28 DE MAIO DE 1893 - NIMES: PRIMEIRA CORRIDA DE GALA

 


EN PROVINCE

    M. Fayot, l’ancien directeur des Arènes de la rue Pergolèse (Paris), a pris, comme on sait, la direction des Arènes de Nîmes. Il a déjà donné qualques courses hispano-portugaises, avec le cavalier en plaza (José) Bento de Araujo et Pepe-Hillo, qui ont été fort goûtées. Dans le courant de l’été, il y aura quatre courses à mort avec les principales épées d’Espagne et les cavaliers en plaza (Alfredo) Tinoco (da Silva), Doréga (NOTA: que será Luiz do Rego, que foi com Alfredo Tinoco um dos cavaleiros contratados no ano de 1889 para a inauguração da praça de touros da rua Pergolèse, em Paris) et Mlle (Maria) Gentis.

    La première grande course de gala est fixée au 28 mai.

    PAUL BARTEL.

In LE GAULOIS, Paris - 12 de Maio de 1893

29 DE JUNHO DE 1891 - PARIS: AS CORRIDAS DE TOUROS NA PRAÇA DO BOIS DE BOULOGNE

 



GAZETTE THÉATRALE

A la Plaza de Toros, 3h. 1/2 : grandes courses de taureaux.

Au programme : José Bento de Aranjo, caballero en plaza.

Courses espagnoles avec Le Matëito et sa cuadrilla.

Courses provençales avec Le Pouly d'Aigues-Mortes et sa cuadrilla.

In L'ÉCHO DE PARIS, Paris - 29 de Junho de 1891

27 DE AGOSTO DE 1893 - MARSELHA: ESTREIA DO «CABALLERO EN PLAZA» JOSÉ BENTO DE ARAÚJO

 

NOUVELLES LOCALES

    Le «Caballero en Plaza» — La nouvelle direction des arènes ne s’endort pas sur son premier succès. Elle réservait aux amateurs marseillais une surprise qui aura pour eux tous les attraits de la nouveauté. Pour la prochaine corrida qui sera donnée le 27 août, avec le concours de deux matadors bien connus, Gavira et Fuentès qui combattront trois taureaux à l’espagnole, elle a engagé, en outre, au prix des plus grands sacrifices, le célèbre cavalier en place José Bento d’Araujo. 

Bibliothèque nationale de France

    On sait que le jeu du cavalier en place est un des plus appréciés dans les fêtes tauromachiques d’Espagne. Il faut y déployer autant d’adresse et de courage que d’élégance. (José) Bento (de Araujo) est l’un des caballeros les plus réputés. Ecuyer de haute valeur, il produit très grand effet dans l’arène, et ses exercices si attrayants sont universellement renommés. Ce sera pour la corrida du 27 août, qui va être entourée de tout l’apparat des grandes courses de la Plaza de Toros, un élément de plus de grand succès.

In LE PETIT MARSEILLAIS, Marseille - 19 de Agosto de 1893

26 DE JULHO DE 1891 - PARIS: O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO E A SUA JOVEM PUPILA FRANCESA

 


Les Théatres

    Après-demain dimanche, à trois heures, dixième corrida à la gran Plaza : Mlle Maria Gentis et José Bento de Araujo ; Valentin Martin, le Mateїto, les picadores et les Landais.

    On sait avec quel enthousiasme ont été accueillis les débuts de Mlle Gentis. Voici quelques détails sur la vaillante cavalière en plaza, qui fait en ce moment courir tout Paris :

    Mlle Gentis, dont les débuts, comme écuyère de haute école, remontent à trois ans, a été successivement à l’Hippodrome et au Nouveau Cirque. Au commencement de cette saison, l’idée hardie lui vint de tenter le combat au javelot contre le taureau. L’originalité de cette innovation séduisit la direction des arènes, et Mlle Gentis commença à répéter au mois d’avril.

