25 DE JUNHO DE 1893 – NÎMES: ANÁLISE DA CORRIDA COM OS MATADORES ESPANHÓIS CENTENO E QUINITO MAIS O "CABALLERO EN PLAZA" JOSÉ BENTO DE ARAÚJO


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PLAZA DE NIMES

La course du 25 juin, jugée de l’amphithéatre

Pour une fois, savez-vous, la course a été magnifique. Du haut de la corniche, où j’ai peine à me loger, le coup d’œil est ravissant. Tout est bondé. 18,000 spectateurs environ garnissent les gradins. Tous jubilent. Pensez donc, vingt sous de gagné en deux heures!

Le paseo a lieu à 3 h. 15. Il est splendide. Le carosse seul, vu de dessus, me laisse froid. J’aime mieux admirer (José) Bento d’Araujo sur son fringant coursier que dans cette guimbarde.

― La sonnerie retentit et Panadéro fait son entrée, noir taché e blanc, bien armé et de belle performance, il prend, après réflexion, 8 piques et cause 2 chutes. Les matadors bons aux quites. Quinito très remuant, applaudi pour ses adornos est bousculé, heureusement sans conséquences.

L’opération du désemboulage, est faite après le travail des picadors, et menée rondement. Bravo, pour cette innovation. Panadéro reçoit à sa sortie 4 bonnes paires de banderilles correctement de muleta et termine par un simulacre à volapié qu’il donne de loin en jetant la muleta.


― Le 2ème réservé au caballero en plaza est fuyard. (José) Bento d’Araujo, toujours vaillant, le cite en vain. Après quelques essais, il parvient à lui piquer 3 rejons qui lui valent une ovation.

Il tente aussi de placer des banderilles courtes mais devant les mauvaises qualités du toro, il doit y renoncer.

Après le désemboulage, toujours rapide, et sur la demande du public, Quinito cape ce toro. Ses véroniques sont applaudies.

Corrion est orné de 2 demi-paires de banderilles et d’une paire supérieure au cuarteo. Quinito après un excellent travail de muleta, lui marque un bon simulacre à volapié.

Le troisième toro salué par quelques passes de cape prend avec bravoure 7 piques. Le service des cabestros est mauvais. Gollareto est paré de deux demie-paires et de deux bonnes paires de banderilles. Centeno après quelques remarquables passes de muleta dont une de poitrine et deux changées supérieures en finit par un simulacre bien signelé.

Incident comique

― Pendant l’entr’acte qui suit, les spectateurs aperçoivent M. Fayot causant avec le caballero en plaza à l’entrée du toril. Les cris de «Vive Fayot» éclatent de toutes parts. (José) Bento (de Araújo), toujours plaisant, traìne littéralement M. Fayot dans l’arène. Ce dernier décontenancé par cette ovation peu habituelle, salue tant bien que mal, ramasse et renvoie les casquettes, les cannes, les ombrelles et les éventails de ces dames qui couvraient le sol de l’arène.

Un de nos voisins, nous affirme qu’à l’exception des rédacteurs de la Mise à Mort qui se morfondent devant ce beau spectacle tout le monde a fortement applaudi. Et tout le monde avait raison, car il lui devait bien cette compensation.

Le quatrième bien armé, de poids et vif, se cabre aux premières passes de cape de Quinito, prend dix piques et blesse grièvement un bidet. Il reçoit trois belles paires de banderilles après un adorno coleando d’Antolin et passe à la suerte surprême. Quinito lui donne 24 passes de toutes classes, pour un désarme, 7 autres passes diverses, cadre la bête et la citant, porte une estocade recibiendo qui soulève un enthousiasme indescriptible. Pour la première fois à Nimes l’oreille est accordée à l’heureux matador.

Le cinquième, noir et de belles formes, est boîteux, Centeno le reçoit par quelques belles passes de manteau. Il va six fois aux picadors et blesse un cheval. Les banderilleros l’ornent de deux paires bonnes et Centeno après quatre passes de muleta très régulières lui donne une bonne estocade pasada por pararse, que les classiques ont confondu avec la gollete. (Applaudissements).

