encore le simulacre de la mort.

                        Le quatrième taureau, Calabazo (NOTA: Calabaza ?), noir et moucheté est réservé à José Bento (de Araújo) qui lui plante avec beaucoup d'adresse six javlines (NOTA: javelines), applaudissements chaleureux. Cara Ancha banderille ensuite brillamment ce taureau par trois fois.

            Cara Ancha, après dix passes de muleta remarquables pose le simulacre. Des bravos chaleureux se font entendre. On crie: la mort ! La mort !

            Le cinquième taureau, Ciguèno (NOTA: Cigueño), jaune, non emboulé, se présente bien. Il tue un cheval et en met plusieurs hors de combat, reçoit quatre coups de piques et trois paires de banderilles.

            Le public crie avec insistance irrésistible ! la mort ! la mort !

            On passe une épée à Cara-Ancha, qui adresse un brindis aux autorités et tue la bête après huit passes de muleta avec trois estocades et quatre descabellos. Applaudissements et sifflets se font entendre. M. le Préfet se retire, et M. le Maire quitte également sa place.

            Le sixième taureau, Finito, noir, fond en sortant sur les picadors (NOTA: picadores) et les renverse, mais reçoit cinq coups de pique. Il est bien banderillé, avec trois bonnes paires par Carillo et Lobito. Cara-Ancha exécute de nombreuses passes magnifiques de muleta. Il estoque la bête d'un seul coup d'épée. De nombreux applaudissements se font entendre. En résumé, bonne course, bien ordonnée, et qui aurait été parfaite si les taureaux qui devaient être mis à mort avaient été piqués d'avantage.

            Cette course s'est terminée à 6 h. 30.

In MIDI-TAURIN, Nimes - 1 de Fevereiro de 1925 (jornal mensal durante o Inverno e semanário no Verão)

10 DE JULHO DE 1904 - VIZELA: «IMPORTANTE CORRIDA» COM ARTISTAS DE LISBOA E TOUROS DE BENAVENTE

 


10 DE JULHO

AS DATAS DA HISTÓRIA

10 DE JULHO DE 1904

Realiza-se pelas 17 horas, em Vizela, uma importante tourada, onde são corridos seis touros vindos de Benavente, sendo cavaleiro "o arrojado", escreve a imprensa da época, José Bento de Araújo e bandarilheiros Manuel Dos Santos, Luiz Homem, Ferreira Estudante, José Cecílio e Amadeu Sanches, todos da maior nomeada.

O cavaleiro José Bento de Araújo a farpear um touro numa corrida perto de Lisboa.
Hemeroteca Digital de Lisboa

In DIÁRIO DIGITAL DE VIZELA, Vizela - 10 de Julho de 2025

16 DE OUTUBRO DE 1892 - PARIS: CORRIDAS NA PRAÇA DO BOIS DE BOULOGNE SÓ AO DOMINGO...


 
Bibliothèque nationale de France

ÉCHOS

            L'administration des Arènes de la rue Pergolèse a l'honneur de prévenir le public que, jusqu'à la fin de la saison, il n'y aura plus de courses le jeudi. Elle compte en donner encore le dimanche jusqu'au 6 novembre inclus, elle fera venir les premières Espadas d'Espagne. Trente taureaux arriveront en deux fois d'ici quelques jours.

            Dimanche prochain, à deux heures et demie, grande course de taureaux.

            Au programme:

            Courses espagnoles avec Frascuelo et sa quadrilla; José Bento d'Araujo, caballero en Plaza; Mlle Maria Gentis, caballera en Plaza. Continuation des débuts des págadores africains qui ont obtenu jeudi dernier un immense succès. Ces toreros d'un genre spécial varient chaque fois leurs exercices et évitent le taureau... en se couchant dessous.