    Le caballero José Bento de Araujo, quoiqu’engagé pour deux représentations seulement se mit avec la meilleure grâce du monde, à la disposition de la direction pour aider Mlle Gentis de ses précieux conseils et de son expérience. Devant cette attitude courtoise et désintéressée, la direction s’est attaché l’habile cavalier en place pour toute la saison.

    Le cheval que monte Mlle Gentis est un étalon très difficile qui n’est à Paris que depuis deux mois. C’est donc après quelques essais sommaires que la charmante jeune femme est parvenue, grâce à l’habileté qu’on lui connaît, à l’accoutumer à ces exercices tout spéciaux. Les résultats qu’elle a obtenus sont surprenants et justifient pleinement le succès consacré par les aficionados.

In LA COCARDE, Paris - 24 de Julho de 1891

26 DE AGOSTO DE 1891 - PARIS: REI DA SÉRVIA ASSISTE A CORRIDA DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO E DOS TOUREIROS ESPANHÓIS

 

SPECTACLES ET CONCERTS

    Le roi de Serbie assistait hier à la 14ème course de taureaux, aux Arènes de la rue Pergolèse.

    José Bento de Araujo a eu un succès éclatant ainsi que Bernardo Hierro, Ojeda et les picadores.

    Dimanche prochain, 15ème course.

In LE RÉVEIL, Paris - 27 de Agosto de 1891

5 DE JULHO DE 1891 - PARIS: SÉTIMA CORRIDA DA TEMPORADA PARISIENSE É UM SUCESSO

 


THÉATRES

    Dimanche dernier a eu lieu à la Gran Plaza, la septième corrida. Sans contredit, cette course est une des plus brillantes de cette année. Grand succès pour Valentin Martin, le Mateito, les toréadors landais et les picadores.

    Mlle Gentis, l’écuyère de haute école, a combattu le taureau avec une hardiesse telle, qu’elle a été longuement acclamée et couverte de fleurs.

    L’habile cavalier (José) Bento de Araujo a partagé le succès de tous ces artistes.

    Dimanche prochain, 8ème course.

In LE RÉVEIL, Paris - 9 de Julho de 1891

11 DE OUTUBRO DE 1891 - PARIS: CAVALO DE JOSÉ BENTO DE ARAÚJO CAI E...

 



THÉATRES

    Dimanche a eu lieu la 21ème course de taureaux à la Plaza de la rue Pergolèse, avec le concours d’Angel Pastor, de Valentin Martin, du cavalier en place José Bento de Araujo et des picadores.

    Tous se sont surpassés.

    A la 2ème course, Valentin Martin a fait une série de passes des plus brillantes qui lui ont valu une ovation du public.

    Au 5ème combat, le cheval de M. José Bento de Araujo ayant glissé est tombé, mais son cavalier s’est remis immédiatement en selle et a planté six javelets avec sa grâce et son habileté ordinaire.

    Le public a beaucoup applaudi les jeux de la muleta, faits par Angel Pastor, et les passes remarquables de Valentin Martin, de plus en plus en progrès.

    Bref, nombreuse assistance, très bons taureaux, excellents matadores, cavalier en place, banderilleros et picadores et grand succès pour les Arènes de la rue Pergolèse.

Bibliothèque nationale de France

    Dimanche prochain 22 ème course.

In LE MOT D'ORDRE, Paris - 14 de Outubro de 1891

23 DE OUTUBRO DE 1892 - PARIS: AS ÚLTIMAS CORRIDAS DA TEMPORADA NA PRAÇA DA CAPITAL...

 

COURRIER THÉATRAL

    Malgré le mauvais temps, il y avait beaucoup de monde dimanche aux arènes dela rue Pergolèse. Les aficionados sont fidèles jusqu’au bout de la saison.

    La course a été très brillante et des plus mouvementées. Les taureaux de ganaderio de Vicente Martinez, nouvellement débarqués, ont été des plus fougueux. Angel Pastor, Frascuelo et leurs cuadrillas, ainsi que José Bento d’Araujo, Mlle Gentis et les picadores, ont rivalisé de courage et d’habileté. Quant aux picadores africains, leurs exercices, toujours renouvelés, sont des plus intéressants et obtiennent chaque fois un succès plus grand, et largement justifié.