Le sixième est blanc sale, il prend, sans se fixer, 10 piques et cause une chute, très agile il saute la barrière et tombe par tête. Les diestros se chargent des banderilles. Quinito place une demi-paire à l’écart et une bonne paire cuaerteando. Centeno, une paire supérieure al quiebro et l’autre au cuarteo. Quinito, après 10 bonnes passes donne une estocade courte, 6 passes et une deuxième estocade qui rencontrant les os ne porte pas, deux autres passes et finit avec ce toro par une estocade supérieure à volapié. (Ovation).

RÉSUMÉ

Les toros de Concha y Sierra bons en général. Les matadors bien aux quites et à la cape. Centeno supérieur aux banderilles et à la muleta. Quinito très heureux à la mort de son premier. Les banderilleros au-dessus de tout éloge; les picadors vaillants, ont bien défendu leurs montures. (José) Bento d’Araujo est toujours l’élégant rejoneador. En somme, course admirable et comme nous souhaiterions d’en voir beaucoup pour M. Fayot, pour le public et un peu aussi pour nous.

J. C. GALLO.

In LA MISE À MORT, Nîmes – 1 a 8 de Julho de 1893

26 E OUTUBRO DE 1891 – PARIS: 23ª CORRIDA DA TEMPORADA NA PRAÇA DO BOIS DE BOULOGNE


 

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Petites Nouvelles

Aujourd’hui à deux heures et demie, vingt-troisième course de taureaux aux arènes de la rue Pergolèse. Au programme:

Valentin Martin, José Ruiz (Joseito) et leurs cuadrillas; José Bento de Araujo, caballero en Plaza, et les picadores.

In LE RADICAL, Paris ― 26 de Outubro de 1891

25 DE JUNHO DE 1893 – NÎMES: CORRIDA COM OS MATADORES ESPANHÓIS CENTENO E QUINITO MAIS O "CABALLERO EN PLAZA" JOSÉ BENTO DE ARAÚJO


 

In LA MISE À MORT, Nîmes – 24 de Junho a 1 de Julho de 1893

10 DE JUNHO DE 1893 - MONTPELLIER: A CRÓNICA DA ATRIBULADA CORRIDA DE DIA 10 COM OS TOUREIROS ESPANHÓIS E O CAVALEIRO PORTUGUÊS JOSÉ BENTO DE ARAÚJO


 

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LA COURSE DE MONTPELLIER

DÉMOLITION DE L’HIPPODROME

Séance des plus mouvementées, samedi soir, 10 juin, à l’Hippodrome de la rue Mareschal. ― Le directeur des arènes de Nimes, M. FAYOT, avait loué la salle pour deux courses de toros espagnols qui devaient être combattus par Angel ADRADA et sa cuadrilla et le caballero en plaza (José) Bento d’ARAUJO. Pour la circonstance le prix des places avait été extraordinairement augmenté; malgré ce, la salle était à demi-pleine.

À huit heures et demie, la cuadrilla fait une entrée magnifique et soulève des applaudissements unanimes, don’t une bonne part revient sans conteste à (José) Bento d’Araujo que beaucoup de nos concitoyens connaissaient déjà, pour l’avoir applaudi dans la course du 7 août 1892 et dans celle du 28 mai dernier.

Le premier taureau fait une sortie piteuse. C’est une superbe bête, bien armée et de poids; un veritable toro espagnol. Mais hélas! Ses qualités ne répondent pas à ses forms. Il arrive au petit trot sans conviction aucune, avec la mine résignée d’un mouton qu’on mène à l’abattoir, puis se plaçant au milieu de l’arène, il y reste fixé à demeure et comme rivé par d’invisibles boulons. En vain, Adrada l’attaque vaillamment; en vain, banderilleros et toreros tournoient autour de lui et le provoquent, l’animal est sourd et probablement aussi… paralysé car il ne bouge pas plus qu’une borne. Les toreros parviennent cependant à lui placer deux paires de banderilles qui paraissent lui donner un peu de vigueur, mais après deux ou trois sauts et quelques efforts inutiles pour s’enfuir, l’animal retombe dans son apathie et sa résignation habituelles dont rien ne peut plus dès lors le faire sortir. Adrada l’estoque bien après quelques passes aussi bonnes qu’elles peuvent l’être avec un pareil sujet.

