18 DE OUTUBRO DE 1891 - PARIS: 22.ª TOURADA DA TEMPORADA...

 


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THÉATRES ET CONCERTS

            L’administration des courses de taureaux ayant annoncé qu’il n’y aurait plus cette saison que 3 ou 4 courses, les retardataires se sont portés en foule hier à la Plaza.

            La course, du reste, a été très brillante et les toreros ont tenu à honneur de laisser les Parisiens sous une bonne impression.

            Lr programme était des plus corsés et les taureaux, nouvellement débarqués, étaient fort excités et très fougueux. Ils ont été vaillamment combattus par Angel Pastor, Valentino Martin (NOTA : Valentín Martín – ver https://historiadeltorero.com/toreros/v/valentin-martin-y-lorenzo/), José Ruiz, José Bento de Araujo et les picadores qui, tous, ont fait merveille et ont remporté un succès éclatant.

In L’ÉCHO DE FRANCE, Paris – 21 de Outubro de 1891

28 DE MAIO DE 1893 – NIMES : UMA CORRIDA COM FINAL INESPERADO…

 


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FAITS DIVERS


Une boucherie

            On mande de Nîmes, 29 mai :

            Hier ont eu lieu aux Arènes, en présence de vingt mille spectateurs, une grande course de taureaux espagnols, avec deux cuadrillas dirigées par deux matadores espagnols. Tortero et El Ecijano, quatre picadores et le caballero en plaza (José) Bento de Araujo. Au cinquième taureau, les spectateurs ont réclamé la mort du taureau avec persistance. Les matadores se sont exécutés. Les deux derniers taureaux ont été tués aux applaudissements de la foule. La recette a atteint près de 60,000 fr. Procès-verbal a été dressé contre les deux matadores.

In LA CHARENTE, Angoulême – 1 de Junho de 1893

4 DE AGOSTO DE 1892 - PARIS: O SUCESSO DO COSTUME NUMA TOURADA COM PALHAÇADA INÚTIL…

 


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BULLETIN THÉATRAL

            — Beaucoup de monde hier à la 12ème course de taureaux donnée aux arènes de la rue Pergolèse.

            Cette course a été des plus intéressantes et les nombreux applaudissements qu’ont recueillis Mlle Gentis, José Bento de Araujo, Francisco Granja, Juan Ripoll et les picadores nous dispensent de leur adresser d’autres éloges. Une mention spéciale pour le quadrille de Lombros, dont les exercices un peu fantaisistes n’en sont pas moins des plus courageux et des plus intéressants.

            Dimanche prochain, 13ème course.

In GAZETTE NATIONALE OU LE MONITEUR UNIVERSEL, Paris – 6 de Agosto de 1892

28 DE MAIO DE 1893 – NIMES : UMA TOURADA DEVERAS ATRIBULADA…

 


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DÉPÊCHES DIVERSES


Courses de Taureaux

Nîmes, 29 mai.

            Hier, a eu lieu aux Arènes, en présence de 20,000 spectateurs, une grande course de taureaux espagnole avec deux cuadrillas dirigées par deux matadores espagnols, Tortero et El Ecijano, quatre picadores et le caballero en plaza (José) Bento de Araujo.

            Au cinquième taureau les spectateurs ont réclamé la mort du taureau avec persistance. Les matadores ont dû s’exécuter. Armés d’une épée, ils ont tué les deux derniers taureaux aux applaudissements de la foule. La recette a atteint près de 60,000 fr.

            Procès-verbal a été dressé contres les deux matadores.

In LE PROGRÈS, Lyon - 30 de Maio de 1893

19 DE JULHO DE 1891 - PARIS : CORRIDA COM TOUREIROS DE ESPANHA. FRANÇA E PORTUGAL



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THÉATRES ET CONCERTS

            Dimanche prochain 19 juillet, à 3 heures ½, 9ème grande course de taureaux aux arènes de la rue Pergolèse.

            Au programme :

            Mlle Maria Gentis et José Bento de Araujo, caballeros en plaza ; Valentin Martin, le Mateїto (NOTA : Mateíto) et leurs cuadrillas, les picadores et le quadrille landais de Candau.

VICTOR ROGER.

