20 DE AGOSTO DE 1893 – NÎMES: A DESPEDIDA A DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO


 

Bibliothèque nationale de France


CHRONIQUE

Arènes de Nimes. ― Dimanche, 20 août, à 3 h. Précises, corrida espanola de 6 toros, pour les adieux du caballero en plaza José Bento de Araujo, avec le concours des matadores:

1er Francisco Pineira (a) Gavira;

Banderilleros: Juan Rivera (Cuevas), Geronimo Orregon (Geromo), José Lismero (El Carpintero).

2ème Eusebio Fuentes (a) Manene;

Banderilleros: Joaquin Benaralone (Barberillo), Justo Sanchez (Juirini), Dario Montero (El Serio).

Picadores: Julio Vicente (Ceraja) (NOTA: A alcunha de Julio Vicente era «CERRAJAS» e não «CERAJA», como escreve certamente por lapso o jornal francês. Este picador era natural de Saragoça (1861). Foi, primeiro, novilheiro e banderilheiro. A sua alcunha era, então, «EL PORTUGUÉS».), Joaquin Sanchez (El Farmalito), Manuel Sanchez (El Rubio).

Les deux derniers taureaux sortiron cornes nues et seront travaillés à l’espagnole, 1 par Gavira et 1 par Manene.



(José) Bento de Araujo travaillera le 1er taureau emboulé et le 4ème taureau cornes nues.

Après le troisième taureau, 20 minutes d’entracte; bars et buffets tenus par Barrandon. Brillant orchestre. Ouverture des portes à une heure.

Un bureau de location est ouvert aujourd’hui vendredi 18 août, de 2 à 6 heures.

Prix des places: première numérotée, 10 fr.; seconde numérotée, 5 fr.; toril, 2 fr. 50; amphithéatre, 1 fr. 50.


In LE PETIT MIDI, Nîmes – 20 de Agosto de 1893

28 DE MAIO DE 1893 – NÎMES: UMA CORRIDA COM ARTISTAS MAGNÍFICOS


 

Bibliothèque nationale de France


CHRONIQUE

NIMES

La course du 28. ― Nous recevons de M. Fayot, direteur des Arènes, le programme de cette course:

Dimanche, 28 mai 1893, à trois heures 2/4, Gran Corrida Espagnole, de 6 taureaux de 5 ans, provenant de la ganaderia d’Aleas, combattus par les matadors de Cartel.

    Juan Jimenez a (El Ecijano)

    Jose Rodriguez a (Pepete)

    Et le caballero en plaza Jose Bento d’Araujo.


Composition des quadrilles:

Matador:        Juan Jimenez (El Ecijano).


Banderilleros: Jose Marinez, Pito.

                        Juan Rodriguz, Mogino lhira.

                        Eduardo Albazan, Morenito.

                       Domingo del Campo, Dpminguin.

Picadores:    Gervasio Reuz, Tres Cales.

                        Jose Pino.

Matador:       Jose Rodriguez (Pepete)

Banderilleros: Jose Porez, Califo

                        Salvador Aparicio, El Alabanel.


 Domingo Almanto, El Islimo.

                        Ramon Boseh, Ramonet.

Picadores:     Felipe Molina, Telillas.

                        Eduardo Blanc, Rignones.

Alguazils, Monos Sabios, Areneros, Vaqueros, Trains de Mulets, Cabestros.

Brillant orchestre; des musiciens spéciaux exécuteront les sonneries espagnoles.

Ordre de la course: 1º Papelero, caballero et El Ecijano et cuadrilla; 2º Carbonero, picadores et Pepete et cuadrilla; 3º Negociante, picadores et El Ecijano et cuadrilla; 4º Guindo, caballero et Pepete et cuadrilla; 5º Criminal, picadores et El Ecijano et cuadrilla; 6º Gollero, picadores et Pepete et cuadrilla.

Les taureaux seront emboulés pour le travail du caballero et des picadores, et désemboulés séance tenante pour le travail des quadrilles.

Les deux derniers taureaux seront combattus à l’Espagnole, après le 3ème taureau.