Le public surexcité par l’élévation exorbitante du prix des places commence à protester par des sifflets et des huées qui ne font que s’accroître d’instant en instant. Inutile de dire que ces sifflets ne s’adressent qu’au taureau, tout le monde étant d’accord pour reconnaître la vaillance des toreros. Néanmoins une partie du public reste encore calme espérant que le deuxième taureau sera meilleur que son vongénère.

Hélas! Il est pire, si c’est possible, aussi les cris et les sifflets redoublent-ils. Cette course est l’image exacte de la première, il est donc inutile de nous répéter. Signalons cependant une excellente paire de banderilles al quiebro d’Adrada et deux autres très bonnes des banderilleros. Malgré toutes ces piqûres l’animal est aussi inerte que le premier et ce n’est qu’après de longs efforts qu’Adrada parvient à l’estoquer.

En présence de l’inertie et de l’apathie des taureaux, les protestations du public vont leur train; une banquette est même lancée des galeries et n’atteint heureusement personne. Les spectateurs les plus sages et les plus avisés prennent le parti sans attendre davantage de se précipiter vers les bureau du contrôle pour se faire rembourser mais peu nombreux sont les heureux qui peuvent y parvenir.


Cependant le clairon résonne et (José) Bento d’Araujo se présente pour combattre le troisième taureau. La foule abandonne les couloirs et regagne les gradins espérant contre toute apparence que ce taureau différera des deux premiers. C’est un animal au poil fauve aussi beau que les précédents, peut-être un peu plus fougueux mais tout aussi mauvais. À la vue du cheval, sachant ce qui l’attend, il n’a plus qu’un désir: s’enfuir.

(José) Bento (de Araújo), avec une maëstria incomparable, lui place néanmoins une bonne paire de banderilles, mais il est bientôt oblige de se retirer au milieu des applaudissements des spectateurs reconnaissants de ses vaillants efforts. La cuadrilla s’empare alors du taureau et ne parvient pas davantage à l’exciter. Dominguin l’estoque un peu bas. C’est la fin de la première partie qui doit être aussi la dernière.

Dans les couloirs, la foule se répand rapidement, assiégeant les bureau du contrôle et réclamant son argent avec force cris et protestations. Les pauvres employés qui n’en peuvent mais, sont bousculés et deux gendarmes de service ne sont pas de trop pour les protéger.

Après l’entracte, le quatrième taureau étant aussi mou que les précédents, le public furieux de se voir ainsi berné, perd patience et se met à démolir l’hippodrome. Alors commence une scène de pillage absolument inénarrable. Les pauvres toreros aussi vaillamnts que dévoués, veulent au risque de se faire blesser, continuer la course, mais ils sont forcés de se retirer sur l’invitation du public.

Dès ce moment, les projectiles ne cessent de tomber sur le taureau toujours aussi impassible et ahuri. Banquettes, chaises, cloisons des loges, tour ce qui peut se transformer en obus est lance dans l’arène. Quelques projectiles lances par des mains qu’on pourrait croise exercées, atteignent les globes des lampes électriques et les brisent.

Et cela a duré plus d’une heure sous l’œil de la police impuissante, jusqu’au moment où l’arrivée de quelques brigades de gendarmerie a permis de faire évacuer la salle. Encore a-t-on dû éteindre l’unique lampe électrique qui restait pour forcer à se retirer les spectateurs trop zélés qui s’acharnaient malgré tout à ce pillage renouvelé de celui qui eut lieu, il y a deux ans, lors de la course de Mazzantini.

