2 DE NOVEMBRO DE 1891 - PARIS: O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NA GRAN PLAZA DE TOROS DE BOULOGNE



COURRIER DES THÉATRES

Aujourd'hui, à 2h. 1/2, grande course de taureaux aux arènes de la rue Pergolèse.

Au programme: Valentin Martin, José Ruiz et leurs cuadrillas, José Bento de Araujo, caballero en plaza, et les picadores.

La salle sera chauffée.

Georges Boyer



In LE FIGARO, Paris - 2 de Novembro de 1891

1894 - NIMES: O "CABALLERO" JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NO SUL DE FRANÇA


Uma tourada nas "arenas" de Nimes em 1894
©) Rui Araújo


9 DE AGOSTO DE 1892 - NIMES: UMA CORRIDA COM O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO


Corrida des toros


Le Journal du Midi nous apporte le compte rendu des courses de taureaux qui ont eu lieu, dimanche, dans les arènes de Nimes, devant un public composé de 25,000 personnes environ.

Les afficionados de notre région liront cela avec intérêt:

A trois heures trois quarts, on sonne la Salida (la sortie).

On ouvre les portes du toril, et alors commence un défilé d'alguazils, de picadors, de toreros, etc., comme on n'a jamais vu dans nos arènes.

On remarque beaucoup la superbe allure du caballero en plaza, José Bento de Araujo, monté sur un magnifique coursier.

Premier taureau. - Mauvaise sortie; s'avance lentement au milieu du cirque, fond sur un picador qui le repousse. L'animal reçoit trois paires de banderilles après avoir été travaillé au manteau para Cara-Ancha qui exécute successivement plusieurs passes, dont une véronique, très applaudies.

Passes de muleta de Cara-Ancha fort bien réussies.

Deuxième taureau. - Brillante sortie; animal plein de feu et de sang. Reçoit successivement, et aux applaudissements de la foule, trois banderilles du caballero en plaza. Les exercices de José Bento (de Araújo) fort bien réussis d'ailleurs et exécutés avec autant de grâce que de crânerie, enthousiasment le public. Passes de manteu et véroniques par Cara-Ancha et sa quadrille qui se dépense beaucoup. Le taureau rendu furieux saute la barricade, vient à la porte de droite qu'il fait voler en éclats, avec une partie de la barricade, renverse le gardien qui est immédiatement dégagé par les toreros.

Nouvelle pose de banderilles par le caballero en plaza et nouveaux bravos. On desemboule le taureau qui reçoit deux paires de banderilles posées d'une façon magistrale par Carillo et Fuentès. Passes de muleta très brillantes par Fernando Lobo, sobresaliente. L'animal est ramené avec une adresse inouie par Cara-Ancha. (Applaudissements).

Troisième taureau. - L'animal va droit sur le picador Francès Parente qu'il renverse; il passe ensuite à Vergas qu'il enverse également. Les picadors se reèvent et donnent successivement de bons coups de pique: Manuel Vergas est de nouveau bousculé.

Banderilles médiocres par Frutos et Pedro Campo: l'animal se présente mal et évite les coups. Frutos et Pedro parviennent cependant à piquer le taureau de deux paires, d'une façon convenable. Passes de muleta par Fernando Lobo, dont le sang-froid et l'adresse sont remarquables.

Quatrième taureau. - L'animal reçoit coup sur coup six banderilles de José Bento (de Araújo) dont on applaudit toujours l'adresse et l'habileté. Le taureau lui-même en est ahuri. Bravos frénétiques de la foule.

Cara-Ancha s'avance près du caballero et lui adresse ses félicitations en lui donnant une bonne poignée de mains aux applaudissements des spectateurs.

Le taureau est ensuite banderillé par Cara-Ancha qui le pique de trois paires, de diverses façons et toujours de mieux en mieux. L'enthousiasme et du public tient du délire.

Passes du muleta par Cara-Ancha.

Cinquième taureau. - Non emboulé. Brillante sortie. L'animal fond d'un trait sur le premier picador qui le repousse; il reprend de l'élan et se précipite sur le second qui se défend mal et le renverse; le cheval mis hors de combat. A peine détourné, le taureau se rue sur le premier picador et enfonce ses cornes dans le ventre du cheval qui tombe blessé. Trois autres chevaux sont renversés et mis hors de combat. Les picadors quittent l'arène; le public hue et les réclame. L'animal reçoit trois paires de banderilles de Carillo et de Fuentes qui montrent beaucoup d'adresse.