    Dimanche prochain, 33ème course pour les adieux d’Angel Pastor.

    Le programme détaillé sera donné ultérieurement.

    La clôture annuelle est défitivement fixée au dimanche 6 novembre. 

Bibliothèque nationale de France

In LA SOUVERAINETÉ NATIONALE, Paris - 27 de Outubro de 1892

14 DE JULHO DE 1893 – NIMES: CORRIDA NO DIA DE FESTA NACIONAL COM TOUREIROS FRANCESES E CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO

 


Bibliothèque nationale de France

Chronique du Gard

NIMES

            Le 14 juillet aux arènes. — Nous avons dit hier par erreur que c’était le Pouly de Beaucaire qui combattrait, le 14 juillet, 6 taureaux espagnols dans les arènes. C’est le Pouly d’Aiguesmortes qu’il faut lire.

            Personne ne s’en fâchera, car ce jeune toréador travaille avec intelligence et il fait preuve de beaucoup de bonne volonté. Il a en outre la modestie de ne pas se comparer, comme certains autres, aux maîtres espagnols. Il reconnaît que les toreros français ne peuvent et ne doivent pas s’improviser matadors, ni prétendre à la science tauromachique des grands toréadors de l’Espagne.

            Mais nous sommes certains que le 14 juillet le Pouly d’Aiguesmortes, qui est le premier toréador français, sera chaleureusement applaudi. Son quadrille est ainsi composé :

Le Pouly, (chef de quadrille) ; Grégoire Paul, (sauteur avec perche) ; Gauthier Saumur, (saut périlleux) ; Ferdinand Auzeby (attaqueur et razetier).


            Nous avons déjà dit que M. (José) Bento de Araujo, caballero en plaza, avait bien voulu promettre à la ville son concours gratuit.

            Ajoutons que deux picadores seront joints au quadrille français.

            6 taureaux seront choisis parmi les meilleurs de ceux achetés en Espagne par M. Fayot. Tous paraîtront dans l’arène les cornes emboulées.

In LE PETIT RÉPUBLICAIN DU MIDI, NIMES – 7 de Julho de 1893

28 DE MAIO DE 1893 – NIMES : VÉSPERA DA CORRIDA COM TOUREIROS ESPANHÓIS E CAVALEIRO PORTUGUÊS

 


Bibliothèque nationale de France


LA

COURSE DE DEMAIN

 

Arènes de Nimes

C’est demain qu’aura lieu la grande course si impatiemment attendeu par les aficionados.

Le temps est depuis deux jours au beau définitif et tout fait espérer une journée splendide.

Les deux matadores El Tortero et El Ecijano, leurs cuadrillas et les picadores arriveront ce soir dans notre ville.

La blessure de Pepete

            Le Toreo de Madrid nous donne des détails sur la blessure reçue par Pepete dans la plaza de Talavera la Reina. Cette ville donnait une grande course de taureaux, en l’honneur de la fête de la localité. Pepete était engagé pour tuer des taureaux de Suarez. Après avoir expédié les trois premiers taureaux, il fut blessé par le quatrième, au moment de l’estocade, et reçut un coup de corne pénétrant de quatre centimètres dans les basses côtes droites.

            M. Fayot a reçu du docteur José Call y Morros, un certificat sur papier timbré constatant que cette blessure met Pepete dans l’impossibilité de se rendre à Nimes.

            Les aficionados n’auront pas à regretter son remplacement par El Tortero, qui jouit en Espagne d’une réputation plus grande encore.

Les taureaux d’Aléas

            Nous avons visité ce matin, dans les corral de la rue Henri IV, les taureaux expédiés par la ganaderia d’Aléas.

