1996 – LISBOA : FRANCISCO BENTO DE ARAÚJO, FILHO DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO, NO LIVRO «UM SÉCULO DE TOUREIO EQUESTRE EM PORTUGAL» DE MANUEL NASCIMENTO VASQUEZ BULHOSA

 



In «UM SÉCULO DE TOUREIO EQUESTRE EM PORTUGAL», Manuel Nascimento Vasquez Bulhosa, Edição do Autor, Lisboa, 1996.

NOTA DE RUI ARAÚJO

A foto que ilustra este perfil no livro «UM SÉCULO DE TOUREIO EQUESTRE EM PORTUGAL» não é a do cavaleiro Francisco Bento de Araújo. É a de seu pai, José Bento de Araújo.

O cavaleiro José Bento de Araújo foi, por exemplo, tema de capa da revista espanhola SOL Y SOMBRA (Madrid) no dia 26 de Novembro de 1903 (https://bibliotecadigital.jcyl.es/bdtau/es/catalogo_imagenes/grupo.do?path=10104620 ), precisamente com a foto que o livro em português publicado em 1996 identifica erradamente como sendo a do seu filho.

É esta foto que foi erradamente reproduzida no livro.

Eis uma foto inédita do cavaleiro Francisco Bento de Araújo:

FRANCISCO BENTO DE ARAÚJO
FOTO :  © Rui Araújo

VER OUTRA FOTO DE FRANCISCO BENTO DE ARAÚJO:

FRANCISCO BENTO DE ARAÚJO : https://corridasportugalespanafrance.blogspot.com/2016/09/8-de-agosto-de-1908-rio-de-janeiro.htm

O cavaleiro Francisco Bento de Araújo também actuou fora de Portugal Continental (Angola, etc.).

13 DE SETEMBRO DE 1891 – PARIS : O RELATO EXAUSTIVO DE UMA TOURADA NA PRAÇA DO BOIS DE BOULOGNE

 


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Chronique Théatrale

Voilà longtemps que j’ai envie de vous entretenir de la Plaza de Toros, car voilà longtemps que je passe des après-midi aussi émouvantes qu’agréables, dans ces gigantesques arènes qui ne peuvent être comparées qu’aux amphithéatres romains de Nîmes et d’Arles.

            Lá, point de cénacles littéraires qui soutiennent la pièce la plus imparfaite, point de coteries qui fassent crouler l’œuvre la plus méritoire ; mais le public, le vrai, qui applaudit, qui délire ou qui proteste, siffle et commande rendant plus saisissante cette pensée d’Amédée Achard : « Au cirque il n’y a qu’un maître, le peuple. La République règne et gouverne dans l’enceinte. »

            Voilà à mon avis, et n’en déplaise à mon éminent confrère du Temps, le véritable spectacle d’été, le seul capable de nous reposer des énervements de la saison théatrale, et de rendre, par la vue du courage et de l’adresse aux prises avec la force brutale, un peu de fermeté à nos nerfs ébranlés par les mièvreries de la littérature moderne.

            Je veux vous faire le récit succinct de la journée d’hier et je compte même vous donner chaque semaine une physionomie rapide des courses de la veille. Ne craignez point de me voir tomber dans d’éternelles redites : ici, le grand acteur, celui qui met en branle tous les autres artistes, ne connaît point de rôle par cœur ; d’ailleurs à quoi lui servirait cette vaine science, puisqu’on l’abat au sortir de l’arène.

            Après le grand défilé et la présentation des cuadrillas qui se font chaque dimanche avec tout le cérémonial usité dans les courses royales de Madrid, les trompettes font retentir les voûtes sonores de la Plaza de leur son aigu et le premier taureau bondit dans l’arène. Malgré sa race et sa force apparente, le premier combattant ne présentait pas les qualités requises pour fournir une bonne course. Les mouchoirs s’agitent, les sifflets retentissent et bientôt de toutes parts ce n’est qu’un cri : « otro toro ! » Toujours magnifique, la direction de la Plaza envoie les cabestros (vieux bœufs dressés, auxquels obéissent les taureaux) rechecher le fuyard et donne immédiatement une autre bête qui après avoir bourré les picadores et chargé les toréadors périt conventionnellement sous l’estocade d’Angel Pastor.