In L’ÉCHO DE FRANCE, Paris - 19 de Julho de 1891

22 DE MAIO DE 1886 – LISBOA : O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO PARTICIPA NA CORRIDA DA CELEBRAÇÃO DO CASAMENTO DO PRÍNCIPE REAL DE PORTUGAL DOM CARLOS COM A PRINCESA DONA AMÉLIA DE ORLEÃES, PRINCESA DE FRANÇA

 


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CASAMIENTO DEL PRÍNCIPE DE PORTUGAL

— De "La  Epoca" de Madrid —


ASPECTO DE LA FIESTA

(…) Como no tenía papel que representar en la recepción, no pude ver al antiguo rei de los radicales de España, que excitaba mi curiosidad : pero ayer vino la fortuna en mi favor pues el duque de Aosta, con el príncipe heredero(NOTA : Dom Carlos, Duque de Bragança) y el Infante don Alfonso, asistieron a la corrida de toros, a que me llevó mi insuperable afición a la fiesta esencialmente española.  ¡Pero qué plaza y qué toros! El valeroso caballero José Bento de Araujo, que aquí es tan popular, los hermanos Robertos, el hábil José Peixinho, Calabaza y Rafael, Minuto (NOTA : Felipe Aragó Lozano «MINUTO», 1855 – 1897 : consultar :

https://www.lostorosdanyquitan.com/bioIndividual.php?b=186


y José Cortés, ¡ qué caballeros, qué toreadores y qué espectaculo ! El de aquií será el tradicional y clásico, pero prefiero el arte «romántico» de «Lagartijo» y «Frascuelo», «Agujetas» y «Badila», «Guerrita» y del «Regaterín». (…)

In EL SUR, Concepción (Chile) – 8 de Julho de 1886

9 DE MARÇO DE 1908 – RIO DE JANEIRO : MAIS TOURADAS NA PRAÇA DO CAMPO DE MARTE COM GRANDES TOUREIROS DE ESPANHA E PORTUGAL


 

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Desde Lisboa

            — Según leemos en los periódicos que tenemos de Río de Janeiro, la cuadrilla que actúa en la plaza del Campo de Marte, organizada por el caballero José Bento de Araujo  (NOTA : A empresa tauromáquica pertencia aos cavaleiros Alfredo Tinoco e José Bento de Araújo), es la más completa que se há presentado en Río de Janeiro.

            Los artistas que la componen han sido recibidos alli com extraordinario entusiasmo, sobresaliendo entre ellos el notable banderillero y excelente peón Antonio Soriano (Maera chico), que en todas las corridas en que toma parte es aplaudido com delirio.

            Morgado de Covas, el rejoneador más valiente que há pisado las arenas de aquella República, y que cuenta en Río de Janeiro numerosos amigos, en todas las corridas en que toma parte es aclamadísimo.

            Su beneficio, realizado el día 25 de Enero, según telegrama que recibimos, há sido un verdadero suceso para el valiente rejoneador, que vió el anchuroso circo lleno por completo.

            El simpático caballero toreó un toro en selin raso, siendo este trabajo delirantemente aplaudido, siéndole ofrecidos muchos y valiosos regalos por sus amigos ; también una comisión le obsequió com un soberbio anillo de brillantes de gran valor.

            Los demás banderilleros, como Manuel dos Santos, Joao de Oliveira, Alfredo dos Santos y Ribeiro Famé (NOTA : Ribeiro Tomé), han sostenido com gallardía su nombre de buenos rehileteros.

MANUEL J. GÓMEZ.

In EL TOREO, Madrid – 9 de Março de 1908

28 DE MAIO DE 1893 – NIMES : UMA TOURADA COM DESFECHO INESPERADO…


 

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Echos et Nouvelles

— Dimanche après-midi a eu lieu aux arênes de Nîmes, en présence de 20,000 spectateurs, une grande course de taureaux espagnols avec deux cuadrillas, dirigée par deux matadores espagnols, quatre picadores et le caballero en plazza (NOTA : plaza) (José) Bento de Araujo. Au cinquième taureau, tous les spectateurs, debout, criant et gesticulant, ont réclamé la mort du taureau avec persistance. Les matadores ont dû s’exécuter. Armés d’une épée, ils ont tué les deux derniers taureaux aux applaudissements enthousiastes de la foule. La recette a atteint près de 60,000 francs. Procès-verbal a été dressé contre les deux matadores.

