27 DE AGOSTO DE 1893 – MARSELHA : PRAÇA DE TOUROS INCENDIADA NUMA CORRIDA COM O CAVALEIRO PORTUGUÊS JOSÉ BENTO DE ARAÚJO É NOTÍCIA NO BRASIL


 

Biblioteca nacional do Brasil

            A corrida de touros, que no dia 27 de Agosto se realisou em Marselha, deu logar a incidentes escandalosos. Neste momento, póde dizer-se que era uma vez a praça do Prado ! Os bancos foram feitos em estilhas e em seguida incendiados, e tiveram egual sorte as barreiras, as cadeiras, etc. Um destroço geral e completo !

            Eis como se passaram os factos :

            A corrida começou na melhor ordem. O cavalleiro portuguez José Bento de Araujo chegou mesmo a enthusiasmar o publico, mas depois delle a corrida perdeu todo o interesse.

            Os touros eram matreiros, á custa de haverem já sido corridos n’outras praças, e os espadas e bandarilheiros não prestavam tambem para nada !

            Á vista disso, o publico entrou a vociferar desesperadamente ; o correndo que o lavrador tinha enviado de proposito um curro pessimo, afim de que as corridas de Marselha fossem inferiores ás de Nimes, mais se exaltaram os animos. Os espectadores começaram a assobiar e a gritar como possessos, e em breve encheram o redondel de projectis de toda a ordem, tendo de intervir immediatamente a força dos gendarmes, tão grande era a algazarra !

            Cinco mil pessoas invectivavam ao mesmo tempo os espadas e a «cuadrilha», e accusavam a empreza de roubar o publico.

            Nisto, doze rapazes saltam para o meio da arena, e, pondo em monte as cadeiras, os bancos, os fragmentos das barreiras, etc., largaram fogo a tudo. A policia quer intervir, mas é impedida de o fazer, ao mesmo tempo que outro grupo de exaltados se engalfinha nos artistas.

            Ás 6 horas e um quarto as fogueiras ao meio da praça eram já sete, alimentadas com toda a especie de combustivel que os desordeiros podiam haver ás mãos. Elevavam-se a mais de 12 metros as labaredas, e a faina e a algazarra multiplicam-se desesperadamente. O calor é atroz, e parte do publico retira-se suffocado. Mas os fanaticos prosseguem na sua obra de destruição, e em breve lançam fogo ao pavilhão central, de onde a musica fugira espavorida.

            Chamados pelo telephone, vêm os bombeiros, que se empenharam dedicadamente na extincção do incendio, ao mesmo tempo que a policia e os gendarmes faziam evacuar a praça.

            Dentro desta, porém, não escapou coisa alguma !

In CORREIO PAULISTANO, São Paulo – 6 de Outubro de 1893

20 DE MAIO DE 1900 - LISBOA: O REGRESSO DO BRASIL E A FESTA DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO (EM QUE O CAVALEIRO MANUEL CASIMIRO E O CAVALO SÃO COLHIDOS)

 


Biblioteca nacional do Brasil

Noticias de Portugal

            — O cavalleiro José Bento de Araujo fez beneficio, hontem, na praça do Campo Pequeno. Teve uma boa casa e muita ovação. O cavalleiro Manuel Casimiro foi colhido por um touro que deitou ao chão cavallo e cavalleiro. Manuel Casimiro recebeu escoriações.

In A NOTICIA, Rio de Janeiro – 5 – 6 de Junho de 1900

28 DE MAIO DE 1893 – NIMES : UMA TOURADA ASSAZ ATRIBULADA…


 


Bibliothèque nationale de France

 INFORMATIONS

Nîmes, 29 mai.

Hier a eu lieu aux Arènes, en présence de 20,000 spectateurs, une grande course de taureaux espagnols, avec deux cuadrillas dirigées par deux matadores et le caballero en plaza (José) Bento de Araujo.

            Au cinquième taureau, les spectateurs ont réclamé la mort du taureau avec persistance.

            Les matadores ont dû s’exécuter. Armés d’une épée, ils ont tué les deux derniers taureau(x), aux applaudissements de la foule.

            La recette a atteint près de 68,000 fr.

            Procès-verbal a été dressé contre deux matadores.

In LE PATRIOTE ALBIGEOIS, Albi – 31 de Maio de 1893

22 DE JULHO DE 1894 – LISBOA : UMA CORRIDA COM TOUREIROS ESPANHÓIS E CAVALEIROS PORTUGUESES NA PRAÇA DO CAMPO PEQUENO

 





In O MICROBIO, Lisboa – 22 de Julho de 1894

8 DE NOVEMBRO DE 1891 – PARIS : ÚLTIMA CORRIDA DA ÉPOCA E BENEFÍCIO DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO

 


Bibliothèque nationale de France

THÉATRES

La plaza est fermée.