            Cet Angel Pastor est avec Valentin Martin un des plus habiles matadores qu’il nous ait encore été donné d’applaudir aux arènes du Bois-de-Boulogne. Grand, bien découplé, il possède au plus haut point cette allure noble et fière qui est une des qualités inhérentes à ses compatriotes. Les jeux de la cape n’ont point de secrets pour lui et il manie la muleta avec autant de grâce que d’adresse, se faisant de ce petit morceau d’étoffe écarlata un véritable bouclier.

            Dans la course suivante le succès a été partagé entre (José) Bento de Araujo, si gracieux et si bien en selle sur son superbe genet d’Espagne, et le matadore (NOTA : matador) Mateito ((NOTA : Mateíto) dont la hardiesse est vraiment remarquable.


En général, les taureaux étaient hier assez bénévoles. Les deux derniers cependant ont permis au caballero en Plaza d’accomplir des prodiges de témérité et à Angel Pastor de planter les banderilles assis sur une chaise avec une habileté et une audace qui lui ont valu des applaudissements frénétiques.

            Entre chaque course, l’orchestre fait entendre de ces jolis chants d’Espagne qui vous transportent tout à coup dans la patrie des sérénades et des danses folles et qui laissent dans nos âmes un peu de cette poésie que dégage à nos yeux tout ce qui nous vient de l’autre côté des Pyrénées.


In LE BONHOMME FRANÇAIS, Paris – 13 de Setembro de 1891

27 DE AGOSTO DE 1893 – MARSELHA : CAOS TOTAL NA PRAÇA DE TOUROS DEPOIS DA BRILHANTE ACTUAÇÃO DO CAVALEIRO PORTUGUÊS…

 


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Troubles à Marseille

            On télégraphie de Marseille : des incidents tumultueux se sont produis cet après-midi aux arènes du Prado, où avait lieu une seconde course espagnole.

            Après un réel succès obtenu par le caballero en plaza (José) Bento de Araujo, les matadors (NOTA : matadores) Fuentes et Gavira avaient à courir des taureaux vicieux ayant déjà paru en public.

            Les matadors (NOTA : matadores) ont mécontenté le public par l’insuffisance de leur jeu.

            Les deux premiers taureaux ont été mis à mort après de grandes difficultés.

            Gavira, chargé de tuer le troisième, fut obligé d’y revenir jusqu’à cinq fois.

            L’animal se refusa à l’estocade ; devant cette boucherie, le public cria assez ! mais la bête était blessée et devait tomber dans l’arène.

            Enfin le coup mortel fut donné au milieu du plus grand tumulte.

            Le public a démoli les banquettes, les chaises, les planches ; des pierres même ont été lancées dans l’arène, mettant en fuite les toréadors.

            Quelques individus ayant pénétré dans la piste, ont entassé en un clin d’œil les chaises et les débris de bois auxquels ils ont mis le feu sur différents points.

            Par les soins de la police, ces petits bûchers ont été promptement éteints.

            La gendarmerie à pied et à cheval est intervenue et a fait évacuer les arènes.

            Quelques individus, les plus bruyants ont été arrêtés.

            À 7 heures le calme était rétabli.

In LA VIGIE ALGÉRIENNE, Argel – 29 de Agosto de 1893

28 DE MAIO DE 1893 – NIMES : UMA TOURADA COM MUITO CALOR E UM DESFECHO INESPERADO…



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 INFORMATIONS

            NIMES. — Hier, a eu lieu, aux Arènes, en présence de 20,000 spectateurs, une grande course de taureaux espagnole avec deux cuadrillas dirigées par deux matadores espagnols, Tortero et El Ecijano, quatre picadores et le caballero en plaza (José) Bento de Araujo.