Et maintenant que les évènements se sont passes et que les esprits se sont un peu calmés, essayons en chroniqueur fidèle et impartial de rechercher les responsabilités.

À notre humble avis, tout le monde a dans cette malheureuse affaire, à la fois tort et raison.

Il est fort incontestable quee le public qui avait payé fort cher, avait le droit d’exiger mieux. On aurait dû, puisqu’il était trop tard pour se procurer de nouveaux taureaux, lui donner raison en remboursant l’argent ou en renvoyant la course à une date ultérieure. Mais il est regrettable qu’on soit allé si loin; au reste, nous devons dire que les spectateurs payants ne sont peut-être pas les plus coupables, car après l’entracte, beaucoup de gens sont entrés sans payer à la faveur d’une poussée formidable et une fois dedans ne se sont pas gênés pour faire chorus avec les manifestants et faire même beaucoup plus de besogne qu’eux.

Suivant une expression que nous avons entendu en sortant et qu’on nous excusera de citer telle qu’elle: «Soun pas lous qu’an paga, qu’an fa lou maï dé brut».

C’est l’avis de beaucoup de personnes.

D’un autre côté, il est non moins incontestable que M. Fayot a eu le tort, le très grand tort de ne pas tenir tous ses engagements, car si la cuadrilla était excellente, et le caballero parfait, en revanche les taureaux ne valaient absolument rien. Nous avouons ne jamais avoir assisté à une exhibition d’un goût aussi douteux. Il faut reconnaître que le directeur a eu beaucoup de frais, mais tout le monde était d’avis que si l’augmentation du prix des places avait été légère, partant équitable, outre qu’il n’y aurait pas eu d’incident, la recette des deux soirées aurait couvert les frais et au-delà.

M. Fayot s’est trompé lorqu’il a cru que les Montpelliérains n’étaient pas de véritables aficionados. Ils ne sont peut-être pas aussi connaisseurs que les Espagnols, mais ils n’aiment pas néanmoins à payer bien cher ce qui ne vaut pas grand chose. Son plus grand tort est de vouloir donner de Gran Corridas avec des toros déjà courus. M. Fayot n’ignore pas les dangers présentés par ce genre de bêtes et les désillusions qu’elles entraînent généralement. La leçon servira-t-elle?

L’hippodrome de Montpellier contenant 4,000 places environ (ce qui est déjà fort beau) est relativement petit en comparaison des arènes de Nimes ou des plazas d’Espagne. Les entrepreneurs futurs, instruits par l’exemple de Mazzantini et de M. Fayot, feront donc bien, si leurs calculs ne leur permettent pas de donner des courses extraordinaires sans augmentation exagérée du prix des places, de se contenter ee donner de bonnes courses aux prix ordinaires. Cela vaudra mieux pour les aficionados (et pour les directeurs et aussi et surtout pour l’art tauromachique qui n’a rien à gagner aux scènes du genre de celles qui se sont passées samedi soir.

Puisse notre conseil être suivi par les intéressés, pour nous permettre d’assister en paix à des courses espagnoles!

Gaston MARCHAL.

In LA MISE À MORT, Nîmes – 17 a 24 de Junho de 1893

10 E 11 DE JUNHO de 1893 - MONTPELLIER: CORRIDA DE NOITE COM TOUREIROS ESPANHÓIS E CAVALEIRO PORTUGUÊS JOSÉ BENTO DE ARAÚJO


 

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MONTPELLIER

Samedi 11 et dimanche 12 juin à huit heures et demie du soir, Gran Corrida de six toros espagnols ayant déjà couru, combattus par Angel ADRADA, matador de novillos et sa cuadrilla, avec le concours du célèbre rejoneador (José) BENTO d’ARAUJO, caballero en plaza.



Composition de la Cuadrilla: Angel ADRADA, matador. ― Banderilleros: Eduardo Albazan (à) MORENITO; Domingo del Campo (à) DOMINGUIN; Ramon Bosch (à) RAMONET, German Mimero (à) SASTRE.