            En effet, bien que l’administration de la rue Pergolése ait l’intention de donner quelques courses purement françaises, la saison des courses de taureaux a été close hier d’une façon fort brillante.

            La dernière course était donnée au bénéfice de José Bento de Araujo, le célèbre caballero en plaza que tout Paris a applaudi cette saison. Il s’est littéralement surpassé et a gracieusement dédié le cinquième taureau à la presse parisienne, en remerciement du bienveillant appui qu’elle lui a prêté.

            Ce taureau a été piqué avec des banderilles très courtes, ce qui constitue una grande difficulté.

            Mlle Maria Gentis s prêté son gracieux concours et a combattu un taureau avec une adresse et un courage inouїs. Elle a obtenu un vif succès, ainsi qu’un toréador célèbre (nous croyons bien que c’était Angel Pastor), qui, de simple spectateur qu’il était, est descendu dans l’arène et a piqué un taureau avec maëstria. Grand succès également pour Valentin Martin, José Ruiz et les picadores.

            Et maintenant, à l’année prochaine.

In LA LIBERTÉ, Paris – 10 de Novembro de 1891

16 DE AGOSTO DE 1924 - NIMES : O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO É RELEMBRADO EM FRANÇA 17 DIAS ANTES DA SUA MORTE

 


Bibliothèque nationale de France

Les Grandes Corridas de Nimes

Le caballero en plaza D. Antonio CANERO

            Ce sera un enchantement que de voir en plaza de Nimes, le 24 Août, le prestigieux caballero en plaza D. Antonio Canero (NOTA : Antonio Cañero.). Les anciens se rappellent avoir vu évoluer dans le redondel nimois (NOTA : 1893 – 1894) le fameux (José) Bento de Araujo, grand seigneur et cavalier parfait, plus récemment d’autres sont venus mais aucun n’a jamais produit sur la foule cet enthousiasme que soulève partout où il passe, le roi des cavaliers D. Antonio Canero.

            Ancien officier dans la cavalerie espagnole Canero s’était toujours fait remarquer comme un cavalier de premier ordre et choisissait surtout les chevaux les plus difficiles comme monture, mettant un point d’honneur à les dresser.

            Les ganaderos qui, eux aussi élèvent des chevaux, ne tardèrent pas à l’appeler dans leurs vastes paturages et c’est de là que naquit chez le célèbre caballero le vif désir de combattre à cheval les toros.

            Il débuta tout d’abord chez ses amis les ganaderos, puis ayant deux superbes montures au point, Canero quitta l’armée pour fouler le sable doré des redondels.

            Depuis son succès est constant.

            Grand seigneur, lui aussi, très élégant, gestes gracieux, d’une correction parfaite vis-à-vis du public auquel il se plait de faire vivre les plus vives émotions par son travail merveilleux, recherchant le danger sur son superbe cheval, si intelligemment dressé, que le public se demande lequel des deux, cavalier ou monture dirige le combat émouvant qui se déroule devant les yeux éblouis.

            Depuis sa malencontreuse blessure qui l’empêcha de venir toréer à Nimes, le 6 Juillet, D. Antonio Canero, après un mois de repos, vient de paraitre dans les plazas espagnoles. Les vivats l’accueillent partout.

            Le 5 Août dernier en plaza de Vitoria se déroulait la troisième corrida de foire, l’annonce que le célèbre rejoneador Canero participerait à la corrida a suscité une si vive joie, que les billets se sont rapidament enlevés et qu’il ne restait plus une carte en vente, trois jours avant la corrida, qui fut d’ailleurs un triomphe pour Canero, triomphe qu’il retrouvera le 24 Août dans la Madrid Française auprès de ses fidèles habitués, amis du beau, fervents admirateurs du courage qui ne manqueront pas d’applaudir frénétiquement D. Antonio Canero et sa superbe et intelligente monture luttant contre deux beaux toros du Duc de Veragua. Ajoutez à cela, la belle lidia de six Veraguas limpios par les fins toreros Marquez et Faculdades, tous ces éléments feront que la corrida du 24 Août, donnée sous le haut patronage de l’Association de la Presse Nimoise sera une des plus belles de la temporada.

            Location ouverte, direction des Arènes, Téléphone 8-02.