20 minutes d’entracte.

Les companies de Chemins de fer P.L.M. et du Midi, organiseront des trains spéciaux pour l’aller et le retour des spectateurs.

PRIX DES PLACES: Premières numérotées 15 fr.; Secondes numérotées, 10 fr.; Toril, 5 fr.; Amphithéatre 3 fr.

On peut réserver des places par correspondance en envoyant le montant plus 0.50 c. pour le retour recommandé. S’adresser à M. A. Fayot, directeur, hotel du Luxembourg à Nimes.

Les bureaux de ventes des cartes seront ouverts d’une façon permanente aux Arènes à partir du 24 mai de 2 à 6 heures du soir et le dimanche 28 mai à partir de 8 heures du matin.

N.-B. ― Une fois la course commence, aucune reclamation ne sera admise, l’argent ne sera pas reçu aux portes et on ne délivrera aucuna contra marque de sortie.

José Rodriguez (a) Pepete. ― Voici quelques notes biographiques sur ce matador que nous applaudirons à la course du 28 Mai;

Jose Rodrigues (a) Pepete, est né San Fernando (Cadix), le 14 mai 1867.

On peut dire que l’aficion est née avec lui, parce qu’il travailla comme bandderillero dans le quadrille de los Ninos toreros à l’âge de 12 ans.

Très jeune encore il a commencé à tuer des taureaux toutes les fois qu’il en a eu l’occasion.

Après avoir fait beaucoup de courses comme matador de Novillos; il fit partie du quadrille du malheureux diestro Joaquin Sanz Punteret avec lequel il partit à Montevidés l’hiver de 1887-1888.

Punteret tué par un taureau, c’est Pepete qui l’a remplacé, alternant avec le courageux matador Juan Jimenez (El Ecijano).

De retour en Espagne et après avoir fait plusieurs courses dans les plazas d’Andalousie, ayant toujours beaucoup de succès, il fit sa presentation dans celle de Madrid comme sobresaliente et banderillero de l’Espada Manuel Hermosillo.

Après il a travaillé comme sobresaliente de José Campos (Cara Ancha) et son nom a figuré comme matador pour la course du 5 du mois d’août 1888 alternant avec El Mancha.

Pour sa valeur et son adresse il s’est attire les sympathies du public dans toutes les courses où il a pris part.

En 1887, il a alterné à Madrid avec Pulguita Lagartijillo, Torerito et Rebujina, l’année suivante il a travaillé avec Lagartijo et Guerrita et a tué les taureaux de Luis de Rego. Le 20 juillet, avec Mateïto, il a tué ses trois taureaux de trois magnifiques coups d’épée. Il a alterné aussi avec Bonarillo, Manchejuito, Gorete, Valladolid et d’autres.

Si de 1888 à 1891 son nom a figuré comme un des novilleros le plus apprécié par le public de Madrid, en province aussi il compta de nombreux succès. Il a travaillé dans toutes les principales plazas d’Espagne. Pepete a alterné avec Lagartijo et avec Mazantini. Ce courageux diestro lui a donné l’alternative dans la plaza del Puerto de Santa Maria, le 20 août 1891; le résultat fut excellent et le public lui fit une ovation extraordinaire. L’alternative donnée par Mazzantini fut confirmée à Madrid par Rafael Guerra (Guerrita), le 3 septembre 1891, où il tua trois taureaux de D. Manuel Bañuelos, de Colmenar Viejo (NOTA: O nome correcto do ganadeiro é Manuel Bañuelos Rodriguez, habitante de Colmenar Viejo. A divisa era azul-turquesa.) De suite après son alternative, il prit part à cinq courses à Madrid et d’autres à Hellin, Santona, Haro, Bilbao et Guadalajara.

Dans l’année 1892, il a fait 22 courses, tuant 59 taureaux dans les plazas de Alicante, Balmanda, Ferrol, Huerca, Leon, Linares, Mont-de-Marsan où il a été blessé.