On sonne la mort:

De toutes parts éclatent des cris de: A mort! A mort!

Cara-Ancha prend une épée; il adresse son brindis aux autorités. (Applaudissements sur tous les points.) Passes de muleta réussies. L'animal est encore plein de vigueur; il reçoit six coups d'épée; au sixième seulement il s'affaisse et est achevé par le cachetero. (On applaudit et on siffle.)

Sixième taureau. - Belle sortie. Premier picador démonté, cheval renversé; on le croit éventré, mais il se relève et lance une ruade pour prouver qu'il a encore de la vigueur; une seconde fois le taureau fond sur lui et le met cette fois hors de combat. La taureau reçoit deux bonnes paires de banderilles.

Cara-Ancha exécute plusieurs passes de muleta très hardies. Il donne un premier coup d'épée; puis un second. Le taureu rend le sang par la bouche et s'affaise; il se relève quelques secondes pour tomber encore. Le cachetero met un terme à ses soufrances.

Résumons ce compte rendu un peu trop succinct, peut-être, en disant que cette course a été pleinement réussie. Cara-Ancha et son quadrille ont fait des merveilles, mais una grande part du succès revient au caballero en plaza José Bento de Araujo dont les exercices sont autant palpitants d'intérêt que sa personne est sympathique.


In L'EXPRESS DU MIDI, Toulouse - 9 de Agosto de 1892

21 DE ABRIL DE 1889 - PORTO: O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NA PRAÇA DE TOUROS DA SERRA DO PILAR



TOURADAS

Principiaram no domingo passado as touradas na serra do Pilar. Touros, rasoaveis. Zé Bento (de Araújo), bravo. Bandarilheiros, nem cá nem lá. Publico, animado. Aficionados: A los toros!...

In CHARIVARI, Lisboa - 27 de Abril de 1889

16 DE JUNHO DE 1912 - LISBOA: CORRIDA DAS ESCOLAS LIBERAIS



TOURADAS

Campo Pequeno


Já hoje podemos dar os nomes dos artistas que tomam parte na corrida das Escolas Liberaes.

Cavalleiros são Fernando Ricardo Pereira, Eduardo Macedo, José Casimiro e Morgado de Covas e bandarilheiros Theodoro Cadete, Torres Branco, Arthur Felix, Manuel dos Santos, Thomaz da Rocha, Augusto Salgado, Alexandre Vieira, João d'Oliveira, Alfredo dos Santos e Custodio Domingos.

Os touros destinados á lide de cavallo, serão recolhidos pelos artistas José Bento d'Araujo e Manuel Casimiro. A commissão ainda espera a resposta de dois espadas.


Um dos numeros que vae despertar grande enthusiasmo é a apresentação na arena de 800 alumnos da Casa Pia, que executarão exercicios militares e de gymnastica sueca.

Os poucos bilhetes que restam encontram-se na sède das Escolas Liberaes, Armazens Grandella ou no escriptorio da commissão Arco de Bandeira, 92, 2.º, E.

In A CAPITAL, Lisboa - 16 de Junho de 1912

16 DE AGOSTO DE 1906 - CALDAS DA RAINHA: JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NA ABERTURA DA TEMPORADA


Toros en Caldas

Caldas da Rainha 16, 9m.


Biblioteca nacional de España

Ayer se verificó la inauguración de la temporada taurina.

Se lidiaron ocho toros de Aleixos, que resultaron regulares.

"Corchaito", único espada, fué ovacionado toreando de muleta y banderilleando al cambio.

Simulando la muerte aplaudidísimo.

Los caballeros Alves y (José) Bento de Araujo clavaron buenos rejones.

Entrada, lleno. - Delgado.


In DIARIO DE CORDOBA, Cientifico, Literario, de Administración, Noticias y Avisos, Cordoba - 17 de Agosto de 1906

25 DE JUNHO DE 1910 - LISBOA: O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO A CAMINHO DO PARÁ


Biblioteca Nacional de España

CORREO TAURINO

Con rumbo á Pará (Brasil) ha embarcado el conocido rejoneador portugués José Bento de Araujo.