In LE MARTINET, Nimes – 16 de Agosto de 1924

NOTA :

O escritor Pepe Luiz, por exemplo, dedicou algumas páginas do seu livro «Ao Estribo» ao caballista cordovês Antonio Cañero, que actuou várias vezes em Portugal.

27 DE AGOSTO DE 1893 - MARSELHA: CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NUMA CORRIDA DESASTROSA COM TOUROS DE MORTE (NOTICIADA NA ARGÉLIA FRANCESA)

 


Bibliothèque nationale de France

Troubles à Marseille

Courses de taureaux. — La mise à mort. — Ignoble boucherie. — Fureur du public.

9 h. 50 a. — On télégraphie de Marseille : Des incidents tumultueux se sont produits cet après-midi, aux arénes du Prado, où avait lieu une seconde course espagnole.

            Après un réel succès obtenu par le caballero en plaza (José) Bento de Araujo, les matadors Fuentes et Gavira avaient à courir des taureaux vicieux ayant déjà paru en public.

            Les matadors ont mécontenté le public par l’insuffisance de leur jeu.

            Les deux premiers taureaux ont été mis à mort après de grandes difficultés.

            Gavira, chargé de tuer le troisième, fut obligé d’y revenir jusqu’à cinq fois.

            L’animal se refusa à l’estocade ; devant cette boucherie, le public cria assez ! mais la bête était blessée et devait tomber dans l’arène.

            Enfin le coup mortel fut donné au milieu du plus grand tumulte.

            Le public a démoli les banquettes, les chaises, des planches ; des pierres même ont été lancées dans l’arène, mettant en fuite les toréadors.

            Quelques individus ayant pénétré dans la piste, ont entassé en un clin d’œil les chaises et les débris de bois auxquels ils ont mis le feu sur différents points.

            Par les soins de la police, ces petits bûchers ont été promptement éteints.

            La gendarmerie à pied et à cheval est intervenue et a fait évacuer les arènes.

            Quelques individus, les plus bruyants, ont été arrêtés.

            À 7 heures le calme était rétabli.


In LA DÉPÊCHE ALGÉRIENNE, Argel – 29 de Agosto de 1893

18 DE MARÇO DE 1894 – PARIS : «AGÊNCIA INTERNACIONAL TAURINA» REPRESENTA O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO

 



Bibliothèque nationale de France


In PARIS-JOURNAL, Paris – 18 de Março de 1894

18 DE SETEMBRO DE 1892 - PARIS: 25.ª CORRIDA DA TEMPORADA NA PRAÇA DE TOUROS DO BOIS DE BOULOGNE

 


Bibliothèque nationale de France

THÉATRES

            Aujourd’hui dimanche, à trois heures, 25ème grande course de taureaux aux Arènes de la rue Pergolèse.

            Au programme :

            Courses espagnoles : Remigio Frutos (ojitos) et sa cuadrilla ; José Martinez (pito), Raphael Llorens, Brantio, Angel Adrado (NOTA : Angel Adrada), banderillos (NOTA : banderilleros) ; Baulero, Manuel Sanchez et Niquet, picadores ; José Bento d’Araujo, caballero en Plaza. — Courses provençales : Marius Monnier de Marseille et son quadrille.

In LA LIBERTÉ, Paris – 19 de Setembro de 1892

19 DE AGOSTO DE 1900 – PARÁ : «DESLUMBRANTE CORRIDA» COM UM «TOIRO NEGRO, CUCO, CORPOLENTO, DE BELLA ESTAMPA E DIGNO DE EXPOSIÇÃO QUE FOI GENEROSAMENTE OFFERECIDO AO CAVALLEIRO JOSÉ BENTO DE ARAUJO, POR SUA MAGESTADE EL-REI D. CARLOS»

 


Biblioteca nacional do Brasil

Colyseu Paraense

(EM BAPTISTA CAMPOS)


Domingo, 19 de Agosto de 1900

ÁS 4 HORAS E UM QUARTO DA TARDE

            Deslumbrante corrida de 7 bravissimos toiros puros, sendo 3 portuguezes, destinados á lide de cavallo e 4 nacionaes das afamadas fazendas de Marajó, da abastada casa Penna.

            Dos 3 toiros portuguezes para cavallo, serão corridos 2 comprados ao opulento lavrador Augusto Estevam de Oliveira e um toiro negro, cuco, corpolento, de bella estampa e digno de exposição, que foi generosamente offerecido ao cavalleiro José Bento de Araujo, por sua magestade EL-REI D. CARLOS.

NOVIDADE !

            Á hora marcada e ao som do clarim entrará o luzido cortejo na arena, sendo as cortezias feitas pela primeira vez n’esta epocha, por TREZ CAVALLEIROS DE PROFISSÃO, trabalho este de grande sensação.