            Au cinquième taureau, les spectateurs ont réclamé la mort du taureau avec persistance. Les matadores ont dû s’exécuter. Armés d’une épée, ils ont tué les deux derniers taureaux aux applaudissements de la foule. La recette a atteint près de 60,000 francs.

            Procès-verbal a été dressé contre les deux matadores.


In LE BIEN PUBLIC, Dijon – 31 de Maio de 1893

1 DE MAIO DE 1893 – NÎMES: INÍCIO DA TEMPORADA COM TOUREIRO ESPANHOL, CAVALEIRO PORTUGUÊS E “FORCADOS” AFRICANOS

 


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PLAZA DE TOROS

NIMES

            Le premier toro porte le fer et la devise de Hernan. Puissant de forme, bien armé, châtain brûlé, il fait une sortie vigoureuse, mais son ardeur tombe aussitôt. Pepe Hillo le salue de deux véroniques et de quelques pointes de capes (largas) auxquelles l’animal répond à peine. Trois paires de banderilles piquées par Luiz et Gonzalito ne peuvent parvenir à exciter l’ardeur morte de ce paisible ruminant. Pepe prend la muleta et, après quelques passes variées, termine par un volapié marquant une bonne estocade.


            On salue d’applaudissements l’apparition de (José) Bento (de Araújo) , aussitôt sort le second animal, il prend une javeline du cavalier en place, mais dédaigne bientôt son tourbillonant adversaire pour s’attacher à la poursuite de gens à pied. (José) Bento (de Araújo) insiste, le dédain de l’animal le pousse à commettre des imprudences, et peu s’en faut que le fauve agacé ne fasse un mauvais parti à la monture. Tant mieux, nous en sommes quittes pour la peur. Gonzalito prend bravement la cape, passe trois fois l’encorné et le renvoie à Pepe-Hillo qui le reprend dans un travail de cape admirable. Le matador s’avance ensuite la muleta à la main. Plusieurs passes naturelles, une en rond (redondo), une de poitrine (de pecho) sont les préliminaires d’une seconde estocade bien signalée (applaudissements).

            Mais voici que s’avancent les Pegadores nègres, en costume de matelot, ils se tiennent dans une façon de navireen toile peinte, armés de javelines, ils attendent la sortie du toro qui ne tarde pas à paraître. La brute s’élance contre eux, mais criblée de javelines, elle fait demi-tour et devient méfiante, c’est alors que ces vrais fantoches s’approchent de biais, l’un après l’autre, et l’animal ahuri est percé d’autres javelots. Lorsqu’il veut foncer, les caricatures se jettent à terre, et la bête dans son élan ne peut les saisir. Cette partie de la course a, pendant un moment, amusé le public ; je connais deux graves sénateurs qui, malgré leurs haussements d’épaule, ne pouvaient s’empêcher de s’esclaffer de rire.

            Les Pegadores reparaissent pour le quatrième toro, petit Banuelos, ils sont accueillis par de vigoureux et unanimes sifflets, Bento Leal fait un saut à la perche qui passe inaperçu ; c’est alors que les nègres essaient de faire une pega ; les malheureux noirs font tout ce qu’ils peuvent pour plaire. L’un d’eux appelle le toro, le saisit adroitement par les cornes et se jette entre les deux pointes, pendant que les trois autres se suspendant au cou de l’animal, cherchent à l’immobiliser. Les sifflets continuent, décidément le public n’aime pas ces jeux grossiers.

            Paraît le cinquième toro, autre Banuelos, vif ; il reçoit six javelines de (José) Bento (de Araújo), dont deux courtes. Pepe le passe de front par derrière (frente por detras) et avec son frère Luis, chacun tenant un bout de cape, le capent à deux (el Alimon). Pepe prend la muleta, et après quelques passes naturelles faites en courant sur cet animal désordonné, signale encore une bonne estocade.