Pepete a alterné avec Currito, Mazzantini, Partero, Tererito, Ecijano, Jarana, Bonarillo, Reverte, etc. Partout il a fait voir qu’il appartient à la bonne école, que c’est un torero fini et que se arranca en carto y par derecho (NOTA: A expressão correcta em Castelhano parece-me ser: “se arranca corto y por derecho), ce qui commence à être très rare.

Nous donnerons sous peu des notes biographiques sur El Ecijano.

In LE PETIT MIDI, NÎMES – 19 de Maio de 1893

2 DE NOVEMBRO DE 1891 – PARIS: ENCHENTE NA CORRIDA "À FRANCESA" COM ARTISTAS DE ESPANHA E DE PORTUGAL


 
Biblioteca nacional de España

Ecos de Paris

Hoy se ha verificado, con una buena entrada una corrida de toros (á la francesa) en la plaza de la calle de Pergolèse, por las cuadrillas de Valentin Martin y Joseito y el caballero en plaza José Bento de Araujo.

Todos han sido muy aplaudidos por su valor temerario antes estos cornúpetos embolados.

El local estaba calentado con estufas.

S. LOUIS.


In EL RESUMEN, Madrid – 4 de Novembro de 1891

15 DE MAIO DE 1910 – ALBACETE: O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NA INAUGURAÇÃO DA PRAÇA DE TOUROS DE CAUDETE AO LADO DE “BOMBITA” E DE “MINUTO”


 

Biblioteca Digital de Albacete «Tomás Navarro Tomás»

TOROS

La plaza de toros de Caudete, con casi 8.000 localidades, fue inaugurada en 1910 por “Bombita” y “Minuto”

• El prócer Francisco Albalat Navajas financió y dirigió su construcción

• La corrida inaugural se celebró a puerte cerrada, asistiendo solamente el propietario y su esposa

Caudete ha sido actualidad taurina con motivo de la corrida de toros en la que reapareció Manuel de Paz, alternando con Julio Aparicio y Vicente Barrera en la lidia de toros de Román Rosando, de la que se da cuenta en estas páginas.

Pero Caudete, la gran desconocida de la provincia, tiene una historia taurina muy interesante, que parte de la construcción de su plaza de toros en la primera década del siglo, siendo inaugurada el 15 de mayo de 1910, siete años antes que la de Albacete.

La plaza de toros de Caudete, una de las de más bella arquitectura de España, fue construida por Francisco Albalat Navajas, hombre emprendedor de gran personalidad a quien el pretendiente carlista al trono de España, Carlos VII, concedió el título de Conde San Carlos, aunque la distinción nobiliaria nunca fue reconocida oficialmente por la Corona. Casado con una dama francesa de gran fortuna y siendo muy aficionado a los toros, pues llegó a ser empresario de Albacete, tuvo el capricho de levantar en Caudete una gran plaza de toros, que, por su silueta, recuerda a la de Las Ventas de Madrid, muy al gusto de la época. Francisco Albalat Navajas fue providencial para Caaudete, precisamente en una época de crisis, realizando grandes invwersiones y creando muchos puestos de trabajo. La plaza de toros, por su ambicioso proyecto, llamó la atención en toda España y sorprendió a los propios Caudetanos, ya que el espectáculo bravo apenas si contaba con unos pocos partidarios en la localidad. Diseñó su ambiciosa estructura y dirigió la construcción personalmente, corriendo a cargo de un maestro de obras. En breve tiempo estuvo terminada, pero el Ayuntamiento no concedió autorización para su apertura, por no haber sido proyectada y dirigida por un arquitecto, como era preceptivo. Al final, tras no pocas gestiones, pudo ser inaugurada y el señor Albalat tuvo la excentricidad, al parecer, de hacerlo a puerta cerrada, sin más espectadores que él y su mujer, con un cartel importante.

El primer toro, de Sabino Torres, fue rejoneado por el caballero en plaza portugués (José) Bento de Araujo, que tuvo una gran actuación. Otros zeis, de Saltillo, los lidiaron Ricardo Torres “Bombita”, que cortó tres orejas, y Enrique Vargas “Minuto”, que sustituía a “Machaquito”, por cogida, siendo discreta su actuación.