In LA DÉPÊCHE DU PUY-DE-DÔME, Clermont-Ferrand – 2 de Junho de 1893

9 DE OUTUBRO DE 1892 - PARIS : MAIS UMA PALHAÇADA NA PRAÇA DE TOUROS...

 


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THÉATRES

Aujourd’hui dimanche à 2 heures ½, 30ème grande course de taureaux.

            Au programme :

            Courses espagnoles avec Frascuelo et sa cuadrilla, José Bento d’Araujo, caballero en Plaza, Mlle Maria Gentis, caballera en Plaza. Continuation des débuts des pégadores africains qui ont obtenu jeudi dernier un immense succès. Ces toreros d’un genre spécial, varient chaque fois leurs exercices et évitent le taureau… en se couchant dessous. Jeudi dernier, ils étaient en bateau, juste en face (de) la sortie du toril et ont salué l’arrivée du taureau par un feu d’artifice. Ils ont été frénétiquement applaudis ce qui les a encouragés à préparer pour aujourd’hui des exercices nouveaux et brillants.

P. DORIA.

In LA CIVILISATION, Paris – 9 de Outubro de 1892

19 DE JULHO DE 1891 - PARIS : CORRIDA COM TOUREIROS DE ESPANHA. FRANÇA E PORTUGAL


 

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À TRAVERS LES THÉATRES

            À LA PLAZA, Cinq mois au Soudan. — Vous savez le succès des Arènes de la rue Pergolèse, où implantées, il y a trois ans, les courses de taureaux ont réussi comme elles pouvaient réussir à Paris, et où, pas plus tard que dimanche dernier, nous applaudissions aux passes hardies de Mlle Maria Gentis et de (José) Bento (de) Araujo, aux très intéressants exercices de Valentin Martin, de Mateїto (NOTA : Mateíto) et des picadores et des Landais.

            Ce n’est pas la première fois qu’on tente d’ouvir le soir ces magnifiques arènes, s’éclairant habituellement à la lumière du soleil. On a déjà tenté d’y organiser de grands concerts. Aujourd’hui c’est le tour de la pantomine à spectacle.

EDMOND STOULLIG.


In L’ART ET LA MODE, Paris – 25 de Julho de 1891

18 DE SETEMBRO DE 1892 – PARIS : 25.ª CORRIDA DA TEMPORADA

 


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Nouvelles des Théâtres

Ollé ! Ollé ! Tous les Parisiens de retour de villégiature se portent de plus en plus aux Arènes de la rue Pergolèse.

Les courses de taureaux recrutent chaque jour de nouveaux amateurs et ce genre de spectacle s’implante définitivement chez nous.

Il fallait voir, hier, la foule qui se pressait pour assister à la 25ème course. Tous les aficionados ont été satisfaits. Rien n’a manqué à leur bonheur : taureaux très excités et toreros agiles et hardis.

Les picadores ont été désarçonnés à plusieurs reprises et sont immédiatement remontés en selle.

Remijo Frutos (NOTA : Remigio) et sa cuadrilla, José Bento d’Araujo, l'excellent caballero en plaza, et surtout le quadrille provençal de Marius Monnier ont eu des passes heureuses et ont obtenu un vif et légitime succès.

D’AINE.

In LES TRAVAUX OFFICIELS, Paris – 22 de Setembro de 1892

27 DE AGOSTO DE 1893 – MARSELHA : UMA TOURADA COM UM CARTEL IBÉRICO DE LUXO, QUE INCLUI O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO

 


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CORRIDAS DE MUERTE À MARSEILLE

            À maintes reprises, nombre de nos lecteurs nous ont demandé des détails sur certaines corridas de muerte ayant eu lieu à Marseille ; nous croyons, en conséquence, intéressant d’en établir une statistique exacte à laquelle on pourra plus tard se reporter. Nous en garantissons l’exactitude absolue, car toutes les notes qui vont suivre ont été prises par nous à l’issue même de chaque journée et consignées sur un cahier ad-hoc que nous continuons à tenir à jour.

            La première funcion à l’espagnole. Avec mise à mort, eut lieu le 6 août 1893. Le matador Julio Aparici (NOTA : Julio Aparici Pascual) Fabrilo y estoqua deux toros de Mazpule — dont l’un prit 13 piques — le premier d’une grande estocade au pas des banderilles, le second d’un metisaca (NOTA : mete y saca) foudroyant au demi-tour. (on lui avait recommandé d’en finir au premier coup).