In LE FIN DE SIÈCLE, Paris - 12 de Outubro de 1892

25 DE SETEMBRO DE 1904 - MONDARIZ: O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO HOSPEDADO NO FAMOSO BALNEÁRIO DA GALIZA

 
Consello da Cultura Galega

RELACION

DE LOS HUÉSPEDES EXISTENTES EN EL HOTEL DEL ESTABLECIMIENTO EL EL DIA DE LA FECHA

D. Eduardo de Castro

Dr. Mello

D. Manuel de la Huerta

— Alfred Haensel, señora é hija

— Augusto César Abreu Nunes

— Ramón Vazquez de Parga

— Joaquín de Lelasco é hijo

— Jenaro L. Osorio, señora, dos hijos y doncella

— Enrique Barrier y señora

— José Bento d'Araujo

— Augusto Alves da Silva

NOTA:

O cavaleiro José Bento de Araújo conhecia a Galiza e aí efectuou várias corridas. 

O «Balneario de Mondariz» é um estabelecimento de luxo criado em 1873, que continua em actividade.

A sua evolução (narrada no excelente trabalho «Historia del balneario de Mondariz hasta 1936» de del Castillo Campos, María Jesús) pode ser consultada no portal da Universidad Complutense de Madrid:

https://produccioncientifica.ucm.es/documentos/5d1df5ff29995204f765e3c0

ou aqui:

https://www.balneariomondariz.es/

In LA TEMPORADA EN MONDARIZ, Pontevedra - 25 de Setembro de 1904

1 DE AGOSTO DE 1893 – NIMES: O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO DÁ DOIS PARES DE ESTALOS A UM JORNALEIRO…

 
Bibliothèque nationale de France

COGIDAS

            À la suite d'un entrefilet paru dans un de nos confrères de la presse de Nimes, le cavallero (NOTA: caballero) en plaza Bento de Aranjo (NOTA: José Bento de Araújo) se jugeant offensé par ces lignes, s'est porté à des voies de fait sur le rédacteur supposé. D'après le Petit Midi, procès-verbal aurait été dressé contre (José) Bento (de Araújo). Nous sommes étonné(s) que ce dernier se soit livré à un acte de violence, lui qui était à Paris d'une courtoisie peu commune et d'un tempérament très calme. Aussi réservons-nous nos appréciations sur l'incident jusqu'à ce que le jugement à intervenir établisse les responsabilités.


In LE TORERO – Paris – 6 de Agosto de 1893

NOTA: O complemento de informação pode ser consultado aqui:

https://corridasportugalespanafrance.blogspot.com/2024/10/1-de-agosto-de-1893-nimes-o-cavaleiro.html

28 DE MAIO DE 1893 – NIMES: MAIS UMA CORRIDA COM ARTISTAS IBÉRICOS

 


O cavaleiro José Bento de Araújo em Nimes.
FOTO: Bibliothèque nationale de France

GARD

          NIMES. — La course d'aujourd'hui. — À en juger par le nombre considérable de places retenues et demandées du dehors et par l'affluence dans les hôtels on peut s'attendre à voir nos Arènes garnies comme aux jours de grandes fêtes tauromachiques.

            Ainsi que nous l'avons dit, rien n'a été négligé par la direction pour assurer la complète réussite de cette représentation taurine qui se présente sous les plus favorables auspices.

            Les notes biographiques qu'on nous a communiquées sur les matadors El Ecijano et Tortero, les rensignements que nous possédons sur les toreros composant les quadrilles et les picadors, la belle prestance et l'allure franche et vigoureuse des taureaux sont autant de garanties incontestables de succès.

            Si nous ajoutons à cela les brillants exercices du caballero en plaza, M. (José) Bento (de Araújo) qui nous ménage, parait-il, une grande surprise au cours de la course, on conviendra qu'il est difficile de grouper de meilleurs éléments.

            Au sujet des taureaux dont le bel aspect a séduit tous ceux qui les ont vus, notre ami Crespon a eu l'heureuse idéen de les photographier par groupes de trois, dans leur corral de la rue Henri IV.