Hasta el mes de julio del mismo año, el día 17, no volvió a abrirse la plaza. También fue de categoría el cartel, repitiendo con toros de Saltillo. “Machaquito” resultó cogido de alguna consideración, por lo que “Gordito” hubo de matar cuatro toros, con gran éxito, saliendo a hombros; habia brindado a la esposa de Albalat Navajas, que le correspondió con un valioso alfiler de corbata. Prevíamente, con dos novillos de Sabino Flores, el rejoneador portugués Edo Macedo (NOTA: Eduardo Macedo) tuvo una buena actuación. Curiosamente, sólo asistieron a la plaza unos quinientos espectadores, lo que contrastaba espectacularmente con unos graderíos y palcos capaces para 7.900 personas ―aforo sumamente desproporcionado para Caudete―, un millar menos escasamente que la de Albacete.

Francisco Albalat Navajas, que fallecería seis años más tarde, perdió su vocación empresarial tras el desastre económico, y ya “Las Arenas”, que tal es el nombre del coso, no volvió a abrirse más que para algunas becerradas y festivales.

Pasaron los años, la plaza empezó a deteriorarse, llegó la guerra y, arruinada, hubo de ser demolida parcialmente, en la estructura de los grandes palcos, hasta su reconstrucción.

Albalat Navajas se comportó como un generoso prócer con Caudete, como decíamos, dando trabajo a centenares de obreros y contribuyendo al emballecimiento del pueblo. Además de la plaza de toros construyó la iglesia de San Francisco, donde en un artístico sepulcro de mármol reposan sus restos y los de su esposa, y todo el barrio del mismo nombre, con viviendas, todas iguales, que fueron ocupadas por la clase obrera, y que se conservan en magnífico estado, así como una casa en la calle. Abadía, en Hospital de Caudete y una residencia veraniega familiar, “El Paso”, donde conservó las seis cabezas disecadas de los toros lidiados el día de la inauguración de la plaza.

La reconstrucción de la plaza de toros fue un gran acierto y Caudete se siente legítimamente orgulloso. Ha sido salvada, aunque el aforo actual ha quedado reducido a poco más de un tercio del que dispuso hace 86 años, 2.821 localidades frente a las 7.900 de entonces, monumentalidad que resultaría económicamente nefasta. El 30 de agosto de 1986 fue reinaugurada a las 12.45 horas, siendo televisada en directo. En novillada de Escuelas Taurinas, actuaron con reses de Gabriel Rojas, de Sevilla, José Luis Bote, de Madrid; Manuel Molina, de Alicante, y José Damián Tébar, de Albacete. Se llenó Hasta la bandera, pese al tiempo lluvioso, y fue un éxito.

El cronista oficial de Caudete, Andrés Bañón Martínez, a propósito de la reinauguración de “Las Arenas”, hace diez años, escribió un artículo que recoge el proceso de recuperación, combinando la realidad con la fantasia; texto que parcialmente ofrecemos a continuación.

CRÓNICA

NOTA: Francisco Albalat Navajas faleceu em 1916, seis anos depois da inauguração da praça de Caudete.

In CRÓNICA DE ALBACETE, Albacete – 25 de Fevereiro de 1996

20 DE AGOSTO DE 1893 - NÎMES: O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO DESPEDE-SE DAS ARENAS DE NÎMES (TOUREANDO UM BICHO DESEMBOLADO)


 

Bibliothèque nationale de France


PLAZA DE TOROS

Le nom de Cara-Ancha avait attiré, dimanche dernier, une grande afffluence d’étrangers dans la ville de Nimes; aussi, dès l’ouverture des grilles, les gradins de nos antiques Arènes disparaissaient sous une foule enthousiaste et impatiente que l’on peut évaluer à 15,000 personnes.