In LA MISE À MORT, Nîmes – 10 a 17 de Junho de 1893

NOTA: O jornal engana-se de datas. Os dias 10 e 11 de Junho de 1893 correspondem a sábado e domingo (e não 11 e 12). 

18 DE OUTUBRO DE 1891 - PARIS: CASA CHEIA E SUCESSO


 

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LA 22ÈME COURSE À PARIS

Angel Pastor. ― Valentin Martin. ― Joseito.

Nous pouvons classer cette journée parmi les meilleures de ces trois derniers mois.

Les adieux de Pastor avaient attiré une foule considérable; le dessus du panier des aficionados est aux meilleures places; le tendido et les loges reforgent de jolies femmes; le temps est magnifique.

1. ― Juareno ouvre laa course avec une furia de bon augure. Trois payasos mettent en goût ce brave taureau qui culbute successivement les deux Salustiano, ce qui leur vaut une ovation. Il devient collant et prend douze varas; on applaudit ferme, la journée sera chaude.

Angel Pastor enlève la divisa sur un quite audacieux. Rafael Llorens place une demie paire en quarte et une paire au relancé; el Pito met la sienna au demi tour, et Angel Pastor, vêtu gris et or, fait treize passes naturelles, trois changes, quatre en rond, terminant avec une estocade en rencontre, de devant.

2. ― Librador, reçu poliment par (José) Bento de Araujo, est un taureau extrêmement

vif qui porte les couleurs de D. Antonio Hernandez. Il consent à prendre cinq javelines du Caballero; Cayetano Fernandez et Corrito se cotisent pour lui offrir une seule aire, à eux deux, et Valentin Martin (bleu et or), expédie l’animal sur trois passes rudimentaires, avec un coup d’épée à la course. Le public n’est pas satisfait et l’exprime.

3. ― Almendrito est gentil comme un ange, comme Juareno il goûte à la pique avec

délices; et les picadors Cirilo Martin et Antonio Cabezas obtiennent un grand succès pour une dizaine de varas généralement excellentes; et une chute d’Antonio agrémente le tout.

Seulement Almendrito a la manie de sauter les tableros, il les saute jusqu’à huit fois, et cette grave occupation lui donne à peine le temps d’accepter une paire et deux demies, assez faibles.

Joseito (vert et or) le passe difficilement et l’honore d’une estocade contraire donnée à volapié.

4. ― Bolero fait une entrée majestueuse. Il porte la devise blanche de Mazpule; il est énorme, noir taché de blanc, et d’une bravoure qu’on apprécie beaucoup.

Il donne beaucoup de mal à Pepe el Largo et finit par désarçonner Salustiano. Angel Pastor lui fait trois véroniques très jolies et lui enlève la divisa.

Remigio place une paire al cuarteo qu’on applaudit vivement, Pito accroche une demi paire et Pastor, pour la dernière fois, prend la muleta.

Son travail est brillant, l’adversaire est franc, volontaire, loyal. Il passe diz-sept fois sous la muleta et treçoit une superbe estocade haute.

Lorsque le matador revient à la première section on lui fait une ovation; les bouquets de corsage pleuvent autour de lui et on lui présente une brasssée de fleurs aux couleurs d’Espagne.

5. ― Fosco entre en évaporé et fait regretter son prédécesseur. On le remplace par un petulant novillo qui paraît atteint de daltonisme. Enfin un troisième taureau de reserve aperçoit (José) Bento (de Araújo) dès sa sortie et reçoit une javeline vraiment un peu trop basse.

Le caballero place ensuite trois banderilles très bien et avec beaucoup de brio.

L’animal est franc, vigoureux. Valentin Martin le cape avec succès. Joseito essaye une paire de banderilles avec la chaise, Mais n’en place que la moitié; il pose une paire en quarte très bien et donne le taureau à Valentin qui lui fait vingt passes naturelles, sept changes et quatre de poitrine, concluant avec une très bonne estocade à volapié qui est beaucoup applaudie.

6. ― Garboso casse la pique de Cirilo à son entrée, qui est fougueuse. Il prend dix varas et Joseito lui cueille la divisa à la course.