In DIARIO DE CORDOBA, Cientifico, Literario, de Administración, Noticias y Avisos, Cordoba - 25 de Junho de 1910

24 DE MAIO DE 1894 - SANTARÉM: UMA CORRIDA COM JOSÉ BENTO DE ARAÚJO


Por telégrafo

Hasta la hora de cerrar esta edición, sólo hemos recibido las noticias telegráficas siguientes:


Biblioteca Nacional de España

Santarem, 24 (8 n.). - Toros buenos. El rejoneador (José) Bento d'Araujo, bien. Faico superior. - Un forcado.


In EL ENANO, Revista de Teatros, Loterías y Toros, Madrid - 24 de Maio de 1894

31 DE MAIO DE 1903 - LISBOA: JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NA FESTA DO CAVALEIRO FERNANDO DE OLIVEIRA



PRAÇA DO CAMPO PEQUENO

Empreza Batalha
12.ª Epoca - 1903

7.ª CORRIDA

DOMINGO 31 DE MAIO

A's 4 e meia horas da tarde

Festa artistica do cavalleiro Fernando d'Oliveira

Serão lidados 10 TOUROS, ha muito tempo
apartados para esta corrida, pertencentes á afamada ganaderia do Sr.
Emilio Infante da Camara

CAVALLEIROS

JOSÉ BENTO D'ARAUJO, SIMÕES SERRA
E FERNANDO D'OLIVEIRA

ESPADAS, os sempre appaludidos matadores de touros

MANUEL JIMENEZ CHICUELO
E RAFAEL GOMEZ GALLITO ambos de Sevilla
que tanto teem agradado em todas as corridas em que teem tomado parte n'esta praça

BANDARILHEIROS

J. Cadete, T. Branco, M. dos Santos, T. da Roche, E. Cerco (Punteret)
e Braulio Martinez (Moreno) da cuadrilla de Gallito

UM GRUPO DE MOÇOS DE FORCADO


BANDA MARCIAL ARTISITICA



DETALHE DA CORRIDA

1.º para José Bento (de Araújo).
2.º para J. Cadete e T. Branco.
3.º para F. Serra.
4.º para bandarilheiros hespanhoes.
5.º para Fernando d'Oliveira.

INTERVALLO

6.º para José Bento (de Araújo) e F. Serra.
7.º para Manuel dos Santos e T. Rocha.
8.º para Fernando d'Oliveira.
9.º para bandarilheiros hespanhoes.
10.º para J. Cadete e M. dos Santos.

Este programma pode ser alterado por qualquer motivo imprevisto.
Estão em vigor todas as disposições policiaes, da arena e do regulamento da Empreza Tauromachica.

Preços e condições - Vide cartazes affixados
Companhia Typographica - Rua do Ferregial de Baixo, 12 a 20

15 DE MARÇO DE 1903 - LISBOA: JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NA PRAÇA DO CAMPO PEQUENO



PRAÇA DO CAMPO PEQUENO


Empreza Batalha
12.ª Epoca - 1903

DOMINGO 15 DE MARÇO
A's 3 e meia da tarde


CORRIDA EXTRAORDINARIA

em que se lidarão 10 TOUROS
com 4 ANNOS cumpridos pertencentes á reputada ganadería
que possue o Ex.mº Sr.
MARQUEZ DE CASTELLO MELHOR

CAVALLEIROS

JOSÉ BENTO D'ARAUJO E FERNANDO D'OLIVEIRA

ESPADA o notavel matador de touros

Ricardo Torres
BOMBITA - CHICO

BANDARILHEIROS

Theodoro Gonçalves, Jorge Cadete
Torres Branco, Manuel dos Santos, Thomaz da Rocha
e Manuel Antolin e Antonio Bravo (Barquero)
da cuadrilla de BOMBITA-CHICO

UM GRUPO DE MOÇOS DE FORCADO
BANDA MARCIAL ARTISTICA



DETALHE DA CORRIDA

1.º para José Bento (de Araújo).
2.º para T. Gonçalves e J. Cadete.
3.º para Torres Branco e M. Santos.
4.º para Fernando d'Oliveira.
5.º Bandarilheiros hespanhoes.

INTERVALLO

6.º para José Bento (de Araújo).
7.º para J. Cadete e Thomaz da Rocha.
8.º para M. Santos e T. Gonçalves.
9.º para Fernando d'Oliveira.
10.º para Thomaz da Roche e T. Branco.