            CAVALLEIROS : — JOSÉ BENTO DE ARAUJO, ADELINO RAPOSO E EDUARDO LOPES DE MACEDO.

            Tomam parte n’esta corrida os dois estimados matadores Joaquim Perez (EL PECHUGA) e Manoel Colino (EL GORDITO) e o arrojado bandarilheiro portuguez FRANCISCO XAVIER, bem como o praticante Rufino de Oliveira, que tantas provas tem dado da coragem e habilidade.

GARGALHADAS E MAIS GARGALHADAS

            O arrojado e valente PAE PAULINO que tanto agradou no dia da sua estréa, acompanhado da sua esposa D. VICENCIA e do celebre intervalleiro SANTARENO, promette n’esta tarde fazer rir… rir… rir… o mais sizudo dos espectadores, com a impagavel pantomina A mulher para dois maridos, que tanto successo tem alcançado nas melhores praças de Portugal, Hespanha, França e Brazil.

            Quem deixará de ir passar um momento agradavel, assistindo a esta corrida cheia de attractivos ?

            Toma parte n’esta corrida o valente grupo de moços de forcado, tendo por cabo o applaudido e estimado d’este publico José Cabeça, que gentilmente se presta a abrilhanta-la — e que, como um dos primeiros pegadores de Portugal, deu prova de sua valentia pegando de cara dois valentes toiros portuguezes na corrida de 12 do corrente. Por especial fineza será intelligente da corrida um distincto matador.

DETALHE DA CORRIDA

            PRIMEIRA PARTE — 1º toiro (portuguez), farpeado por Adelino Raposo; 2º toiro (nacional), bandarilhado por Pechuga e Xavier; 3º toiro (nacional), bandarilhado por Gordito e Rufino; 4º toiro (portuguez), farpeado por Eduardo Lopes de Macedo.

Intervallo de 20 minutos

            SEGUNDA PARTE — 5º toiro (nacional), bandarilhado por Pechuga e Xavier; 6º toiro (portuguez), offerecido por El-Rei D. Carlos (O CELEBRE TOIRO CUCO) farpeado por José Bento de Araujo; 7º toiro (nacional), para a troupe PAE PALINO.

A impagavel pantomina A MULHER PARA DOIS MARIDOS.

Abrilhantará este soberbo espectaculo a magnifica banda de musica do 2º corpo policial, que tocará as melhores peças do seu repertorio e no intervallo tocará um bello maxixe para alegrar o publico.

AVISO AO PUBLICO

            A empreza não se compromette a dar mais do que os toiros annunciados. Se depois de começada a corrida esta tiver de suspender-se, no caso de força maior, a empreza não é obrigada a devolver a importancia dos bilhetes. As senhas dos camarotes só dão ingresso para os mesmos. Aos srs. espectadores só assiste o direito de pedir senha de sahida para o exterior da praça, no intervallo da 1ª a 2ª parte da corrida.

As portas da praça abrem-se ás 3 horas da tarde.

Se por motivo de chuva ou caso de força maior a corrida tiver de ser transferida, antes de começada, os bilhetes serão validos para a primeira que se annunciar.

Haverá uma porta especial para a entrada dos camarotes. Este espectaculo poderá ser alterado por motivo de força maior.

PREÇOS — Camarotes de sombra com 6 entradas, 40$; camarotes de sol com 6 entradas, 30$; archibancada sombra, 6$; archibancada sol, 3$.

Desde já se acham bilhetes á venda no Very-Well, á travessa Campos Salles, n. 11, até ás 2 horas de tarde do dia da corrida, e, d’essa hora em deante, nas bilheterias da praça.

A LOS TOROS !                                                                                         A LOS TOROS !

In O PARÁ, BELÉM – 17 de Agosto de 1900

25 DE AGOSTO DE 1892 – PARIS : PRAÇA CHEIA PARA OS TOUREIROS DE ESPANHA, FRANÇA E PORTUGAL

 


Bibliothèque nationale de France

Nouvelles des Théâtres

Beaucoup de monde, dimanche et jeudi dernier, aux arènes de la rue Pergolèse. La course a été des plus mouvementées et des plus intéressantes. Ojeda, de Sevilla, et sa cuadrilla int fait merveille et ont partagé avec José Bento d’Araujo, les picadores et le quadrille landais de Marin, d’unanimes et répétés applaudissements.

            Demain jeudi et dimanche prochain, représentations avec numéros nouveaux.

D’AINE.