            Ce sont des bêtes superbes, beaucoup plus fortes et plus hautes que celles qui ont fourni les courses de Pepe-Hillo. Chose extraordinaire, elles ne paraissent pas avoir souffert des fatigues de leur long voyage. Très vigoureux, tous les taureaux sont très beaux de formes et les cornes sont toutes régulières et bien plantées. À en juger par l’apparence, ils doivent fournir une course magnifique. En tout cas, nous avons rarement vu un bétail aussi parfait. Demain nous le verrons à l’œuvre.

            Voici le programme détaillé de cette gran corrida :

Gran Corrida Espagnole

de 6 taureaux de 5 ans, provenant de la ganaderia d’Aleas, combattus par les matadors de Cartel.

            Juan Jimenez (a) El Ecijano

            Enrique Santos (a) Tortero

et le caballero en plaza, Jose Bento d’Araujo.

Composition des Cuadrilles ;

Matadores :

Juan Jimenez,                       EL ECIJANO.

Enrique Santos                    TORTERO.

           

Banderilleros :

José Martinez,                     PITO.

Juan Rodriguez,                  MOGINO CHIRA.

Eduardo Alabazan,            MORENITO.

Domingo del Campo         DOMINGUIN.

Jose Perez,                           CALIFO.

Salvador Aparicio,             EL ALBANEL.

Domingo Almanso,            EL ISLINO.

Ramon Boseh,                     RAMONET.

 

Picadores :

Gervasio Ruiz,                     TRES CALES.

Felipe Molina,                     TELILLAS.

Eduardo Blanc,                    RIÑONES.

            Alguazils, Monos Sabios, Areneros, Vaqueros, Trains de mulets, Cabestros.

            Brillant orchestre. — Des musiciens spéciaux exécuteront les sonneries espagnoles.

Ordre de la course :

1.º Carbonero, picadores et Tortero et cuadrilla.

2.º Papelero, caballero et El Ecijano et cuadrilla.

3.º Guindo, caballero et Tortero et cuadrilla.

4. Negociante, picadores et El Ecijano et cuadrilla.

5.º Pollero, picadores et El Ecijano et cuadrilla.

6.º Criminal, picadores et El Ecijano et cuadrilla.


            Les taureaux seront emboulés pour le travail du caballero et des picadores, et désemboulés séance tenante pour le travail des cuadrillas. Les deux derniers taureaux seront combattus à l’Espagnole.

            Après le troisième taureau, vingt minutes d’entracte.

            Bars et buffets tenus par M. Barrandon.

            Les compagnies des chemins de fer P.-L.-M. et du Midi, organiseront des trains spéciaux pour l’aller et le retour des spectateurs.

Prix des places :

            Premières numérotées, 15 francs ; Secondes numérotées, 19 fr, ; Toril, 5 fr. : Amphithéatre, 3 fr.

            On peut recevoir des places par correspondance en envoyant le montant plus 0 fr. 50 pour le retour recommandé.

            S’adresser à M. A. Fayot, directeur, hôtel du Luxembourg, à Nimes.

            Les bureaux de ventes des cartes seront ouverts d’une façon permanente aux Arènes, à partir du 24 mai, de 2 h. à 6 heures du soir, et le dimanche 28 mai, à partir de 8 heures du matin.

            N.-B. — Une fois la course commancée, aucune réclamation ne sera admise.

            L’argent ne sera pas reçu aux portes et on ne délivrera aucune contremarque de sortie.

In LE PETIT RÉPUBLICAIN DU MIDI, Nimes – 27 de Maio de 1893

28 DE MAIO DE 1893 – NIMES: CORRIDA EXCEPCIONAL COM DOIS GRANDES TOUREIROS ESPANHÓIS E O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO

 


Bibliothèque nationale de France

GRANDE

COURSE ESPAGNOLE

Du 28 Mai

 

ARÈNES DE NIMES

Tout le monde a encore présente à la mémoire la belle course qui a été donnée le 7 août dernier, dans les Arènes de Nimes, où Cara-Ancha mata deux taureaux du duc de Veragua.