Este programma pode ser alterado por qualquer motivo imprevisto.

VENDA DE BILHETES - Na Bilheteira, praça dos Restauradores 16, nos dias 13 e 14 das 10 horas da manhã ás 9 da noite, e no domingo 15 até á 1 1/2 horas da tarde e nas bilheteiras da praça no dia da corrida desde as 10 horas da manhã.
Estão em vigor todas as disposições policiaes, da arena e do regulamento da Empreza Tauromachica.

Preços e condições - Vide cartazes affixados
Companhia Typographica - Rua do Ferregial de Baixo, 12 a 20

3 DE SETEMBRO DE 1924 - LISBOA: O FUNERAL DE JOSÉ BENTO DE ARAÚJO



Necrologia

José Bento d'Araujo


© Rui Araújo

Após doloroso soffrimento, falleceu o cavalleiro thauromachico José Bento d'Araujo, figura de relevo nos meios da boemia do seu tempo, tendo-se sempre destacado pela sua originalidade e valentia.

Como cavalleiro thauromachico, foi dos mais apreciados e discutidos; e se o seu trabalho nem sempre mertecia os applausos incondicionaes dos "aficionados", caracterisava-o um estylo pessoal, em que a valentia entrava como nota dominante.

Ha alguns annos já que se afastara das lides thauromachicas. Minado implacavelmente pela doença, dedicava-se apenas ao seu negocio de trens de aluguer, dirigindo uma grande e acreditada casa.

O funeral realisou-se hontem ás 16 horas, sahindo o prestito funebre da egreja do Coração de Jesus, a Santa Martha, para o cemiterio oriental.


In O SÉCULO, Lisboa - 4 de Setembro de 1924

2 DE SETEMBRO DE 1924 - LISBOA: A MORTE DE JOSÉ BENTO DE ARAÚJO



José Bento d'Araujo

Após doloroso sofrimento, faleceu hontem o cavaleiro tauromaquico José Bento d'Araujo. Era uma figura de relevo sobretudo nos meios da boemia do seu tempo, tendo-se sempre destacado pela sua originalidade e valentia.

Houve uma epoca em que os ditos e as piadas de José Bento d'Araujo tiveram retumbante sucesso, não sendo poucas das ultimas que chegaram até aos nossos dias, todas elas dando justo e merecido realce á personalidade do malogrado artista.

Como cavaleiro tauromaquico, foi dos mais apreciados e discutidos; e se o seu trabalho nem sempre merecia os aplausos incondicionaes dos "aficionados", caracterisava-o um estilo pessoal, em que a valentia entrava como nota dominante.

Toureou pela primeira vez n'uma vacada, realisada em 1874, na praça da Junqueira. Pouco depois começava a ser notada a sua aptidão invulgar na praça de Santarém, e dentro de alguns anos o Campo de Sant'Ana entregava-lhe os seus primeiros e vibrantes aplausos. N'esta praça e na do Campo Pequeno toureou durante alrgos anos, sendo as suas festas artisiticas das mais concorridas e ruidosas que então se realisaram. Em 1892 toureou pela primeira vez fóra da sua terra, tendo tomado parte em varias corridas em Paris, Nimes, Avinhão e Marselha, merecendo á critica franceza os mais calorosos encornios.

Com Alfedo Tinoco, o grande ??? esteve no Brazil, onde fez sucesso, sendo digna de registo uma das corridas em que tomou parte no Rio de Janeiro, entusiasmando os mais exigentes "aficionados" brazileiros.


Ha alguns anos já que se afastara das lides tauromaquicas, minado implacavelmente pela doença, dedicava-se apenas ao seu negocio de trens de aluguer, dirigindo uma grande e acreditada casa.

O funeral do desditoso cavaleiro realisa-se hoje ás 16 horas, saindo o prestito funebre da egreja do Coração de Jesus, a Santa Marta, para o cemiterio oriental.

O Seculo apresenta á familia de José Bento d'Araujo sinceros pezames.

In O SÉCULO, Lisboa - 3 de Setembro de 1924

10 DE MAIO DE 1908 - LISBOA: A PRIMEIRA CORRIDA DE JOSÉ BENTO DE ARAÚJO DEPOIS DO REGRESSO DO BRASIL

Biblioteca nacional de Portugal

OS DOIS ZÉS 

(JOSÉ CASIMIRO E JOSÉ BENTO DE ARAÚJO)


Quem não conhecerá estes dois sympathicos artistas, tão queridos do nosso publico, que tantas e tantas tardes de verdadeira gloria teem tido?... Poucos sem duvida.