Trois paires réglementaires sont posées et la nuit arrrive tandis que Joseito, sur vingt cinq passes, indique un coup régulier.

La journée a été mouvementée et des plus intéressantes. Les taureaux, fraîchement débarqués, vaillants, surtout le premier, le second et le quatrième qui ont été admirables.

Joseito très brave aux quites, moins heureux à la muleta, Valentin Martin, très mauvais à son premier taureau, très bon à son second; Angel Pastor, bon à son premier taureau, très bon à son second.

(José) Bento de Araujo, excellent.

Les banderilleros, passables.

Les picadores, supérieurs; quatre chutes.

Le président, régulier.

L’entracte, démesuré.

ESCAMILLO.

In, LE TORERO, Nîmes – 25 de Outubro de 1891

23 DE AGOSTO DE 1891 - PARIS: 14ª CORRIDA DA TEMPORADA COM OS MATADORES BERNARDO HIERRO E OJEDA E O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO


 

In LE TORERO, Nîmes - 19 de Julho de 1891

27 DE MARÇO DE 1910 - LISBOA: EXCELENTE ARRANQUE DE TEMPORADA NO DOMINGO DE PÁSCOA



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Cornigrammes

La corrida d’inauguration de Lisbonne fut excellente. Les caballeros (José) Bento (dde Araújo) et Casimiro fournirent un magnifique travail et Pazos fut admirable.

ESTAFETA.


In LE TORERO, Nîmes – 10 de Abril de 1910

8 DE AGOSTO DE 1935 – CARNAXIDE – CASAMENTO DE UM NETO DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO


 
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Ecos da Sociedade

Casamentos

Na paroquial igreja de Carnaxide realizou-se o casamento da sr.ª D. Maria Fernanda de Sousa Leitão, filha da sr.ª D. Maria Alice de Sousa Leitão e do sr. Antonio José Leitão, contabilista, e neto do falecido clinico dr. Alfredo de Sousa e do tambem ja falecido comerciante e presidente honorario da Associação Comercial de Lisboa Luiz Eugenio Leitão, com o lavrador sr. Francisco José Vitorino, o neto do falecido cavaleiro tauromáquico José Bento de Araujo e do importante lavrador e proprietario sr. Manuel Ventura Vitorino. Na vivenda dos pais da noiva, em Linda-a-Velha, foi servido, depois da cerimonia, um «copo de agua». Os noivos seguiram para o norte.


In A CAPITAL, Lisboa – 9 de Agosto de 1935

13 DE ABRIL DE 1898 – LISBOA: PERFIL DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO QUE ACABA DE PARTIR PARA O BRASIL

 


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PERFIS DO CAMPO PEQUENO

O que desejo, Zé Bento

 é que tu tragas di lá

 de contos de reis um cento

 mais uma linda sinhá 

In SOL E MOSCAS, Lisboa – 17 de Abril de 1898

13 DE ABRIL DE 1898 – LISBOA: PARTIDA DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO E DOS TOUREIROS ESPANHÓIS E PORTUGUESES PARA O BRASIL

 
Biblioteca nacional de Portugal

DO PAIZ

Partiu no dia 13 do corrente para o Brazil do estimado cavalleiro José Bento de Araujo.

A bordo foi despedir-se grande numero de amigos e admiradores do sympathico cavalleiro e quem do coração desejamos uma feliz viagem e uma prospera temporada.

In  SOL E MOSCAS, Lisboa – 17 de Abril de 1898

29 DE OUTUBRO DE 1893 – LISBOA: UMA CORRIDA POUCO INTERESSANTE


 

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EN ESPAGNE

Lisbonne. 29 octobre. ― C’est devant une demi-salle qu’a eu lieu la rentrée du caballero en plaza (José) Bento de Araujo. Son apparition fut saluée par de nombreux applaudissements. Le bétail du vicomte Varzea fut inégal. Deux toros bons, deux réguliers, trois moyens.