            Le 28 mai, la direction convie les aficionados à une solennité tauromachique qui promet d’être plus imposante encore que celle du 7 août.

            Deux matadores de Cartel Pepete et El Ecijano combattront dans notre plaza 6 toros neufs provenant de la ganaderia fameuse d’Aléas.

            Voici le programme détaillé de cette gran corrida :

            Dimanche, 28 mai 1893, à trois heures ¾.

Gran Corrida Espagnole

de 6 taureaux de 5 ans, provenant de la ganaderia d’Aleas, combattus par les matadors de Cartel.

            Juan Jimenez (a) El Ecijano

            Jose Rodriguez (a) Pepete

et le caballero en plaza, Jose Bento d’Araujo.

            Composition des Cuadrillas :

Matadores :

Juan Jimenez,                       EL ECIJANO.

Jose Rodriguez,                  PEPETE

Banderilleros :

José Martinez,                                 PITO.

Juan Rodriguez,                              MOGINO CHIRA.

Eduardo Albazan,                          MORENITO.

Domingo del Campo,                    DOMINGUIN.

Jose Perez,                                       CALIFO.

Salvador Aparicio,                        EL ALBANEL.

Domingo Almanso,                        EL ISLINO.

Ramon Boseh,                                  RAMONET.


Picadores :

Gervasio Ruiz,                                 TRES CALES.

Jose Pino.

Felipe Molina,                                 TELILLAS.

Eduardo Blanc,                               RIÑONES.

Alguazils, Monos Sabios, Areneros, Vaqueros, Trains de mulets, Cabestros.

Brillant orchestre. — Des musiciens spéciaux exécuteront les sonneries espagnoles.

Ordre de la course :

Papelero, caballero et El Ecijano et cuadrilla.

Carbonero, picadores et Pepete et cuadrilla.

Negociante, picadores et El Ecijano et cuadrilla.

Guindo, caballero et pepete et cuadrilla.

Criminal, oicadores et El Ecijano.

Pollero, picadores et Pepete et cuadrilla.

            Les taureaux seront emboulés pour le travail du caballero et des picadores, et désemboulés séance tenante pour le travail des cuadrillas. Les deux derniers taureaux seront combattus à l’Espagnole.

Après le troisième taureau, vingt minutes d’entracte.

            Bars et buffets tenus par M. Barrandon.

Les compagnies des chemins de fer P.-L.-M. et du Midi, organiseront des trains spéciaux pour l’aller et le retour des spectateurs.

Prix des places :

            Premières numérotées, 15 francs ; Secondes numérotées, 10 fr. ; Toril, 5 fr. ; Amphithéatre, 3 fr.

            On peut recevoir des places par correspondance en envoyant le montant plus 0 fr. 50 pour le retour recommandé.

            S’adresser à M. Fayot, directeur, hôtel du Luxembourg, à Nimes. (NOTA: O hotel, situado no centro da cidade, foi demolido em 1954.)


            Les bureaux de ventes des cartes seront ouverts d’une façon permanente aux Arènes, à partir du 24 mai, de 2 h. à 6 heures du soir, et le dimanche 28 mai, à partir de 8 heures du matin.

N.-B. — Une fois la course commencée, aucune réclamation ne sera admise.

            L’argent ne sera pas reçu aux portes et on ne délivrera aucuna contremarque de sortie. 

Trains spéciaux

Sur le P.-L.-L.

            En prévision de l’affluence considérable des étrangers qui se rendront à Nimes pour la grande course espagnole du dimanche 28 mai, la Compagnie P.-L.-M. a organisé des trains spéciaux et supplémentaires sur les principales lignes.

            Le nombre des étrangers sera en effet plus grand encore que le 7 août dernier, si on en juge par les demandes de places qui affluent à la Direction. De Montpellier, de Marseille, d’Avignon, de Lyon et même de Rome, des aficionados ont retenu leurs cartes.