São, na verdade, dois eximios na arte de Montes, que tantas vezes desafrontando-se com corruptos de diversos ganaderos nos tem proporcionado o ensejo de apreciarmos a forma como se toureia...


No magnifico cartel que a empreza do Campo Pequeno nos apresenta para a corrida d'hoje, figuram estes dois eminentes cavalleiros, havendo grande anciedade para mais uma vez se poder vêr o seu correcto trabalho, tanto mais que José Bento (de Araújo) depois do seu regresso das terras de Santa Cruz, é a primeira vez que se apresenta a tourear.

A Risota honra hoje a sua galeria artista publicando os seus retratos e deseja que a tarde d'hoje fique, como muitas outras, gravada na memoria de todos que tenham o prazer de assistir á corrida.

In A RISOTA, Lisboa - 10 de Maio de 1908

2 DE SETEMBRO DE 1924 - LISBOA: A MORTE DE JOSÉ BENTO DE ARAÚJO


TAUROMAQUIA

MORREU
o cavaleiro
José Bento de Araujo
uma das figuras
mais curiosas
do nosso toureio


Em Junho deste ano toureava "Algabeño" no Campo Pequeno, quando á porta do cavaleiro se desenhou a figura simpatica de José Bento (de Araújo), que pretendia abraçá-lo. "Algabeño" não o conhecia e teve um momento de duvida, mas tocado da bondade que transparecia do olhar franco que a velhice toldava, deixou-se apertar entre os braços que tinham sido fortes e que a comoção rejuvenescia.

Quando depois nos perguntou quem era aquele "viejecito", explicámos-lhe que fôra um bravo cavaleiro, dos mais bravos, e que semeara de gestos heroicos as praças portuguesas, e as de Espanha e as de França, e as das Americas, com um coração tão grande, tão grande, que nem os anos o apoucavam e que, perto dos oitenta, ainda buscava as grandes comoções, junto do seu publico, para sentir vibrar o coração que nunca o atraiçoara.

Foi isto que dissemos a "Algabeño" em Junho deste ano, e hoje, neste Setembro de fim de temporada, vimos dar fim ao que então dissemos, com a noticia triste da morte do "viejecito".

Não mais o veremos, no cuidado pulcro do seu vestir, descer à praça, chapeu de côco elegante na mão direita, lenço molhado de lagrimas na mão esquerda, agradecendo as palmas que eram hoje a sua maior alegría, porque lhe recordavam aquelas outras que arrancava, quando novo, na sua arte forte de português valente.

Outro aspecto tinha a personalidade curiosa de José Bento (de Araújo), e porque o devemos ao publico, abafamos a magua de não mais o vermos, para recordarmos o pitoresco das suas expressões muito graficas, cheirando a campo e a touros.

Um dia, em que se citavam as conquistas dum "Don Juan" contemporaneo, correu pela face de José Bento (de Araújo) um sorriso de desdem e deixou cair este comentario:
- Oh! Filhos! No meu tempo cheguei a ter três á "mangedoura" e sete de "manadio".

Que não sabia ler, diziam os amigos, e afirmavam que no antigo "Marrare" buscava, entre os intimos, quem lhe lesse as cartas que recebia.

Uma vez, que assistia á reunião pessoa com quem José Bento (de Araújo) fazia cerimonia, viram-no todos com surpreza abrir a carta que um moço trouxera e entregar-lhe dez tostões depois de percorrer as linhas com a vista.

Quando o amigo de cerimonia retirou, perguntaram-lhe todos á uma como se arranjára para decifrar a carta recebida.

- Oh! Filhos! Percebi entre as garatujas um "palito" e três "ós". São dez tostões, não é assim? Lá dentro não m'os mandavam, é porque m'os pediam. Vejam lá vocês a carta!

E lida esta, verificou-se que o sagaz José Bento (de Araújo) suprira a pouca cultura que lhe atribuiam com a inteligencia de que deu provas legando aos seus herdeiros uma excelente fortuna representada num predio e em grande numero de trens de luxo e parelhas.