In LES TRAVAUX OFFICIELS, Paris – 1 de Setembro de 1892

6 DE JULHO DE 1902 - PORTO : ENCHENTE NA FESTA DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO...

 

Biblioteca nacional de Portugal

TOUROS

PORTO, 6, t. — Illustrado.

            A corrida na praça da Alegria na festa de José Bento (de Araújo) excellente. Enchente enormissima. José Bento (de Araújo), que está ainda bastante magoado na perna, annunciando que não podia tourear, teve de ser substituido por Macedo que ficou inutilisado ao entrar para lidar o 1.º touro. José Bento (de Araújo) recebeu ovações delirantes. Bombita superior. Capirote (NOTA : Capirote é um touro adquirido pelo cavaleiro José Bento de Araújo, que o camponês Manoel Gentil domesticara) agradou muitissimo. Curro bom. João Marcellino muito bem. A corrida terminou debaixo de chuva e palmas. Direcção de D. Luiz do Rego foi acertadissima.

In DIARIO ILLUSTRADO, Lisboa – 7 de Julho de 1902

20 DE JUNHO DE 1909 - LISBOA : GRANDES TOUREIROS ESPANHÓIS NO BENEFÍCIO DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO

 


Biblioteca nacional de España

Edición de hoy

NOTICIAS

            En la corrida que se celebrará en Lisboa á beneficio del rejoneador (José) Bento d’Araujo, se lidiará ganado de Cunha, tomando parte, en obsequio del beneficiado, los toreros españoles Saleri, Bienvenida, Moyano, Maera y Sordo.

In EL CHIQUERO, SARAGOÇA – 28 de Junho de 1909

11 DE OUTUBRO DE 1891 – PARIS : 21.ª TOURADA DA TEMPORADA COM TOUREIROS ESPANHÓIS E CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO

 


Bibliothèque nationale de France

THÉATRES ET CONCERTS

            Dimanche prochain, à 2 heures ½, 21ème grande course de taureaux aux arènes de la rue Pergolés. (NOTA : Pergolèse)

            Au programme :

            Angel Pastor, Valentin Martin et leurs cuadrillas ; José Bento de Araujo, Caballero en Plaza et les picadores.

S. HEYMANN.

In LA NOUVELLE LUNE, Paris – 11 de Outubro de 1891

29 DE SETEMBRO DE 1907 – MONTPELLIER : O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO RELEMBRADO 15 ANOS DEPOIS DA SUA PASSAGEM PELO SUL DA FRANÇA…

 


Bibliothèque nationale de France

Caballeros en Plaza

Nous avons énuméré dans notre dernier article les cinq suertes que comprenait le travail du caballero en plaza. Nous allons en donner l’explication à nos lecteurs.

            Pour la première suerte, le caballero doit se placer à une distance convenable, face à la porte du toril, pour que le toro s’aperçoive de sa présence dès sa sortie et que son attaque soit franche.

            Alors, le caballero parcourt la distance qui les sépare en ligne droite jusqu’à ce qu’il atteigne la barrière, fait tourner son cheval sur le côté droit et cloue sa javelina ou son rejon dans le garrot du fauve en évitant le coup de cornes.

            Pour la deuxième suerte, — celle-ci se produit rarement il est vrai — le caballero doit être accompagné de deux peones (toreros à pied), un à chaque étrier. Celui de droite doit tenir dans la main gauche la muleta et celui de gauche la cape dans la main droite.

            Le premier a pour mission de masquer la vue du toro avec la muleta et de le rejeter ainsi vers le caballero, face à l’étrier droit. Le caballero profite de ce moment pour poser son rejon, et sans perdre un instant sort par la droite du toro. Si ce dernier poussait le caballero, le peon de la gauche place la cape pour l’arrêter et, de cette façon, le caballero échappe à la cogida (blessure).

            Pour la troisième suerte, le caballero se place perpendiculairement aux barrières et près d’elles. Le toro doit occuper approximativement le même terrain.

            Le caballero passe devant la tête du toro et entre en juridiction pour que l’animal l’attaque.

            Si le toro court sur lui, le caballero franchit en ligne droite l’espace nécessaire pour qu’il puisse planter son rejon.

            Cette dernière suerte était exécutée par le caballero en plaza (José) Bento de Araujo dans les Arènes de Nimes en août 1892. Les aficionados de l’époque se rappelleront sans doute le succès que le sympathique caballero y obtint.

            Seulement, à cette époque-là, le caballero ne tuait pas au rejon de muerte le toro. Il ne faisait que planter gracieusement sa javeline au toro quand celui-ci voulait bien répondre à l’appel qui leui était fait.