L’entrée des deux cuadrillas est saluée par de nombreux bravos; le maestro Cara avait laissé un très bon souvenir après la course de l’an dernier. À notre avis, il a un peu trop escompté durant cette dernière course la bonnee impression qu’il avait laissée, car il s’est peu prodigué, ce qu’il a fait a été très bien et l’on peut dire que la qualité a remplacé la quantité. Il est regrettable, connaisssant sa science de torero, qu’il ne se soit pas dépensé davantage, car beaucoup d’afficionados ont été un peu déçus. Au contraire, il a laissé aux jeunes le loisir de déployer leur faena, ils en ont profité. Fuentès, constamment sur la brèche, a été très brillant aux quites qui ont été très nombreux et dangereux. Ce jeune diestro a été surtout applaudi lorsqu’il a délivré, par quelques passes brillantes, le picador Tres Cales, se trouvant â ce moment aux prises avec un toro-colante; par son assurance et sa façon de se profiler devant la bête, il s’est révélé un matador d’avenir.

Aux banderilles, les deux maestros ont recueilli de nombreux applaudissements par la façon élégante dont ils ont piqué leur advsersaire; mais le banderillero de la journée a été le jeune et très applaudi Moyano, qui, par ses poses gracieuses et son appel au toro, a conquis aussitôt la sympathie du public qui lui a fait une ovation très méritée, accompagnée d’une pluie de chaapeaux et de cigares. Les afficionados ont fort regretté que la blessure que son compagnon de combat Rodas a reçue à Madrid l’ait empêché de venir à Nimes; nous sommes heureux de leur apprendre qu’il est en voie de guérison et que bientôt il pourra redescendre dans l’arène.


(José) Bento de Araujo, victime au début d’une cabale, à laquelle quelques spectateurs se sont laissés prendre, a été aussi élégant que par le passé et c’est avec un talent incomparable qu’il a orné le garrot de son toro de nombreuses javelines.

Mlle Maria Gentis nous a donné pour la deuxième fois la preuve qu’elle est une écuyère et que le courage ne lui fait pas défaut.

Les taureaux, très beaux de forme, ont fait l’admiration du public; mais le ramage n’a pas répondu au plumage. Malgré les nombreuses bousculades qu’ont reçu les chevaux, on ne peut pas dire que’ils aient pris les piques dans de bonnes conditions. Sauf deux, les autres étaient levantado.

M. Antonio, infante, a, grâce à ses profondes connaissances tauromachiques, dirigé la course avec à-propos et beaucoup de jugement, chose très difficile et délicate. Aussi nous le prions d’agréer toutes nos félicitations.

Le service de la plaza très bon à signaler. Parmi les monosabios, l’infatigable Méric qui, cette fois encore, a fait avec son bâton un quite très risqué à un picador en danger.

En somme, bonne course, qui eut été parfaite si, comme l’an dernier, Cara-Ancha s’était un peu plus dépensé, et si les banderilleros avaient été plus heureux.

NOTA: 

Crítica da tourada de 13 de Agosto de 1893 e, a partir de aqui, o anúncio da de dia 20, (e da despedida do cavaleiro José Bento de Araújo).


(JOSÉ) BENTO DE ARAUJO

Notre élégant rejonadero (rejoneador) (José) Bento de Araujo veut en nous faisant ses adieux, nous offrir un travail jusqu’ici inconnu dans nos Arènes: il combattra dimanche un taureau cornes nues. Qu’il nous soit permis de lui souhaiter buena suerte, ainsi qu’à son fameux andalou Morgado.

(20 AOÛT 1893)

Nos lecteurs trouveront dans notre supplément le programme de la course de six taureaux espagnols qui sera donnée demain dimanche 20 août, avec le concours des matadors Francisco Pineira (Gavira) et Eusebio Fuentès (Manene), pour les adieux du caballero en plaza, M. (José) Bento de Araujo.

Pour cette course, le prix des places est fixé comme suit:

Premières numérotées, 10 fr. ― Secondes numerotées, 5 fr. ― Toril, 2 fr. 50 ― Amphithéatre, 1 fr. 50.

AGENJO.