            Le succès du matador Valencien (NOTA : Julio Aparici Pascual nasceu na aldeia de Russafa - Valencia - a 1 de Novembro de 1866) engagea la direction Fayot-Richaud à organiser le 27 du même mois une seconde course. Espartero affiché en premier lieu, ne put venir, nous ne sûmes jamais pour quelles raisons et le cartel fut arrêté avec des toros de Bañuelos et deux novilleros en renom à l’époque, Eusebio Fuentes Manene et Francisco, Piñero Gavira (NOTA : Francisco Piñero y Gavira, que nasceu em Carmona — Sevilha — a 17 de Novembro de 1873), (José) Bento de Araujo était de la fête. Les toros furent des bœufs de labour. Manene fit preuve de réelles qualités, mais fut sifflé outrageusement pour de magnifiques pinchazos. Gavira, démoralisé, frappa au petit bonheur, les pierres et autres projectiles commencèrent à pleuvoir et finalement on saccagea les arènes…

            Ce ne fut que trois ans plus tard, le 2 août 1896, qu’une direction fut assez hardie pour présenter de nouveau une corrida de muerte et l’honneur de porter l’estoque revint à notre illustre compatriote Robert qui n’avait pas encore l’alternative mais portait fièrement sa superbe moustache. Il occit d’une grande estocade un jeune croisé de Viret.

            En 1898, les Arènes fermées depuis les désordres du 9 août 1898, rouvrirent sous la Direction Marcia. Le novillero Canario inaugura la saison les 10 et 11 avril, tuant chaque fois un innocent becerro de Desfonds.

            Le 15 mai eu lieu la première corrida complète, une des plus belles qu’il nous ait été donné d’applaudir : Lagartijillo et Reverte toréèrent 6 braves cornupètes de Concha y Sierra et les tuèrent de 7 estocades et 2 descabellos. Le 6ème bicho « Chorito » chargea puissamment 12 fois et le picador Agujetas s’adjugea un succès total.

            12 juin. — Minuto et Conejito contre des Linarès. Course intéressante à laquella assista le vétéran Hermosilla.

            14 juillet. — Le petit Patata tua une vache de Fuente el Sol.

            31 juillet. Les novilleros ( ?) Plantaїto, Metralla et Quinquillero firent la fumisterie de larder à eux trois deux malheureux Camargues de Yonnet et sans picadores, encore.

            Enfin, le 23 octobre au moment où l’on croyait la saison terminée, on vit apparaître Monsieur Robert, en tournée avec Bonarillo et Minuto ; ils s’entendirent avec 6 Carreros et un Camargue fut tué par Ramon Laborda El Chato, après avoir été piqué au rejon par le caballero Isidro Grané. La course se termina dans la nuit la plus complète, à la vague lueur que répandaient des centaines d’allumettes bougies et de rats apportés par des adicionados précautionneux.

            L’année 1899 s’annonçait comme une grande temporada ; elle s’acheva malheureusement trop tôt.

            Elle fut inaugurée le 2 avril par la présentation des novilleros Machaquito et Lagartijo-Chico, qui se révélèrent les brillants matadors qu’ils devaient être par la suite. Les novillos de Villamarta furent très acceptables, mais le 3ème fut tué d’un coup dce pique malheureux et le tour de Machaquito sauta. Cette très jolie course coûtait 1 fr. 65 d’entrée !

(A suivre)

CASTORENO.

In LA CORRIDA, Marselha – 27 de Março de 1910

24 DE JUNHO DE 1880 – ALMADA : O «ARROJADO» CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO PARTICIPA NUM «EXPLENDIDO TORNEIO TAUROMACHICO»

 



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Tourada

            Quinta feira proxima (dia de S. João) havera em Almada um explendido torneio tauromachico. A nova empreza da Praça de S. Paulo n’aquella localidade, não se tem poupado a fadigas e despezas para apresentar um espectaculo digno de ser visto, tanto pelos amadores locaes como pelos da capital. O gado não carece recommendação : é propriedade dos bem conhecidos creadores de Salvaterra, Roberto e Irmão, e os lidadores são os frequentes da primeira praça : Vicente Roberto, Roberto da Fonseca, José Joaquim Peixinho e Raphael, trabalhando a cavallo o arrojado José Bento d’Araujo.