            Cette année-ci, nos lecteurs pourront voir tuer au rejon de muerte à cheval un toro. Il se peut cependant que le résultat n’en soit pas prompt et qu’on soit contraint de recourir au matador de novillos du soin de mettre à mort le toro.

            Cela se produit fréquemment, il faut ajouter.

            Dans les courses royales espagnoles, on accorde généralement au caballero en plaza jusqu’à sept rejons de muerte. Ce n’est qu’à cette dernière extrémité, et devant son résultat négatif, que le président fait appel au concours du matador de novillos.

Verdad.

In LA VIE MONTPELLIERAINE, Montpellier – 29 de Setembro de 1907

3 DE JULHO DE 1898 - RIO DE JANEIRO: ÚLTIMA CORRIDA DA ÉPOCA E BENEFÍCIO DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO

 


Biblioteca nacional do Brasil

TAUROMACHIA

Decididamente eu sou muito caipora ! Que má idéa tive em me casar ! Já lá vão quatro annos que abandonei a minha vida de bohemio, com o fim de saborear a tão decantada santa paz do lar, e, afinal de contas, posso lhes garantir que ainda não tive, sem exagero, oito dias consecutivos de felicidade completa no meu ménage.

            Minha mulher, coitadinha, é uma verdadeira santa, meiga, de bom genio e sempre condescendente. Tem todos os predicados indispensaveis para tornar feliz um homem, mas — há sempre um mas — existe um obstaculo terrivel ao meu xxx e conseguintemente á minha felicidade. A nota discordante no teclado rouco da minha existencia é, D. Fagundes Carneiro, minha mui illustre sogra, illustre por muitas razões, mas uma creatura insuportavel por muitas mais.

            Em minha casa eu só sou ouvido e chamado quando se precisa de dinheiro. No mais, ella é que põe e dispõe, não como minha hospeda que é, mas sim como se fosse donda da casa. Determina as horas da comida, toma e despede criados a seu bom grado, e emquanto a jantar e almoço é uma desgraça ! Só comemos do que ella gosta, uns quitutes impossiveis, que ella lá inventa, e que me têm dado cabo do estomago. Enfim, só estou para ver quando chega o dia em que se zanga comigo — o que acontece quasi todos os dias — e me põe fóra da minha propria casa.

            Ninguem pára com D. Fagundes. Descompõe os criados por dá cá aquella palha, está constantemente procurando discussões sobre tudo quanto há ; mas o seu pratinho do meio é fallar da vida alheia, e fazer intrigas.

            Eu sou mesmo muito caipóra !

            Ora, vejam o que me aconteceu hontem.

            Quando, á tarde, cheguei á casa, encontrei a boa da minha sogra de, pé no patamar da escada, com os braços levantados e empunhando na mão direita um jornal e na esquerda um livro — Apontamentos sobre a arte de tourear !

            — O senhor já sabe que temos amanhã a festa artistica do José Bento de Araujo ?

            — Amanhã !

            — Sim senhor, amanhã. Aposto que não leu os jornaes da tarde ? Pois era melhor que os lesse em vez de via a namorar nos bonds, como o senhor faz. Assim que acabar de jantar quero que me vá comprar um camarote, e amanhã, já o previno, tem que nos acompanhar as touradas.

            — Mas,  D. Fagundes, a senhora bem sabe que tenho que ir para o camarote da imprensa fazer a chronica para A Noticia.

            — Qual chronica nem meia chronica ! O senhor amanhã vem para o nosso camarote, e, fique sabendo que, quem vai fazer a critica da corrida sou eu. Já estive lendo os apontamentos sobre a arte de tourear, e o senhor vai vêr o que é uma chronica.

            — A senhora quer fazer a chronica para o jornal ?!

            — Quero, sim senhor. Porque esses espantos, imagina talvez que não serei capaz ? Por peor que escreva, sempre há de ser melhor que as bobagens que o senhor lá escreve.

            — Mas é preciso auctorisação da redacção.

            — Não quero saber d’isso. O senhor lá se arrange com ella, na certeza que, e tome bem conta no que lhe digo, o que eu escrever há de ser publicado.

            Ora, aqui têm os leitores a razão por que fui obrigado a fallar-lhes hoje na minha sogra. Lá a deixei, agora em casa, ás voltas com os apontamentos sobre a arte de tourear, e na firme resolução de fazer amanhã a chronica sobre a festa artistica do José Bento (de Araújo) !

            Já viram uma infelicidade igual ? Não, eu sou mesmo muito caipora !