            Voici le sixième toro, il est de Hernan, beau type d’andalou, fort et puissant, admirablement armé. Le jeu de Pepe-Hillo se révèle ici comme celui d’un bon torero, excellentes véroniques, faites avec sérénité sans mouvement des pieds, brillantes navarraises ; le public froid jusqu’alors, s’anime et applaudit. Le diestro prend les banderilles, il pique d’une première paire de côté le toro près de la barrière (sesgo). Gonzalito profite du mouvement fait par la brute pour piquer au relancé. Le public commence à s’allumer ; on applaudit à outrance deux autres paires de banderilles piquées au sesgo.

            Pour les connaisseurs, cette façon de piquer est l’une des plus difficiles et des plus appréciées, car à ce moment le toro tient la défensive. Pepe prend la muleta, après de remarquables passes faites de près et dans les règles, il frappe son toro d’une magnifique estocade haut la main et al encuentro (à la rencontre).

            Le public, enlevé, lui fait une ovation méritée.

APPRÉCIATIONS

            Au point de vue de la course en elle-même, on ne peut bien juger des qualités et des défauts du bétail. Nous ne parlerons pas des toros destinés aux pegadores ; ceux piqués par le cavalier en place, passent au jeu espagnol avec toutes leurs facultés. Ils portent haut, sont coureurs et désordonnés, graves défauts qui rendent même la lutte impossible parfois. Le quatrième toro, par exemple ; difficile à fixer pour la muleta, prouve rigoureusement ce que nous avançons. Il doit paraître sous peu, un petit volume Toros et Toreros, qui fera comprendre mieux que nous ne pourrions le faire, les conditions dans lesquelles doit se présenter un animal pour la difficile et dangereuse suerte de muleta. Aussi les deux toros désignés pour servir au quadrille, ont-ils été de beaucoup mieux travaillés, malgré que le premier fut de tempérament peu batailleur ! Le sixième toro, de belle encolure, admirablement armé et de poids, s’est montré bon à la cape, mauvais à la banderille, c’est-à-dire ne répondant pas à l’appel et bien à la muleta. Le bétail de Hernan était plus fort que celui de Banuelos. En somme, toros réguliers.


            (José) Bento de Araujo magnifique et excellent écuyer, s’est fait applaudir au second toro ; bête vive et alerte, telle qu’il la fallait pour ce jeu spécial ; son premier toro, en revanche n’a pu faire valoir les qualités du vaillant rejoneador.

            Pepe-Hillo est un vrai matador doublé d’un bon torero. Les largas faites au premier toro étaient gracieuses, les véroniques avec lesquelles il a reçu le dernier toro étaient faites avec art en usant des bras seulement et d’une flexion de la partie supérieure du corps, les pieds immobiles, ce qui fait le mérite et le style de ces belles passes. Les navarraises à ce même toro étaient vives et brillantes. Si nous jugeons ses banderilles, nous dirons qu’il est vraiment dommage qu’on ne les ait pas appréciées à leur juste valeur ; en Espagne, deux paires comme celles qu’il a piquées, auraient soulevé une explosion d’enthousiasme. Au sesgo ! une des plus difficiles et des plus dangereuses suertes de banderilles ; nous expliquons plus haut pourquoi. Mais où Pepe-Hillo est supérieur, c’est dans sa façon de se placer pour l’estocade. A une longueur d’épée, bien profilé sur la corne droite, il attaque dans toutes les règles et porte des coups heureux. Se arranca en corto et por la derecha, disait certain aficionado que je connais bien. L’estocade signalée au sixième toro, portée haut la main, al encuentro, c’est-à-direen citant le toro et en allant sur lui, est du plus grand mérite. Il est malheureux pour ceux qui aiment voir un toro bien tué qu’il n’ait eu qu’une banderille en main à ce moment-là !

            Gonzalito est un intelligent peon (homme à pied) en même temps qu’un torero achevé. Très bien aux banderilles. Il a vivement capé le quatrième toro et s’est attiré des applaudissements mérités. Luis bien aux banderilles.