In LA CHRONIQUE MONDAINE, LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE, Nîmes – 19 de Agosto de 1893

28 DE MAIO DE 1893 – NÎMES: SEIS TOUROS DE 5 ANOS PARA UMA CORRIDA EXCEPCIONAL


 

Bibliothèque nationale de France


CHRONIQUE

NIMES

Arènes de Nimes. ― Dimanche, 28 mai 1893, à trois heures ¾, Gran Corrida Espagnole, de 6 taureaux de 5 ans provenant de la ganaderia d’Aleas, combattus par les matadors de Cartel.

Juan Jimenez a El Ecijano

Enrique Santos a Tortero

Et le caballero en plaza Jose Bento d’Araujo

 

Composition des quadrilles:

Matador:         Juan Jimenez El Ecijano.

Banderilleros: Jose Martinez, Pito.

                        Juan Rodriguez, Mogino lhira.

                        Eduardo Albazan, Morenito.

                        Domingo del Campo, Dominguin

Picadores:     Gervasio Reuz, Tres Cales, Jose Pino.

Matador:        Enriques Santos a Tortero

Banderilleros: Jose Porez, Clifo.

                        Salvador Aparicio, El Albanel.

                        Domingo Almanto, El Islimo.

Ramon Boseh, Ramonet.

Picadores:     Felipe Molina, Telillas.

                        Eduardo Blanc, Rignones.

Alguazils, Monos Sabios, Areneros, Vaqueros, Trains de Mulets, Cabestros.

Brillant orchestre; des musiciens spéciaux exécuteront les sonneries espagnoles.

Ordre de la Course:

1º Carbonero, picadore et Tortero et cuadrilla.

2º Papelero, caballero et El Ecijano et cuadrilla.

3º Guindo, caballero et Tortero et cuadrilla.

4º Negociante, picadores et El Ecijano et  cuadrilla.

5º Pollero, picadores et Tortero et cuadrilla.

6º Criminal, picadores et El Ecijano et cuadrilla.

Les taureaux seront emboulés pour le travail du caballero et des picadors, et désemboulés séance tenante pour le travail des quadrilles.

Les deux derniers taureaux seront combattus à l’Espagnole, après le 3ème taureau; 20 minutes d’entracte.

Bars et buffets tenus par M. Barrandon.

PRIX DES PLACES: Premières numérotées 15 fr.; Secondes numérotées, 10 fr.; Toril, 5 fr.; Amphithéatre 3 fr.

Les bureaux de ventes des cartes seront ouverts le dimanche 28 mai à partir de 8 heures du matin.

N.-B. ― Une fois la course commence, aucune reclamation ne sera admise, l’argent ne sera pas reçu aux portes et one ne délivrera aucune contre marque de sortie.

In LE PETIT MIDI, Nîmes – 28 de Maio de 1893

20 DE AGOSTO DE 1883 – SAN SEBASTIÁN: UMA TOURADA ASSAZ CURIOSA COM ALTOS E BAIXOS...


 

Biblioteca nacional de España


LOS ESPECTÁCULOS

SAN SEBASTIAN, 20 de Agosto.

Corrida de mogiganga hispano-portuguesa, verificada ayer tarde; cuatro toros á la portuguesa y los otros cuatro á la española con las cuadrillas de Paco Sanchez y Lagartija; con los caballeros en plaza, pegadores portugueses é indios rejoneadores, cuyo programa era el siguiente:

1.º Dos toros embolados rejoneados por los negros á puerta gayola, de rodillas y otras posturas, sujetados por los homes forcados, y muertos á estoque por Mateito y el Manchao.


2.º Dos rejoneados á la portuguesa por los caballeros en plaza (José) Bento d’Araujo y Tabardillo con todo el aparato que requiere la cosa, pegados por los homes forcados y muertos por los mismos Manchao y Mateito.

3.º Cuatro toros de puntas, de Mazpule, picados por los picadores de tanda y reserva á la española, y banderilleados y muertos á estoque por Paco Sanchez y Lagartija.

Este fué el programa, y se presentó todo con el lujo, aparato y ostentacion en carruajes lujosamente enjaezados, cubiertos con mantos y penachos.