            Quoique d'humeur peu pacifique, les fauves se sont, semble-t-il, prêtés d'assez bonne grâce à cette opération. Les épreuves sont très bien réussies et, chose bizarre, on voit au premier plan — c'est le hasard qui l'a voulu ainsi — les deux taureaux de mort, c'est-à-dire ceux qui ont été marqués pour être combattus à l'espagnole. Nombre de curieux ont défilé hier devant ces photographies qui sont exposées, ainsi que les banderilles offertes par des afficionados nimois, dans la salle des dépêches du Petit Marseillais.

            Il ne nous reste plus qu'à souhaiter pour aujourd'hui un beau soleil, seul décor qui convienne à la masse imposante de notre amphithéatre romain et au spectacle lui-même.

            Mesures de sécurité. — Le maire, en vue de l'affluence aux abords des arènes, vient de publier l'arrêté suivant:

            Vu la nécessité de veiller à la sureté et à la commodité du passage des piétons sur la voie publique et de prévenir les accidents qui pourraient résulter de la circulation des voitures au milieu d'une foule nombreuse,

            Arrêté: Article 1er. — La circulation des voitures, charrettes et autres véhicules, sera interdite à l'occasion de la grande course de taureaux, le dimanche, 28 mai courant, de une heure à 8 heures du soir, sur le boulevard des Arènes (côté de la maison d'arrêt) entre l'angle du palais de justice et le café de la Bourse;

            Article 2. — M. le commissaire central de police est chargé de l'exécution du présent arrêté.


In LE JOURNAL DU MIDI, Montpellier – 28 de Maio de 1893


Voici d’ailleurs le programme détaillé de cette course :

Dimanche 28 mai 1893, à 3 heures ¾

Gran corrida espanola de 6 toros de 5 ans, provenant de la ganaderia d’Alcas, combattus par les matadores de cartel : Juan Jimenez (a) El Ecijano et Jose Rodriguez (a) Pepete, et le caballero en plaza Jose Bento d’Araujo.

Composition des cuadrillas. — Matadores : Juan Jimenez «El Ecijano» ; Jose Rodriguez «Pepete».

Banderilleros. — Jose Martinez Pito ; Juan Rodriguez Mogino Chica ; Eduardo Albazan Morenito ; Domingo del Campo Dominguin ; José Perez Califo ; Salvador Aparicio El Albanel ; Domingo Almanso El Islino ; Ramon Bosch Ramonet.

Picadores. — Gervasio Ruiz tres Cales ; José Pino ; Felipe Molina Tellillas ; Eduardo Blanc Rinones.

Alguazils, monosabios, areneros, vaqueros, trains de mulets, cabestros.

Brillant orchestre. Des musiciens spéciaux exécuteront les sonneries espagnoles.

Ordre de la course :

1er toro. — (Papelero), caballero El Ecijano et cuadrilla.

2e toro. — (Carbonero), picadores Pepete et cuadrilla.

3e toro. — (Negociante), picadores El Ecijano et cuadrilla.

4e toro. — (Guindo), caballero Pepete et cuadrilla.

5e toro. — (Criminal), picadores El Ecijano et cuadrilla.

6e toro. — (Pollero), Picadores Pepete et cuadrilla.

Les taureaux seront emboulés pour le travail du caballero et des picadores et désemboulés séance tenante pour le travail des cuadrillas.

Les deux derniers taureaux seront combattus à l’espagnole.

Après le 3e taureau 20 minutes d’entr’acte.

Prix des places : Premières numérotées, 15 francs ; Secondes numérotées, 10 francs ; Toril, 5 francs ; Amphithéatre, 3 francs.