            Quelle note triste doonait ce toril avec ses gradins vides, ces places qui semblent infiltrer au cœur de ceux qui croient s’y reposer, la passion taurine dans ce qu’elle a de plus pittoresque !

            Nous ne reviendrons pas sur toutes les critiques qui ont été faites par nos confrères ; M. Fayot, qui est désireux de plaire au public nimois, a déjà opéré toutes les réformes que l’expérience d’une première course lui a suggérées.


Le spectacle qui avait manqué d’unité et qui n’avait présenté qu’une série de hors-d’œuvres, va devenir ce qu’il doit toujours être : une course dans laquelle ne paraîtront que le caballero en plaza, la cuadrilla et les picadores, la vrai corrida enfin !

            Les pegadores qui avaient jeté la note triste et grotesque sont supprimés et remplacés par deux picadores qui ont déjà fait leurs preuves en Espagne, l’un d’eux Manuel Gonzalez (Baulero) a combattu dans la cuadrilla de Lagartijo.

            Les afficionados pourront retrouver leurs anciennes places sur les gradins du podium, le prix ainsi que celui de l’amphithéatre ayant été abaissé dans de sensibles proportions, 1 fr. 50 pour l’entrée, 2 fr. 50 pour les troisièmes ou toril.

            Nul doute qu’avec ces modifications et un peu de décoration, notre vieil amphithéatre ne reprenne son air de fête qui fait en partie le charme des grandes courses.

MANUELITO.

In LA CHRONIQUE MONDAINE, Nîmes – 6 de Maio de 1893

23 DE AGOSTO DE 1891 – PARIS : 14.ª CORRIDA DA TEMPORADA COM TOUREIROS FRANCESES, ESPANHÓIS E CAVALEIRO PORTUGUÊS


 

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PETITE GAZETTE DES THÉATRES

            — Dimanche également, à trois heures, 14ème grande course de taureaux aux arènes de la rue Pergolèse.

            Au programme : Valentin Martin, Bernard Hierro, Ojeda, matadores, et leurs cuadrillas ; le caballero en plaza José Bento de Araujo, les picadores ; le Pouly, de Beaucaire, et son quadrille.

Pierre Thomy

In LE SOLEIL, Paris – 23 de Agosto de 1891

28 DE MAIO DE 1893 – NIMES : UMA TOURADA COM UM DESFECHO INESPERADO…

 


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INFORMATIONS

            — On mande de NÎmes :

            Hier a eu lieu aux Arènes, en présence de 20,000 spectateurs, une grande course de taureaux espagnole, avec deux cuadrillas dirigées par deux matadores et le caballero en plaza (José) Bento de Araujo.

            Au cinquième taureau, les spectateurs ont réclamé la mort du taureau avec persistance.

            Les matadores ont dû s’exécuter. Armés d’une épée, ils ont tué les deux derniers taureaux, aux applaudissements de la foule.

            La recette a atteint près de 60,000 francs.

            Procès-verbal a été dressé contre deux matadores.


In L’AVENIR RÉPUBLICAIN, Auch – 31 de Maio de 1893

18 DE OUTUBRO DE 1891 - PARIS: 22.ª TOURADA DA TEMPORADA...

 


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THÉATRES ET CONCERTS

            L’administration des courses de taureaux ayant annoncé qu’il n’y aurait plus cette saison que 3 ou 4 courses, les retardataires se sont portés en foule hier à la Plaza.

            La course, du reste, a été très brillante et les toreros ont tenu à honneur de laisser les Parisiens sous une bonne impression.

            Lr programme était des plus corsés et les taureaux, nouvellement débarqués, étaient fort excités et très fougueux. Ils ont été vaillamment combattus par Angel Pastor, Valentino Martin (NOTA : Valentín Martín – ver https://historiadeltorero.com/toreros/v/valentin-martin-y-lorenzo/), José Ruiz, José Bento de Araujo et les picadores qui, tous, ont fait merveille et ont remporté un succès éclatant.