            Antes de sahir para comprar o tal camarote, ouvi muito barulho na sala de jantar. Espiei pela fechadura e… oh céos ! D. Fagundes fazia estudos tauromachicos preparatorios para a sua chronica ! Imaginem os leitores que mandou tirar mesa e cadeiras da sala, e improvisou ahi o seu redondel. Obrigou o copeiro e a criada a virem secundal-a no seu estudo de sortes, esta como capa e aquelle como féra ; e assim fui deparar com ella, escarranchada n’uma cadeira de pallinha, que seus rechonxudos quadris escondiam por completo, deixando apenas apparecer as quatro perninchas douradas.

            Levantando o corpo, levava comsigo a cadeira e assim corria pela casa nas pontinhas dos pés, em grande algazarra. Ora fingia fugir do touro (o meu pobre criado), dando-lhe tremendas bengaladas, ora consultava o livrinho e gritava : esta foi á meia volta — e traz, lá ia outra bengalada. Mas felizmente a corrida não durou muito tempo. O cavallo tinha pouco pé. Partiram-se-lhe as perninhas douradas, e minha illustre sogra estalou-se por sobre o copeiro, agarrando-se na quéda ás saias da criada, que rebolou, por sua vez, sobre uma linda jarra do Japão, que se fez em fanicos !

            Eu não vi mais nada. Puz o chapéo, fugi como um doido, e tomei o primeiro bond, por signal que era um cara dura. Comprei-lhe o camarote e amanhã lá vamos para a praça das Laranjeiras.

            Não me posso fazer uma idéa do que a minha sogra lhes irá contar. Ella disse-me que no tempo de seu fallecido Carneiro — que Deus haja — dedicou-se muito á litteratura. Emfim, veremos. O que peço aos meus leitores é que tenham paciencia, e queiram indulgentemente digerir, só por esta vez, a chronica de D. Fagundes. A avaliar pelos preparos, deve ficar cousa supimpa. Já mandou comprar 5 lapis Faber, 3 cadernos de papel e uma borracha !

            Adeus, pois, meus bons leitores, e ao passar o lapis a minha sogra, torna a implorar indulgencia quem é mesmo muito caipora. — Salero.

——— 

            Tivemos hontem um dia londrino. Bem nublado, atmosphera carregada e ameaçando chuva.

            A grande festa do dia era a tourada em beneficio de despedida do arrojado cavalleiro José Bento de Araujo.

            Esperava-se uma enchente na praça das Laranjeiras, e assim foi. Ás 3 ½ horas a praça estava repleta de amigos e admiradores do sympatico toureiro, e todos esperavam impacientes o toque do clarim, que, dando entrada á quadrilha, dava ao mesmo tempo começo á tourada. Emquanto esse momento não chegava, a musica tocava um maxixe. Achamos impropria tal musica n’uma praça de touros. Salvo quando trabalha Pae paulino com a sua afamada troupe (que tambem não admittimos n’um redondel), afora isso, pensamos que deveriam escolher musica mais apropriada. Por exemplo, musica hespanhola.

            É um absurdo querer abrazileirar touradas, e com isso só conseguem tirar-lhe toda a côr local e graça. Parece isto uma insignificancia, mas não é. Tira toda a graça a uma tourada ouvir-se o maxixe, e parece-me que a maioria do publico pensa commigo. Agora que José Bento (de Araújo) vai á Europa, é boa occasião de nos trazer de lá um bom repertorio.

            Como parece que vamos começar vida nova é preciso fazer á empreza a seguinte observação : Não é justo que quem compra um bilhete de camarote com cinco entradas e vae para as touradas com quatro pessoas, chegue lá e encontre um camarotesinho onde mesmo tres pessoas já não estão á vontade. Na praça das Laranjeiras há camarotes grandes, medios e pequenos, é pois muito racional e indispensavel que as entradas e preços estejam em relação com o tamanho dos camarotes. Um camarote de touros parece-me que não é nenhum bond onde uns vão sentados e outros de pingente. O mais curioso é que nos camarotes de cinco entradas só há quatro cadeiras !

            Tocou o clarim. Pouco mais são de 3 ½, (Alfredo) Tinoco e José Bento (de Araújo) fazem os seus cumprimentos do estylo e começam as cortezias. Os cavallos são os mesmos de domingo passado ; José Bento (de Araújo) vem de verde e amarello e (Alfredo) Tinoco de amarello preto e verde, montando, como sempre, com elegancia e mestria ; observámos ainda d’esta vez as defesas, ao ladear, do cavallo que José Bento (de Araújo) montava, no emtanto estava mais obediente que domingo passado.