(José) Bento (de Araújo) fournit un beau travail au premier et septième toros; mais le héros de la fête fut Fernando; au neuvième toro il exécuta las suertes a gaiola (en avant) a garupa (par la croupe) avec une rare perfection.

Manuel Casimiro fut malheureux, le toro tint querencia et les peones faute de science ne l’aidèrent pas.

Les banderilleros assez mauvais.

La partie espagnole de la course fut assez médiocre.

Torerito mauvais à la muleta, bon à la cape, mais supérieur aux banderilles.

Les pegas furent vaillantes, mais il y avait peu d’entente dans le travail des forcados.

En somme les honneurs de la journée reviennent au caballero en plaza Fernando et au banderillero Théodore Gonçalves.

In LE TORERO, Nîmes – 12 de Novembro de 1893

6 DE SETEMBRO DE 1896 – RIO DE JANEIRO: FESTA ARTÍSTICA DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO


 

SPORT

Na praça de touros realisa-se hoje a grande festa artistica do cavalleiro José Bento de Araujo. Serão corridos bravissimos touros portuguezes. A funcção promette ser magnifica.

In GAZETA DE NOTICIAS, Rio de Janeiro – 6 de Setembro de 1896


SPORT

JOSÉ BENTO DE ARAUJO

O tempo não permittiu que a corrida de touros em beneficio do perito e audaz cavalheiro José Bento (de Araújo) tivesse o brilhantismo que era de esperar e elle merecia.

Houve durante o dia duvidas sobre se haveria a corrida e como ameaçava chover, muitas pessoas que tinham bilhete deixaram de comparecer. Entretanto, a corrida foi regular. Para o 1.º touro appareceu na arena o Tinoco. Falhou a gaiola, veiu depois metter algumas farpas e ferros curtos. Este touro foi bem passado á capa por Coulon.

O 2.º touro foi para os bandarilheiros que com difficuldade lhe metteram alguns ferros, tant bien que mal. Caralinda batteu-lhe as palmas e fez uma boa pega.


O 6.º touro foi picado a ferros curtos por José Bento (de Araújo) que o aproveitou habilmente.

Houve um intervallo que foi preenchido por uma estrepitosa ovação ao beneficiado, que recebeu um grande numero de mimos.

A banda de musica do 22º offereceu-lhe uma musica de grande effeito, composta pelo Sr. Aureliano Cardoso.

O 4º e 5º touros deram pouco, mas o 6º sahiu bom, e deu ensejo a que José Bento (de Araújo) fechasse a corrida com verdaddeira chave de ouro, aproveitando-o o mais que poude com pericia e audacia.

In GAZETA DE NOTICIAS, Rio de Janeiro – 7 de Setembro de 1896

15 DE SETEMBRO DE 1892 – PARIS: 24ª TOURADA DA TEMPORADA NA PRAÇA DO BOIS DE BOULOGNE


 

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COURRIER DES THÉATRES

Aujourd’hui jeudi, à trois heures, vingt-quatrième grande course de taureaux aux Arènes de la rue Pergolèse.

Au programme:

Courses espagnoles, Remigio Frutos (Ojitos) et sa cuadrilla, José Martinez (Pito), Raphaël Lorens, Braulio, Augel, Adrada, banderilleros; Baulero, Manuel Sanchez et Niquet, picadores; José Bento de Araujo, caballero en plaza; courses provençales; Marius Monnier de Marseille et son quadrille.

In LE PETIT PARISIEN, Paris – 15 de Setembro de 1892

30 DE AGOSTO DE 1896 – RIO DE JANEIRO: UMA “BELA TOURADA” NA FESTA DE ALFREDO TINOCO


 
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SPORT

ALFREDO TINOCO

O sympathico e festejado cavalleiro Tinoco, teve hontem o prazer de ver a sua festa artistica brilhantemente concorrida. A praça do Boulevard estava ornamentada interiormente com festões de folhagens, bandeiras, galhardetes, etc.