La tarde estaba buena, el gentio era inmenso; la plaza completamente llena.

El empresario Sr. Arana muy satisfecho, porque el público recompensaba los sacrificios que habia hecho por atraer forasteros á San Sebastian. Los trenes de Francia habian venido atestados de viajeros.

A las cuatro, el concejal Sr. Laffite, agitó el pañuelo.

Hizose el desfile en medio de grandes aplausos.

Colocados cada cual en su sitio, salieron haciendo contorsiones á los acordes de una habanera los rejoneadores negros y banderilleros de casaca y peluca.

Rompió plaza un bicho de Guadalis, retinto oscuro.

Aguantó ocho rejonazos á puerta gayola y de rodillas de los negros, que sabian tirarse para que pasara el toro sin pisarles siquiera.

Los de la casaca y peluca colgaron siete pares de banderillas de todas clases, por un revolcon de uno de uno de ellos.

Los homes forcados salieron y rindieron al toro con la ayuda de un indio, que fué á agarrar de frente.

Mateito, despues de diez pases de todas clases, da un bajonazo.

El segundo era tambien de Guadalis.

De rodillas y puerta gayola clavaron los negros doce rejones, y los señoritos seis pares de banderillas.

El Manchao concluyó con él una contraria.


El tercero era de la misma ganaderia, negro liston, huido.

(José) Bento d’Araujo, despues de salir un ciento de veces caracoleando, quebró tres rejoncillos, y á caballo clavó una banderilla. (Aplausos.)

Un pegador se presenta de frente ante el bicho (y) se deja enconar con una trompada horrorosa, y queda en el suelo sin sentido. Es llevado á la enfermería. El público protesta contra la barbaridad de la suerte.

Mateito concluye con el de Guadalis con un pinchazo y una baja.

El cuarto era colorao.

Tabardillo quebró en medio de aplausos seis rejoncillos, sufriendo un empujon y aguantando un salto del caballo.

El Manchao, con 20 pases de muleta de todas clases y dos pinchazos y una contraria y otra atravesada, entregó el toro al puntillero.


El quinto era de puntas, de Mazpule, negro liston, bien armado.

(José) Bento (de Araújo) clava tres rejoncillos, Tabardillo cuatro.

Paco Sanchez da dos pases naturales, dos con la derecha, uno alto y uno cambiado y un pinchazo.

Cinco con la derecha, uno alto y otro pinchazo.

Dos altos y una estocada delantera volviendo la jeta.

El puntillero remata la fiera.


El sexto era de Mazpule, retinto, bien armado.

(José) Bento (de Araújo) quiebra cuatro rejones buenos.

Tabardillo otros cuatro y cae la fiera sin necesidad de estoques.

El puntillero á la primera.

El sétimo, de la misma ganaderia, negro lombardo liston, bien puesto, de piés.

Paco Sanchez se los pára con tres verónicas y uno de farol.

Aguanta diez varas de los picadores de tanda.

Mateito y el Manchao parean con dos al cuarteo cada uno.

Paco Sanchez pasa corto y ceñido con dos naturales, dos con la derewcha y dos cambios, y se tira volviendo la cara con una buena á volapié.

De Carriquiri era el octavo, abanto, negro liston, voluntario de poco poder.

Tomó diez varas, tirando por los suelos á los de aúpa y dejando en el redondel un caballo.

Culebra le puso dos pases de palitos al cuarteo buenos.

Torneros uno tambien en su sitio.

Lagartija pasó al de Carriquiri fresco, con siete naturales, seis con la derecha y uno alto y dió un pinchazo bien señalado.

Tres naturales y un sablazo bajo.

El toro habia ayudado con el hocico á llegar al callejon á Mariano Torneros, que se llevó un buen susto.

Paco Sanchez vestia verde oscuro y oro.

Lagartija azul turquí y oro.

KAN-KING.