            Ce sera la première fois qu’on verra dans les Arènes de Nimes, deux matadores de cartel alterner avec leurs cuadrillas.

            Nous avons déjà dit que PEPETE et EL ECIJANO étaient deux matadores d’alternative. Ajoutons qu’à une récente course donnée dans une grande plaza espagnole, Pepete a maté ses taureaux avec une telle maestria qu’on lui a fait une ovation enthousiaste et qu’il a obtenu deux fois l’oreille du taureau, ce qui est la plus grande preuve de satisfaction des aficionados espagnols.

            En présence de l’affluence des demandes, nous croyons devoir avertir les aficionados qui veulent être bien placés soit au toril, soit aux secondes, soir aux premières, à se presser de retenir leurs places.

In LE PETIT RÉPUBLICAIN DU MIDI, Nimes – 25 de Maio de 1893

9 DE JULHO DE 1893 – NIMES: TOROS DE MUERTE COM O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO

 


Bibliothèque nationale de France

TOROS DE MUERTE

Dimanche 9 juillet, à 3 h. précises 

GRAN CORRIDA ESPANOLA

de six toros de cartel de la Ganaderia de Exmo Señor don Henrique de Salamanca, marque S/5 devise blanche, combattus par les matadores de cartel :

 

Fernando Gomez (a) EL GALLO.

Picadores :

Jose Bayard (a) BADILA.

Nicasio SORIA.

Banderilleros :

Santos Lopez (a) PULGUITA.

Cayetano FERNANDEZ.

Miguel BOURGUET.

Francisco Bonal (a) BONARILLO.

Picadores :

Miguel SALQUERA.

Jose Lopez (a) MELILLA.

Banderilleros :

Manuel Ruiz (a) EL NENE.

Antonio Lobo (a) LOBITO CHICO.

M. Morolès (a) MAZZANTINITO.

Par le caballero en plaza, José Bento de Araujo, et la caballera en plaza, Mlle Maria Gentis.

ORDRE DE LA COURSE

À trois heures, présentation des cuadrillas, cortège ; 4 alguazils à cheval, 6 alguazils 8 pieds, 1 timbalier, 2 valets de pied, 2 clairons, carosse de gala ; 1 cocher, 2 laquais, cuadrillas, quatre carpinteros, deux vaqueros à cheval, monos sabios, gens de service. Les deux premiers toros seront emboulés pour le travail des banderilleros et des matadores.

Après le 3e toro, 20 minutes d’entracte.

Les quatre derniers toros seront combattus cornes nues et à l’espagnole : 2 par El Gallo et 2 par Bonarillo.

Noms et couleurs des toros : N. 29, Fidelo, colorao oji negros castaña por el cuello. — N. 48 Payaso, castaña albardado, poco bragado. — N. 38 Moralo, castaño retinto, liston. — N. 39 Pandito, retinto oscuro, bragado. — N. 27 Vencejo, castaño retinto, bragado. — N. 4 Tostado, berrendo en negro, liston, calzado, lucero coliblanco.

Orchestre des Touristes du Gard et des Enfants de Nimes.

Ouverture des portes à midi.

Avis essentiel. — Un bureau de location sera ouvert aux Arènes à partir du 6 juillet de 2 à 6 heures du soir, jusqu’au samedi soir on peut se procurer des billets à partir du lundi 3 juillet en écrivant à M. Fayot, directeur, rue Henri IV, nº 5, à Nimes, et en envoyant le prix des billets plus 0,40 pour le retour par lettre recommandée. — En cas de mauvais temps avant la course la Direction ne remboursera pas le prix des billets pris à l’avance, ces billets devront être conservés pour la course semblable qui suivra celle renvoyée.

N.B. — Une fois la course commencée, aucune réclamation ne sera admise. — L’argent ne sera pas reçu aux portes et on ne délivrera aucune contremarque de sortie.

In LE PETIT RÉPUBLICAIN, Paris – 7 de Julho de 1893