Á hora marcada, ao som do hymno nacional appareceram na arena Tinoco e José Bento (de Araújo), cercados do cortejo de bandarilheiros, forcados e moços do curro.

Feitas as cortezias começou o combate. O primeiro touro foi destinado a José Bento (de Araújo), que aproveitou logo a sorte da gaiola. O bicho era ousado, e picado pelo primeiro ferro, continuou a investir seguidamente contra o cavallo enfeitando-o José Bento (de Araújo) galhardamente, até com ferros curtos, postos com grande pericia e excellente defeza do cavallo. Recolhido o cavalleiro, no meio de applausos, foi Coulon para a frente do touro, fazendo alguns passes com o capote e uma navarra muito limpa. O clarim deu o signal para a péga.

O Caralinda bateu as palmas ao touro, cahiu-lhe mal na cabeça e foi sacudido. O touro estava ainda bastante forte, mas o forcado Miguel cahiu-lhe entre os chifres com bom pulso, fazendo uma pèga real que enthusiasmou toda a Praça. Alguns espectadores até beijaram o valente forcado.

O 2º touro, nacional, foi enfeitado com alguns ferrros pelos bandarilheiros. Coulon passou-o com a Mulleta e simulou bem a sorte da morte. Foi tambem bem pegado á unha.

Tinoco apresentou-se para picar o 3º touro a ferros curtos. Falhou a sorte da gaiola; mas depois o intrepido cavalheiro conseguiu enfeitar o bicho sempre com ferros curtos, embora algumas postos precepitadamente. O touro era vivo e perseguia o cavallo, mesmo depois de ferido. Tinoco fez maravilhas de equitação, defendendo-se.

Durante o intervallo Tinoco foi chamado á arena e delirantemente applaudido, recebendo innumeros brindes dos seus amigos e admiradores. O emprezario Pereira tambem foi saudado.

O 4º touro levou algumas bandarilhas bem postas e passado a capote foi reccolhido.

O 5º era fugidio. Levou um ou outro ferro e uma vaia estrepitosa que parece não o haver encommodado muito.

O 6º touro já era nosso conhecido. Entretanto foi o melhor da corrida de hontem.

Logo á gaiola Tinoco o feriu com uma vistosa farpa posta a preceito. E depois outra, e mais outra, e muitas outras, até tres ou quatro ferros curtos, um dos quaes n’uma meia volta apertadissima, o que só por si bastaria para provar a pericia e a ousadia do bravo Tinoco, que foi ruidosamente festejado.

O touro ainda deu capa a uma excellente péga.

Uma bella tourada, a de hontem e parabens ao Tinoco.

In GAZETA DE NOTICIAS, Rio de Janeiro – 31 de Agosto de 1896

5 DE NOVEMBRO DE 1893 – NÎMES: FIM DE TEMPORADA...


 

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CORNIGRAMMES

Par fil très spécial. — Nimes, 1. 11, 9. 24. — M. Fayot vient de quitter notre capitale taurine pour quelques mois. Il avait avant son depart réuni son personnel dans un dîner si intime que tous les journaux en ont parlé.

Lorsque l’heure de la séparation sonna, les tramvias furent mobilisés pour transporter les sacs pleins d’or à bord du rapide.

À la gare, nous reconnûmes de nombreuses notabilités nimoises. Et notre directeur se souvenant qu’il reçut l’alternative des mains de (José) Bento d’Araujo, alternative qui lui fut publiquement confirmée le 1er octobre dernier par Fabrilo, prononça un éloquent brindis.

Le banquier N... en était ému aux larmes, Champel en perdait son patois et le concierge des Arènes exprimait son enthousiasme par des gestes expressifs.

Il fallut que le trompette de ville prit sur lui d’adresser aui maître les avis réglementaires. — le train allait démarrer.

En cette minute suprême l’aficion poignait tant les coeurs, que le garde-voie en déploya son drapeau rouge et fit à la locomotive une passe si naturelle que Lafont, le toreador bien connu, en a pâli de jalousie.

In LE TORERO, Nîmes – 5 de Novembro de 1893