In LA IBERIA, Madrid – 22 de Agosto de 1883

1 DE MAIO DE 1893 – NÎMES: INÍCIO DA TEMPORADA COM UM TOUREIRO ESPANHOL, UM CAVALEIRO PORTUGUÊS E “FORCADOS” NEGROS


 

Bibliothèque nationale de France

CHRONIQUE

Arènes de Nimes. ― Aujourd’hui, dimanche, à 3 heures, ouverture de la saison. Course de 6 taureaux espagnols, qui seront combattus par M. (José) Bento de Araujo, caballero en plaza; Pepe Hillo et son quadrille et les pégadores nègres.

Ordre de la course: 1er taureau, quadrille espagnol; 2ème taureau, quadrille espagnol et caballero; 3ème taureau, pégadores, (entr’acte de 20 minutes); le 4ème taureau, pégadores; 5ème taureau, caballero et quadrille; 6ème taureau, quadrille. Orchestre de 40 musiciens.

In LE PETIT MIDI, Nîmes – 1 de Maio de 1893

21 DE MAIO DE 1891 – MADRID: CAVALEIROS PORTUGUESES NA "GRAN CORRIDA" EXTRAORDINÁRIA A FAVOR DA SOCIEDADE DE BENEFICIÊNCIA DOS CABELEIREIROS E DOS BARBEIROS DE MADRID "LA PRECURSORA"


 

Biblioteca nacional de España

NOTICIAS DE ESPECTÁCULOS

Plaza de toros

El jueves próximo se verificará una gran corrida extraordinaria, organizada por la sociedad benéfica de peluqueros y barberos de Madrid titulada La Precursora, cuyos productos se destinan á beneficio de la misma, para atender al hermoso pensamiento de caridad y de ciencias, para que ha sido fundada.


En dicha corrida se lidiarán ocho toros: dos, de D. Benjamín Arrabal, que serán rejoneados por los caballeros portugueses (José) Bento de Araujo y Casimiro de Almeida, y seis de Veragua, lidiados por las cuadrillas de Mazzantini, Espartero y Guerra.

El matador de novillos, Gómez-Lesaca, estará de medio espada y matará los dos toros rejoneados.

La corrida empezará á las cuatro y media.

Los abonados pueden recoger sus billetes (al renovar el abono) en el kiosko de la empresa, Alcalá, 16.

Los precios para esta corrida han sufrido un ligero aumento, que varía desde cincuenta céntimos á una peseta cincuenta, según las localidades.

In EL SIGLO, Madrid – 18 de Maio de 1891

8 DE JULHO DE 1893 – NIMES – RETRATO ARTÍSTICO DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO EXPOSTO NUMA MONTRA DO BOULEVARD VICTOR HUGO


 

Bibliothèque nationale de France


NOUVELLES ET ÉCHOS

Remarqué à la vitrine de M. Leclaire, boulevard Victor-Hugo, un superbe portrait du Caballero en plaza, M. (José) Bento de Araujo. Cet agrandissement artistique sort des ateliers de notre ami et collaborateur René Crespon, dont l’éloge n’est plus à taire. Nous sommes heureux de signaler cette magnifique photographie aux artistes et aux amateurs de notre ville.


In LA CHRONIQUE MONDAINE, LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE, Nîmes – 8 de Julho de 1893

Le "caballero en plaza" José Bento de Araújo aux Arènes de Nîmes 
Photo: Bibliothèque nationale de France

NOTA: René Crespon é o filho do grande fotógrafo francês Antoine Crespon (1825-1893) proprietário da Maison Crespon, em Nîmes.

15 DE AGOSTO DE 1880 – MADRID: SEGUNDA TOURADA DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NA PRAÇA MADRILENA


 

Biblioteca nacional de España

NOTICIAS GENERALES

El caballero rejoneador don José Bento d’Araujo, se despedirá mañana en la corrida de novillos, haciendo ejercicios completamente desconocidos para este público.



Matarán los toros de puntas los aplaudidos jóvenes Gabriel Lopez (a) Mateito y Tomás Parrondo (a) Manchao.

In EL SIGLO, Madrid – 14 de Agosto de 1880