PRAÇA DO CAMPO PEQUENO, LISBOA - UMA HISTÓRIA DAS CORRIDAS À ANTIGA PORTUGUESA

 


Praça de touros do Campo Pequeno
FOTO © Arquivo fotográfico da CML

As Grandes Galas

        A realização de corridas de toiros, designadamente as denominadas "de Gala à Antiga Portuguesa" inseriu-se, com frequência, nos programas de comemorações de datas festivas da nossa história, ou foram integradas nos programas sociais das visitas de chefes de Estado a Portugal. Em várias ocasiões, os coches do Museu Nacional rolaram na arena de Lisboa, participando nas reconstituições históricas das célebres corridas reais do século XVIII, recordando o fausto da corte de D. João V.

        O reinado de D. Carlos (1889-1908), durante o qual ocorreu a inauguração da Praça de Toiros do Campo Pequeno, foi marcado por uma intensa actividade diplomática, materializada entre outras realizações, por visitas oficiais do monarca português a países europeus e a consequente retribuição dessas visitas, por parte de reis e Presidente da República.

        A tradição de obsequiar com uma corrida de toiros, "de Gala à Antiga Portuguesa" os Chefes de Estado que visitam o nosso país vem, infelizmente, perdendo peso nos respectivos programas oficiais, sobretudo após o golpe militar de 25 de Abril de 1974.

        Ao comemorar-se o quarto centenário do Descobrimento do Caminho Marítimo para a Índia, o Real Clube Tauromáquico Português organizou uma faustosa Corrida de Gala no Campo Pequeno, que constitui uma das manifestações de júbilo popular com que os portugueses recordaram o feito de Vasco da Gama.

        Deslumbrante, segundo testemunhos da época, foi a corrida realizada a 6 de Abril de 1903, por ocasião da visita de Eduardo VII de Inglaterra. Em praça estiveram os cavaleiros José Bento de Araújo, Fernando de Oliveira, Manuel Casimiro, Joaquim Alves, Simões Serra e Eduardo Macedo, bem como os bandarilheiros Jorge Cadete, José Martins, Telles Branco, Manuel dos Santos e Tomás da Rocha e, ainda, dois grupos de forcados.

        Em fausto e brilho igualaram-se as corridas realizadas a 11 de Dezembro de 1903, de homenagem a Afonso XIII, de Espanha, e as de 26 de Maio e de 28 de Outubro de 1905, em honra do Imperador Guilherme II da Alemanha e do presidente Loubet, de França, respectivamente.

        Apenas 12 dias tardaram os aficionados lisboetas em comemorar taurinamente a implantação da República, tendo para o efeito organizado, a 17 de Outubro de 1910, uma corrida em que participaram os cavaleiros Eduardo Macedo e Morgado de Covas e o matador espanhol Agustín Garcia "Malla". Seis dias depois, realizava-se no mesmo cenário uma corrida em benefício dos familiares das vítimas dos acontecimentos do dia 5 de Outubro. Nela participaram os cavaleiros João Marcelino, José Bento de Araújo, Manuel Casimiro, Adelino Raposo, Eduardo Macedo, José Casimiro e Morgado de Covas, que lidaram um curro de Emílio Infante da Câmara.

        Sidónio Pais, um dos Presidentes da República que maiores multidões arrastou, teve também uma corrida em sua homenagem, a 12 de Maio de 1918, na qual, com toiros de João Coimbra, se apresentaram os cavaleiros Morgado de Covas, Adolfo Machado, Rufino da Costa, Francisco Bento e Ricardo Teixeira. Cerca de dois anos depois, a 16 de Maio de 1920, no mesmo dia (e à mesma hora?) que José Gomez Ortega "Gallito" morria em Talavera de la Reina, nos cornos de "Bailador", realizava-se no Campo Pequeno uma corrida de homenagem do Presidente da República, António José de Almeida.

        A última das grandes corridas em honra de um Chefe de Estado terá sido a realizada a 15 de Maio de 1973, quando o Presidente da República Federativa do Brasil, Emílio Médici, visitou oficialmente o nosso país. Recordemos o cartaz: cavaleiros Manuel Conde, José Mestre Baptista, Alfredo Conde, Luís Miguel da Veiga, Fernando Andrade Salgueiro e Frederico Cunha, os forcados de Santarém e de Montemor e toiros de Emílio Infante da Câmara.