            Findas as cortezias, e ao novo toque do clarim, appareceu-nos o 1º touro, preto, de pé e de boa estampa. Coube a (Alfredo) Tinoco, que, perdendo a sorte de gaiola, por ter o bicho sahido sobre a direita, não esperou, talvez por contar demasiado com a velocidade do cavallo, deixando-se colher contra a trincheira. A entrada foi má e o resultado não podia ser bom, houve terreno mal medido. Pareceu-nos que este bicho, talvez por estar fraco, passou logo a querenciar-se.

            (Alfredo) Tinoco conseguio rematar com energia mais quatro ferros á estribeira e meia volta. Em seguida Rocha, com a capa, trabalhou bem fazendo quatro veronicas e um bom galleo. Foi pena que o Mattos mandasse tocar a cabrestos, pois tinhamos um bom trasteio, que poderia ter sido rematado com uma péga.

            O 2º touro, preto, bem conformado, de e muito bem engatilhado, foi bandarilhado por Calabaça, Felix e Rocha, que trabalharam com vontade, enfeitando o bicho com cinco pares e meio, á meia volta sobre o curto e quarteando ao relance. Rocha trabalhou bem com o capote, rematando, porém, muito mal o seu trabalho, largando a capa nas hastes da féra. Foi pena.

            O cabo dos forcados fez uma valente péga a sopé, encornando sobre a direita e aguentando-se bem nos derrotes da féra ; o bicho estava bem aplumado.

Foi para José Bento (de Araújo) o 3º touro. Não o descrevo pois é o celebre caraça. Desta vez porem o caraça não cumprio como costuma, o que difficultou o trabalho. A sorte de gaiola, offerecida á imprensa, falhou por não ter a rez arrancado para o cavallo. Logo em seguida cravou José Bento (de Araújo) um bom ferro à estribeira o que lhe valeu uma merecida ovação.

Quando tocaram a cabrestos estava a féra enfeitada com quatro farpas tendo José Bento (de Araújo) sido colhido no quarto ferro.

O publico protestou contra o toque, mas o Sr. intelligente fez muitissimo bem, pois o caraça estava francamente no estado aplomado, e nós não estamos em Madrid.

Depois de vinte minutos de intervallo, durante os quaes nos mimosearam de novo com maxixes, veiu o 4º touro para ser bandarilhado por Rodrigues, Cruz e Morenito, que fez um bom quito na sorte de gaiola.

O bicho era de , grande, preto e bem engatilhado. Os artistas portaram-se bem e a féra foi enfeitada com 7 pares de bandarilhas razoavelmente rematadas, sendo tres á meia volta, duas á trazcuerno e duas á quiebro.

O trabalho de trastear foi pouco bom ; o publico applaudio Cruz e Morenito, que se alvoraram em saltarellos, fazendo papel de clown.

Mandado recolher o bicho, o publico queria péga e protestou. A féra estava francamente com querenças, e no terceiro estado (aplomado), e devia mesmo ser recolhida.


Ao toque do clarim, sahio da gaiola o 5º touro, torrado, pequeno mas mostrando bravura, com muito pé, e francamente no primeiro estado (levantado). Foi para José Bento (de Araújo), que trabalhou bem, cravando tres farpas á meia volta e estribeira e mais 2 pares curtos. Depois do primeiro ferro curto, gritaram lá do sol : oh Zé, boa viagem, e vá lá uma á saude da rapaziada !

            E José Bento (de Araújo), que sabe agradar a todos, assim fez. Cravou o ultimo ferro curto com mestria, e muito bem rematado ; e como o dictado diz : «vox populi vox dei» o nosso querido José Bento (de Araújo) há de fazer boa viagem.

            Foi para a afamada troupe Pae Paulino (sem olho !) que destinaram o 6º touro.

            O publico divertiu-se com as palhaçadas e sortes que fizeram, e a gargalhada virou em palmas e bravos a uma boa péga de cara a sopé com que remataram o seu trabalho.


            Toca o clarim, e vem o 7º e ultimo bicho para José Bento (de Araújo). É torrado, de muito pé, mal engatilhado. Conhece a praça e a recarga  de que se serve. Mas José Bento (de Araújo), que tambem o connhece, d’aqui e da Europa, defendeu-se, e enfetou (NOTA : enfeitou?) bem o bicho, que entou para o touril ao mesmo tempo que todos se levantavam. Tinha terminado a corrida.

            Foi a melhor tourada da época, e se não foi optima foi razoavel.

D.  Fagundes Carneiro.

In A NOTICIA, Rio de Janeiro – 4 – 5 de Julho de 1898