In DIARIO ILLUSTRADO, Lisboa – 20 de Junho de 1880

29 DE MAIO DE 1938 – ARLES : O «CAVALHEIRO» JOSÉ BENTO DE ARAÚJO É RECORDADO 44 ANOS DEPOIS DE ACTUAR NA PRAÇA DA CIDADE…

 


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Carnet Taurin

TOROS EN ARLES

            Le grand événement de la journée taurine de demain c’est la corrida d’Arles. Cartel toreros intéressant, toros d’une ganaderia andalouse de bonne caste, donc très bon programma.

            Estudiante, Rafaelillo et Pascual Marquez, six toros de l’élevage andalou de la Marquise dona Conception  (NOTA : Concepción) de la Concha y Sierra de Sarasua (NOTA : Viúva de Sarasúa) (Sevilla). C’est l’ancienne ganaderia de D. Celsa Fontfrede. (NOTA : Celsa Fontfrede era a viúva de D. Fernando de la Concha, que fundou a ganadaria em 1873. Concepción de la Concha y Sierra era a filha de Celsa Fontfrede) Du bétail de cette origine a été couru les 17 avril dernier, jour de Pâques, aux Arènes de Bordeaux. Le lot fut de présentation magnifique. Poids, muscles, vigueur, résistance, armes, tout y était. C’estv la preuve que l’éleveur soigne ses bêtes avec un soin jaloux. Il y eut deux toros mous, trois passables et un supérieur, le sixième. Comme chacun sait, le bétail reste toujours la grande inconnue de la corrida. Aussi ne peut-on rien conjecturer de certain sur les résultats fournis par un lot de toros, fut-il de même provenance.

            Les trois toreros de la corrida d’Arles sont aimés du public. Estudiante a fait l’an dernier, en France, une saison remarquable qui l’a mis en vedette. Les deux autres, Rafaelillo et Pascual Marquez sont attendus avec beaucoup d’espoir ; ils sont jeunes, actifs, ardents et gonflés du désir de plaire.

            À l’occasion de la corrida du 29 mai dont nous donnerons lundi le compte rendu, nous allons dire quelques mots sur les Arènes d’Arles, qui, demain, vont connaître l’animation des grands jours. Le grand amphithéatre arlésien a été construit au IIe siècle de notre ère, sous l’empereur Antonin.

            Au VIIe siècle, les Sarrazins firent de ces Arènes une sorte de bastion fortifié ; c’est de cette époque que datent les quatre tours qui surmontent les quatre grandes portes. Les dimensions extérieures sont en longueur 136 m. 13, en largeur 107 m. 62. L’amphithéatre est couronné par 60 arceaux de voûte, il n’a pas d’attique comme au sommet des Arènes de Nimes. La piste arlésienne a 60 mètres sur 40. La première corrida qui eut lieu aux Arènes d’Arles se donne en 1830 à l’occasion des réjouissances organisées pour fêter la prise d’Alger par les troupes françaises.

            Voici à titre documentaire les noms des principaux matadores qui ont paru aux Arènes d’Arles au cours de ces cinquante dernières années. Pepe Hillo, Gallo, grand-père, Jarana, Mazzantini, Guerrita, Reverte, Fabrilo I, Fuentes, Quinito, Litri I, Lagartijillo, premier de sa génération, Minuto, Faico, Saleri I, Morenito de Algeciras, Chico de la Blusa qui, plus tard, devint le fameux matador Vicente pastor, Bombita II, Bombita III, Pouly grand-père, Pouly II, Pouly III, Cocherito, Vazquez, Mazzantinito, Manolete, Gaona, Freg, Lagartijillo II, Malla, Saleri II, Nacional I, Nacional II, Manuel Belmonte, Marcial Lalanda, Villalta, Ortega, les Bienvenida, Noain, Barrera, Rafaelillo. Un gran nombre de matadores de novillos y parurent aussi.

            Ajoutons les rejoneadores espagnols et français et les « cavalheiros » portugais : (José) Bento de Araujo, Mariano de Ledesma, Capir del Valle, Serrano, Ruy da Câmara, Albert Lescot, Pierre Saurel, Mme Calais.