O corpo do chorado José Bento (de Araújo) saiu hoje pelas 16 horas da Igreja do Coração de Jesus, onde esteve depositado.

EL TERRIBLE PEREZ


In DIÁRIO DE LISBOA - 3 de Setembro de 1924

4 E 5 DE MARÇO DE 1894 - PORTO: O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NOS FESTEJOS HENRIQUINOS



A baixo publicamos o programma e descripção das corridas de touros realisadas no Real Colyseu Portuense e na Praça da Serra do Pilar, na presente epocha de 1894, por ocasião dos festejos Henriquinos na cidade do Porto.


AS TOURADAS

Trez foram as que se realisaram ante-hontem e hontem, no Porto. Ou tudo ou nada. Na de domingo, no Colyseu, o gado, de Emilio Infante, resultou bravissimo, dando uma lide magnifica.

José Bento (de Araújo) coberto de applausos. Bombita, que se estreava, agradou: mostrou coragem e frescura. Os seus bandarilheiros bem. Quanto aos nossos, João Calabaça teve um quiebro de mestre e Theodoro e Cadete bandarilharam um boi superiormente. Pegas magnificas. O creador foi chamado á praça. Enchente completa.

Na de hontem, no mesmo Colyseu, menos gente na sombra e no sol, mas os camarotes cheios tambem. O gado cumpriu, como o da vespera, á excepção do ultimo boi, que sahiu malesso.

Os mesmos applausos a todos os artistas. Emilio Infante muito saudado.

In O PRIMEIRO DE JANEIRO - 6 de Março de 1894

17 DE AGOSTO DE 1913 - LISBOA: JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NA INAUGURAÇÃO DA TEMPORADA (EM PERÍODO DE NOTÍCIAS ALARMANTES...)



CRÓNICA DE FIGUEIRA


Las noticias alarmantes que ultimamente publicó parte de la prensa sobre el movimimento revolucionario en Lisboa, causaron aquí cierta impresión aunque la mayoría del público las comentara socarronamente, no faltando quien hiciera notar que en esta epoca del año y en detrimento de las playas portuguesas, normalmente se explotaron los noticiones, tales como: la aparición de la peste bubónica, el cólera y otras cosas más, que a fuerza de gastadas, han sido sustituidas por el fantasma de la revolución! Pero una revolución de verano. Felizmente el Gobierno se apresuró a rectificar estas alarmas, y de aquí la colonia española veraniega hizo lo mismo, tranquilizando sus familias.

Es constante el movimiento de bañistas y turistas a esta hermosa playa. De día en día se observa el aumento de forasteros, y la colonia española es cada vez más numerosa.

De nuestros paisanos, es ya popular en esta, Santos Montero, que al contrario de otros años, retrasó su venida; pero ya se le vé en la "Esplanada" sombrero en mano, chaleco desabrochado, luciendo sus canas y tomando la brisa. También Fabian Rubio, el simpático Fabian, ameniza con su proverbial y amena charla, los ratos que entretenidamente pasamos reunidos; hablamos de sus tiempos pasados, de su tierruca, de nuestra Miróbriga y de los grados de cultura, de esa cultura que resulta con menos grados que un asistente.

Entre los turistas hállanse aquí con sus familias los opulentos capitalistas José María Marqués, socio de la casa bancaria Moreira Gómes & Compañia, del Pará; Alvaro Guedes, de la Grunner & Compañia; A.F. Velloso y Comendador Alfredo Ralha, todos de la misma ciudad brasileña.

Sean todos bien venidos, y que lleven de esta ciudad la agradable impresión que el carácter llano y correcto de este pueblo, deja a cuantos se dignan honrarle con su visita.


Al contrario de lo que se decía, la primera corrida de la epoca taurina es el día 17 de Agosto y no el 15 como de costumbre. Dados los elementos que en ella tomarán parte promete ser un acontecimiento, por cuanto entre estos figuran como rejoneadores José Bento D'Araujo y Adolfo Machado; y como banderilleros Teodoro Gonçalves, Cadete, Tomáz da Rocha, Tadeu y otros de los mejores artistas portugueses. Los toros son de la ya muy conocida ganadería del opulento labrador Antonio Luiz Lopez, de Villa Franca de Xira, y la empresa del Colyseo, no omite gasto alguno para que ésta fiesta, resulte con el brillo de las anteriores corridas, que tantos aficionados cuenta en el elemento español.