In L’ÉCHO DE FRANCE, Paris – 21 de Outubro de 1891

28 DE MAIO DE 1893 – NIMES : UMA CORRIDA COM FINAL INESPERADO…

 


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FAITS DIVERS


Une boucherie

            On mande de Nîmes, 29 mai :

            Hier ont eu lieu aux Arènes, en présence de vingt mille spectateurs, une grande course de taureaux espagnols, avec deux cuadrillas dirigées par deux matadores espagnols. Tortero et El Ecijano, quatre picadores et le caballero en plaza (José) Bento de Araujo. Au cinquième taureau, les spectateurs ont réclamé la mort du taureau avec persistance. Les matadores se sont exécutés. Les deux derniers taureaux ont été tués aux applaudissements de la foule. La recette a atteint près de 60,000 fr. Procès-verbal a été dressé contre les deux matadores.

In LA CHARENTE, Angoulême – 1 de Junho de 1893

4 DE AGOSTO DE 1892 - PARIS: O SUCESSO DO COSTUME NUMA TOURADA COM PALHAÇADA INÚTIL…

 


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BULLETIN THÉATRAL

            — Beaucoup de monde hier à la 12ème course de taureaux donnée aux arènes de la rue Pergolèse.

            Cette course a été des plus intéressantes et les nombreux applaudissements qu’ont recueillis Mlle Gentis, José Bento de Araujo, Francisco Granja, Juan Ripoll et les picadores nous dispensent de leur adresser d’autres éloges. Une mention spéciale pour le quadrille de Lombros, dont les exercices un peu fantaisistes n’en sont pas moins des plus courageux et des plus intéressants.

            Dimanche prochain, 13ème course.

In GAZETTE NATIONALE OU LE MONITEUR UNIVERSEL, Paris – 6 de Agosto de 1892

28 DE MAIO DE 1893 – NIMES : UMA TOURADA DEVERAS ATRIBULADA…

 


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DÉPÊCHES DIVERSES


Courses de Taureaux

Nîmes, 29 mai.

            Hier, a eu lieu aux Arènes, en présence de 20,000 spectateurs, une grande course de taureaux espagnole avec deux cuadrillas dirigées par deux matadores espagnols, Tortero et El Ecijano, quatre picadores et le caballero en plaza (José) Bento de Araujo.

            Au cinquième taureau les spectateurs ont réclamé la mort du taureau avec persistance. Les matadores ont dû s’exécuter. Armés d’une épée, ils ont tué les deux derniers taureaux aux applaudissements de la foule. La recette a atteint près de 60,000 fr.

            Procès-verbal a été dressé contres les deux matadores.

In LE PROGRÈS, Lyon - 30 de Maio de 1893

19 DE JULHO DE 1891 - PARIS : CORRIDA COM TOUREIROS DE ESPANHA. FRANÇA E PORTUGAL



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THÉATRES ET CONCERTS

            Dimanche prochain 19 juillet, à 3 heures ½, 9ème grande course de taureaux aux arènes de la rue Pergolèse.

            Au programme :

            Mlle Maria Gentis et José Bento de Araujo, caballeros en plaza ; Valentin Martin, le Mateїto (NOTA : Mateíto) et leurs cuadrillas, les picadores et le quadrille landais de Candau.

VICTOR ROGER.