        Várias entidades, sobretudo associações de beneficência, organizaram aqui espectáculos que constituíram extraordinários lances de filantropia e generosidade humana, que chegaram à dádiva mais sublime ? a da vida ? como noutro passo se relatará. São marcos dessa generosidade as corridas organizadas pela Assistência Nacional aos Tuberculosos, pela Liga dos Antigos Combatentes e pela Liga Portuguesa Contra o Cancro, a primeira no princípio do século XX, a segunda e a terceira nos anos sessenta e setenta. Todas elas convergiam numa característica comum: a dádiva desinteressada de artistas e ganaderos.

        Na segunda metade do século destacam-se ainda as corridas organizadas pela Casa da Imprensa, em que alternavam as máximas figuras do momento, em Portugal, Espanha e México, as da Casa do Pessoal da RTP e a corrida da Rádio, da responsabilidade do Programa "Sol e Toiros" da RDP. Além de inesquecíveis êxitos sob o ponto de vista social, algumas destas corridas proporcionaram resultados cuja ressonância ultrapassou gerações. Quem poderá esquecer as grandes faenas de João Branco Núncio, as competições entre os cavaleiros José Mestre Baptista, Luís Miguel da Veiga, José João Zoio e os rojoneadores espanhóis Álvaro Domecq (filho) e Manuel Vidrié, ou a explosão de entusiasmo provocada pelo cavaleiro João Moura, entre 1976 e 1986? E as faenas de matadores como Diamantino Vizeu, Manuel dos Santos, Francisco Mendes, José Júlio e Amadeu dos Anjos, ou dos espanhóis António Chenel "Antoñete", Juan Garcia "Mondeño", Paco Camino, Diego Puerta ou Pedro Moya "El Niño de la Capea"? (este na Corrida da Imprensa de 1983). E tantos e tantos momentos protagonizados por forcados, que terão salvo da monotonia e do fracasso outras tantas corridas?, como foi o caso do grupo dos Amadores de Montemos, capitaneados por Joaquim José Capoulas, na corrida da Liga Contra o Cancro, em 1965, ao pegarem de cernelha cinco toiros de Manuel e Mário Vinhas!

        Registe-se ainda outra curiosidade: em 20 de Abril de 1919, sob a gerência do empresário Segurado e a exemplo do que por vezes também se praticava em Espanha, foi a arena da monumental lisboeta dividida em duas, lidando-se toiros, simultaneamente, em ambas metades.


Dezembro de 1903 - O cavaleiro José Bento de Araujo (à esquerda) na corrida de homenagem a D. Afonso XIII.
FOTO © Arquivo fotográfico da CML

In CAMPO PEQUENO, Tauromaquia, História

https://www.sagrescampopequeno.pt/tauromaquia/historia/as-grandes-galas


3 DE JUNHO DE 1906 - LISBOA: BENEFÍCIO DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NA PRAÇA DO CAMPO PEQUENO

 

Biblioteca nacional de España

ESPAÑA TAURINA

Información

            En la plaza de Campo Pequeño, de Lisboa, se han organizado: para el día 3 de Junio, el beneficio del caballero (José) Bento de Araujo, y para el 10 del mismo mes, el del banderillero Manuel dos Santos.

C.

In ESPAÑA NUEVA, Madrid - 11 de Maio de 1906

2 DE AGOSTO DE 1891 - PARIS: 11.ª CORRIDA COM ARTISTAS DE ESPANHA, FRANÇA E PORTUGAL

 


Bibliothèque nationale de France

Les Théatres

            Dimanche prochain 2 août à 3 heures 11e grande course de taureaux aux arènes du Bois de Boulogne. Le programme est des plus alléchants: Mlle Maria Gentis et José Bento de Araujo; Valentin Martin; débuts de Lesaca et sa quadrille; les picadores. Courses provençales avec Le Pouly de Beaucaire et son quadrille. Un amateur français piquera un taureau à la mexicaine. En volà plus qu'il ne faut pour amener le public aux arènes.