Y hasta el próximo número se despide.

EL CORRESPONSAL.

Figueira da Foz -31-7-913



In AVANTE, Semanario Independiente, Ciudad Rodrigo - 26 de Julho de 1913

11 DE DEZEMBRO DE 1903 - LISBOA: JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NA CORRIDA EM HONRA DO REI AFFONSO XIII DE ESPANHA


PRAÇA
DO CAMPO PEQUENO

Empreza Batalha - 12.ª Epoca - 1903
24.ª CORRIDA
SEXTA FEIRA 11 DE DEZEMBRO
CORRIDA EXTRAORDINARIA
em honra de
S.M.D. AFFONSO XIII
Serão lidados 10 TOUROS procedentes da antiga ganaderia
do sr. FAUSTINO da Gama, hoje propriedade do sr. Luiz da Gama
---

CAVALLEIROS

José Bento d'Araujo, Fernando d'Oliveira
Manuel Casimiro, Joaquim Alves, Simões Serra e Eduardo de Macedo

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BANDARILHEIROS

João Calabaça, Jorge Cadete, Silvestre Calabaça, José Martins
Torres Branco, M. dos Santos, Guilherme Thadeu e Thomaz da Rocha

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2 - Grupos de Moços de Forcado - 2

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Nas cortezias figuram, alem dos artistas annunciados, o neto, pagens, charamelleiros, todo o pessoal da arena e touril, 12 campinos montados e 12 palafreneiros conduzindo os cavallos de combate.

A praça achar-se-ha vistosamente ornamentada, sendo todo o trabalho executado sob a direcção do scenographo sr. Eduardo Reis.

Esta corrida é annunciada para as 2 horas da tarde, não começando porém sem a presença de SS M.M. e AA.
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Banda da Guarda Municipal

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DETALHE DA CORRIDA


1.º para J. Bento (de Araújo) e F. d'Oliveira.
2.º  "   J. Cadete e S. Calabaça.
3.º  "   M. Casimiro e Joaquim Alves.
4.º  "   Torres Branco e M. dos Santos.
5.º  "   Simões Serra e E. Macedo.

INTERVALLO

6.º  "   J. Bento (de Araújo) e F. d'Oliveira.
7.º  "   G. Thadeu e Thomaz da Roche.
8.º  "   M. Casimiro e Joaquim Alves.
9.º  "   Simões Serra e E. Macedo.
10.º "   J. Cadete e G. Thadeu.

Este programma pode ser alterado por qualquer motivo imprevisto.

Em vigor as disposições policiaes, da arena e do regulamento da Empreza Tauromachica
Preços e condições - Vide cartazes affixados
Companhia Typographica


1831 - 1887 - LISBOA: JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NA ÚLTIMA CORRIDA DA PRAÇA DE SANT'ANNA



HISTÓRIA DAS CORRIDAS E DA PRAÇA DE SANT'ANNA

"A tourada era a fascinação e até daquele modo se afirmava na simpatia popular. Aplaudiam-se os grandes artistas de toureio a cavalo: o Fernando de Oliveira, o Manuel Casimiro, o José Bento de Araújo e os celebrados bandarilheiros irmãos Robertos; os Peixinhos, que já se tinham exibido no redondel do Campo de Santana, onde toureara o conde de Vimioso e os bandos fidalgos."

In "Lisboa, História das suas glórias e catástrofes" - Volume II. Lisboa: Inquérito (pp. 940 e 943) - Martins, R. - 1947.

O Campo de Sant'Anna em 1868.

"Campo de Santana - No mesmo local, onde já em 1767 existira uma pequena praça que não fez história, inaugura-se, em 3.7.1831, a praça do Campo de Santana, sendo lidados nada menos do que dezasseis touros oferecidos pelo rei...


No mês de Dezembro de 1887 realizou-se a última corrida, em que participaram os cavaleiros Casimiro Monteiro, Alfredo Tinoco, José Bento de Araújo e D. Luís do Rego, que enfrentaram touros dos irmãos Robertos."


In "PRAÇAS DE TOUROS". F. Santana & E. Sucena (Coords.), Dicionário da história de Lisboa (pp. 728-729). Sacavém: Carlos Quintas & Associados - Guerra, M. A. - 1994.

NOTA: Informação cedida por Alexandre Ramos, descendente de José Bento de Araújo.