In L’ÉCHO DE FRANCE, Paris - 19 de Julho de 1891

22 DE MAIO DE 1886 – LISBOA : O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO PARTICIPA NA CORRIDA DA CELEBRAÇÃO DO CASAMENTO DO PRÍNCIPE REAL DE PORTUGAL DOM CARLOS COM A PRINCESA DONA AMÉLIA DE ORLEÃES, PRINCESA DE FRANÇA

 


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CASAMIENTO DEL PRÍNCIPE DE PORTUGAL

— De "La  Epoca" de Madrid —


ASPECTO DE LA FIESTA

(…) Como no tenía papel que representar en la recepción, no pude ver al antiguo rei de los radicales de España, que excitaba mi curiosidad : pero ayer vino la fortuna en mi favor pues el duque de Aosta, con el príncipe heredero(NOTA : Dom Carlos, Duque de Bragança) y el Infante don Alfonso, asistieron a la corrida de toros, a que me llevó mi insuperable afición a la fiesta esencialmente española.  ¡Pero qué plaza y qué toros! El valeroso caballero José Bento de Araujo, que aquí es tan popular, los hermanos Robertos, el hábil José Peixinho, Calabaza y Rafael, Minuto (NOTA : Felipe Aragó Lozano «MINUTO», 1855 – 1897 : consultar :

https://www.lostorosdanyquitan.com/bioIndividual.php?b=186


y José Cortés, ¡ qué caballeros, qué toreadores y qué espectaculo ! El de aquií será el tradicional y clásico, pero prefiero el arte «romántico» de «Lagartijo» y «Frascuelo», «Agujetas» y «Badila», «Guerrita» y del «Regaterín». (…)

In EL SUR, Concepción (Chile) – 8 de Julho de 1886

9 DE MARÇO DE 1908 – RIO DE JANEIRO : MAIS TOURADAS NA PRAÇA DO CAMPO DE MARTE COM GRANDES TOUREIROS DE ESPANHA E PORTUGAL


 

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Desde Lisboa

            — Según leemos en los periódicos que tenemos de Río de Janeiro, la cuadrilla que actúa en la plaza del Campo de Marte, organizada por el caballero José Bento de Araujo  (NOTA : A empresa tauromáquica pertencia aos cavaleiros Alfredo Tinoco e José Bento de Araújo), es la más completa que se há presentado en Río de Janeiro.

            Los artistas que la componen han sido recibidos alli com extraordinario entusiasmo, sobresaliendo entre ellos el notable banderillero y excelente peón Antonio Soriano (Maera chico), que en todas las corridas en que toma parte es aplaudido com delirio.

            Morgado de Covas, el rejoneador más valiente que há pisado las arenas de aquella República, y que cuenta en Río de Janeiro numerosos amigos, en todas las corridas en que toma parte es aclamadísimo.

            Su beneficio, realizado el día 25 de Enero, según telegrama que recibimos, há sido un verdadero suceso para el valiente rejoneador, que vió el anchuroso circo lleno por completo.

            El simpático caballero toreó un toro en selin raso, siendo este trabajo delirantemente aplaudido, siéndole ofrecidos muchos y valiosos regalos por sus amigos ; también una comisión le obsequió com un soberbio anillo de brillantes de gran valor.

            Los demás banderilleros, como Manuel dos Santos, Joao de Oliveira, Alfredo dos Santos y Ribeiro Famé (NOTA : Ribeiro Tomé), han sostenido com gallardía su nombre de buenos rehileteros.

MANUEL J. GÓMEZ.

In EL TOREO, Madrid – 9 de Março de 1908

28 DE MAIO DE 1893 – NIMES : UMA TOURADA COM DESFECHO INESPERADO…


 

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Echos et Nouvelles

— Dimanche après-midi a eu lieu aux arênes de Nîmes, en présence de 20,000 spectateurs, une grande course de taureaux espagnols avec deux cuadrillas, dirigée par deux matadores espagnols, quatre picadores et le caballero en plazza (NOTA : plaza) (José) Bento de Araujo. Au cinquième taureau, tous les spectateurs, debout, criant et gesticulant, ont réclamé la mort du taureau avec persistance. Les matadores ont dû s’exécuter. Armés d’une épée, ils ont tué les deux derniers taureaux aux applaudissements enthousiastes de la foule. La recette a atteint près de 60,000 francs. Procès-verbal a été dressé contre les deux matadores.

In LA DÉPÊCHE DU PUY-DE-DÔME, Clermont-Ferrand – 2 de Junho de 1893