In LA COCARDE, Paris - 1 de Agosto de 1891

1896 - MADRID: CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NO «GRAN DICCIONARIO TAUROMÁQUICO»

 
Biblioteca nacional de España

APUNTES TAURINOS

            GRAN DICCIONARIO TAUROMÁQUICO. — Hemos recibido el cuaderno séptimo de esta importantísima obra, que continúa obteniendo la aceptación más general y más merecida.

            La lectura de este cuaderno (y la del anterior que oportunamente llegó á nuestro poder), es tan interesante como curiosa; y en cuanto á ilustraciones, magníficamente hechas al fotograbado, he aquí las que adornan el texto:

            Suertes de descabellar, al alimón, de farol, de frente por detrás, de gadear (NOTA: jadear?) ; maneras de embarbar, embolar y desencajonar; el encierro y la escuela de tauromaquia. (Macías.) División de plaza, empeño de á pie y el moro Gazul alanceando. (Goya.) Alegoría sevillana. (Rivero.) Escogiendo una corrida. (Diez.) Corridas reales en 1878. (Moreno Rodríguez.) Modo de enlazar. (Lámina de 1804.) Muerte á metisaca. (1790.) Caballeros rejoneando. (1804. y éposa actual.) Fiestas reales en la Plaza Mayor de Madrid. (1803 y 1833.) Retratos de los diestros Lavi, Ponciano Díaz, Desperdicios, Conejito, Pipa, (José) Bento d'Araujo, Valdemoro, Barbi, Bocanegra, Fonseca, Galea y Fuentes; de los escritores y aficionados Estébanez Calderón, Duarte, Egos, Pas, Moratín, Fierro, Figueiredo y Franqueza, y escudos y tipos de Albacete, Cáceres, Cádiz, Ciudad Real, Córdoba, Jaén, Madrid, Navarra, Salamanca, Sevilla y Zaragoza.

In EL HERALDO DE MADRID, Madrid - 22 de Setembro de 1896

JULHO - AGOSTO DE 1917 - CASCAIS: BENEFÍCIO DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NA ÚLTIMA CORRIDA DA SUA LONGA CARREIRA

 
O cavaleiro José Bento de Araújo
IMAGEM FABRICADA PELA IA A PARTIR DE UMA FOTO DE RUI ARAÚJO

NOTAS TAURINAS

José Bento de Araujo

Este apreciado artista, gloria do toureio a cavallo, promove n'um dos proximos domingos, na praça de Cascaes, uma corrida em seu beneficio, que será revestida dos melhores elementos. Entre elles, sabemos já tomarem parte os seus distinctos collegas Manuel e José Casimiro.

Querido, como é, do nosso publico, auguramos-lhe uma enchente completa.

In O DIA, Lisboa - 13 de Julho de 1917

28 DE JULHO DE 1892 - PARIS: ARTISTAS ESPANHÓIS, FRANCESES E CAVALEIRO PORTUGUÊS PARTICIPAM NA CORRIDA DE DESPEDIDA DE MARIUS MONNIER

 
Bibliothèque nationale de France

COURRIER DES THÉATRES

            Aujourd'hui jeudi, à trois heures, dixième grande course de taureaux aux arènes de la rue Pergolèse.

            Au programme:

            Mlle Maria Gentis, caballera en plaza; José Bento d'Araujo, caballero en plaza; courses espagnoles avec Francisco Granja et Juan Rippoli, matadors; Raphaël Perez, Ramon Bosch, Salvador Fontanet, José Fuello, Angel Adrada, banderilleros; Tres Cales, Baolero, picadores.

            Courses provençales pour les adieux de Marius Monnier, et son quadrille.


In LE PETIT PARISIEN, Paris - 28 de Julho de 1892