            Les faits qui ont marqué dans les Arènes d’Arles, sur le plan taurin, furent : la présentation pour la première fois aux publics français des matadores Luiz Freg, Malla et Villalta. La corrida d’adieu du fameux matador « Ricardo Torres Bombita II », le 5 octobre 1913, une corrida magnifique où Bombita termina en apothéose. Pouly II reçut en Arles l’alternative des mains de Minuto en 1908. Son fils Pierre Pouly fut consacré le 4 septembre 1920, dans ces mêmes Arènes, par Martin Vazquez. Le novillero Cortijano reçut à Arles une grave blessure en 1921 infligée par un toro de lescot. Marcial Lalanda fut légèrement blessé en 1922.

            Les Arènes d’Arles ont, comme on le voit, une histoire taurine qui n’est, d’ailleurs, tracée qu’à grandes lignes dans le cadre forcément restreint de cet article. Espérons que la corrida du 29 mai 1938 y ajioutera une brillante page de plus.

RAFAELITO.


In LE RÉPUBLICAIN DU GARD, Nimes – 28 de Maio de 1938

20 DE JUNHO DE 1909 – LISBOA : FESTA DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NA PRAÇA DO CAMPO PEQUENO

 


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ESTAFETA TAURINA

            —En la corrida que á beneficio del notable rejoneador (José) Bento d’Araujo se celebrará en Lisboa, los toros serán de Cunha y en la lidia tomarán parte los toreros españoles Saleri, Bienvenida, Moyano, Maera y Sordo.

In EL HERALDO DE MADRID, Madrid – 18 de Junho de 1909

24 DE MAIO DE 1908 – TOMAR : CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO ACTUA NA INAUGURAÇÃO DA PRAÇA DE TOUROS DE TOMAR

 

FOTO : Santa Casa da Misericórdia de Tomar

Praça de Touros

    Data de 24 de maio de 1908 a inauguração da Praça de Toiros de Tomar, propriedade da Santa Casa da Misericórdia. Praça esta que veio substituir uma outra, em madeira no mesmo local e cuja inauguração data de 8 de junho de 1884. Nessa tarde, reza a história que foram lidados doze toiros, respetivamente por Carlos Relvas, cavaleiro amador e por José Bento de Araújo, como cavaleiro de profissão. Este tauródromo tinha capacidade para cerca de duas mil pessoas.

    A 24 de maio 1908 foi realizada a inauguração da atual Praça, inauguração essa num espetáculo, dirigido por Francisco Amado, em que se lidaram toiros de António Luís Lopes (Pai). Esta tarde de afición foi abrilhantada pelas distintas Bandas tomarenses: Nabantina e Gualdim Pais. Nessa inauguração, atuaram os cavaleiros Manuel Casimiro de Almeida e seu filho José Casimiro, sendo os bandarilheiros: Teodoro Gonçalves, Jorge Cadete, José Martins, Francisco Saldanha, Tomás Rocha e Francisco Xavier. Em praça três valentes Grupos de Forcados: Golegã, Riachos e Tomar. O que perdura, desse dia, são pequenos registos de quem ouviu histórias e relatos de quem presenciou, certo é que os tomarenses se “engalanaram” para tal festividade.

    No ano em que este recinto comemora cento e onze anos de existência é claramente feita uma aposta, da Santa Casa da Misericórdia de Tomar e do Empresário João Pedro Bolota, para que a este recinto seja dada uma nova vida.

    Ambos querem a verdade do Toiro em Tomar.

In SANTA CASA DA MISERICÓRDIA DE TOMAR – 2019 

https://scmt.pt/areas-de-intervencao/praca-de-touros/

30 DE AGOSTO DE 1891 – PARIS : 12.000 A 15.000 ESPECTADORES PARA OS TOUREIROS DE ESPANHA, FRANÇA E PORTUGAL

 


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Nouvelles des Théâtres

            Il y a chaque dimanche plus de monde aux arènes de la rue Pergolése. Les courses de taureaux sont maintenant définitivement entrées dans nos mœurs. La 15ème course, qui a eu lieu dimanche dernier, devant 12 à 15.000 spectateurs, a été des plus brillantes et a été l’objet d’une véritable ovation pour Bernardo Hierro, Ojéda, (José) Bento de Araujo et l’amateur français piquant à la mexicaine. Tous, d’ailleurs, ont pleinement justifié ce succès.

In LES TRAVAUX OFFICIELS, Paris – 3 de Setembro de 1891