In LA CORRESPONDENCIA DE ESPAÑA, Madrid – 8 de Agosto de 1880
—Historia de la Fiesta Brava en España, Portugal, Francia y Brasil -el rejoneador José Bento de Araújo y el arte del toreo a caballo. — L'histoire de la tauromachie en France, Espagne, Portugal et Brésil- le "caballero en plaza" José Bento de Araújo et l'art raffiné de l'équitation. — The History of bullfighting in Portugal. Spain, France and Brazil- José Bento de Araújo, and the refined art of horsemanship. — O cavaleiro José Bento de Araújo e a tauromaquia nos séculos XIX e XX.
4 DE JULHO DE 1909 – NÎMES: CORRIDA DE GALA EM PERSPECTIVA E MEMÓRIA DOS GRANDES CAVALEIROS PORTUGUESES
La Corrida de gala du 4 Juillet.
Les aficionados, si nombreux dans notre Midi, savent tous que le toréo à cheval exécuté par les cavaliers est la plus brillante et la plus audacieuse façon de combattre le toro à cheval. Elle exige un courage remarquable, beaucoup d’adresse et une science de cavalier de premier ordre.
Nous avons déjà vu, il y a quelque quinze ans, un rejoneador portugais (José) Bento de Araujo, casser des javelines sur des toros emboulés; mais pour la première fois, dans la plaza de Nimes, les deux meilleurs cavaliers en place portugais, Manuel Casimiro d’Almeida et son fils José Casimiro, attaqueront avec leurs chevaux dressés, deux toros de Arribas, toros de pointe, c’est-à-dire abordés cornes nues.
La suerte de rejonear, si brillante par elle-même, y gagnera en intérêt palpitant, car on ne saura lequel admirer le plus, de la science des cavaliers ou du parfait dressage de leurs chevaux d’un prix très élevé.
In LA CHRONIQUE MONDAINE, LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE, Nîmes – 19 de Junho de 1909
8 E 15 DE AGOSTO DE 1880 – MADRID: O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO PARTE O PÉ ESQUERDO E NA SEMANA SEGUINTE VOLTA A TOUREAR NA MESMA PRAÇA MADRILENA
El aplaudido caballero rejoneador portugués D. José Bento d’Araujo se encuentra completamente mejorado de la fractura que sufrió en el pié izquierdo á consecuencia de la caída que tuvo, causada por el segundo toro que rejoneaba en la novillada del domingo pasado. En la que se celebrará el domingo, volverá á lidiar dos toros, ejecutando con ellos suertes completamente desconocidas para este público.
In DIARIO OFICIAL DE AVISOS DE MADRID, 14 de Agosto de 1880
13 DE AGOSTO DE 1893 – NÎMES: UMA TOURADA COM GRANDES TOUREIROS DE ESPANHA, UMA JOVEM E PROMISSORA CAVALEIRA DE FRANÇA MAIS UM CAVALEIRO VETERANO DE PORTUGAL
CHRONIQUE
Arènes de Nimes. — Dimanche, 13 août, à 3 heures ½ précises, gran corrida espanola de 6 toros de cartel provenant de la ganaderia de madame la comtesse de Patilla. Devise: bleue ciel, blanche et rouge, combattus par les matadors de cartelo Jose Sanchez del Campo (a) Cara-Ancha et Antonio Fuentes et par le caballero en plaza José Bento de Araujo et la caballera en plaza Mlle Maria Gentis.
Composition des cuadrillas.
1er matador: Jose Sanchez del Campo (a) Cara-Ancha.
Picadores: Jose Trigo, Francisco Parente (a) El Artillero.
Banderilleros: Pedro Sanchez del Campo, Manuel Loca, Jose Martinez (a) Corito.
2ème matador: Antonio Fuentes.
Picadores: Jose Carriles, Jose Fernandez (a) El Largo.
Banderilleros: Jose Sevillano, Manuel Diaz, Geronimo Gomez (a) Currinchi.
Puntillero: Geronimo Gomez (a) Currinchi.
Les deux premiers seront emboulés pour le travail des chevaux et désemboulés pour le travail des banderilleros et matadors.
Les 4 derniers toros sortiront cornes nues et seront travaillés à l’espagnole, 2 par Cara-Ancha et 2 par Fuentees.
Noms et couleurs des toros.
Nºs 17 Sacto, negro entrepelado, bragado,
salpicado por detras.
74 Carcelero, colorado, albardado, bragado.
91 Montenegro, negro bragado, salpicado por
detras.
86 Azuceno, cardeno claro, bragado.
26 Confitero, colorado, salpicado en blanco,
bragado.
2 Carnicero, cardeno claro, bragado.
Orchestre des Touristes du Gard et des Enfants de Nimes.
Prix des places: Premières numérotées, 20 fr.; secondes numérotées, 10 fr.; toril, 5 fr.: amphithéatre, 3 fr.
Ouverture des portes à midi.
Avis essentiel. — En cas de mauvais temps avant la course, la direction ne remboursera pas les billets pris à l’avance. Ces billets devront être conservés pour la course semblable qui suivra celle renvoyée. Aucune réclamation ne sera admise; l’argent ne sera pas reçu aux portes et on ne délivrera aucune contremarque de sortie.
In LE PETIT MIDI, Nîmes – 13 de Agosto de 1893
20 DE OUTUBRO DE 1887 – MADRID: DOIS CAVALEIROS PORTUGUESES NA PRAÇA MADRILENA
GACETILLA
El día 20 del presente mes dará una corrida de diez toros la Sociedad “El Gran Pensamiento”, destinando los productos al socorro de los socios enfermos y
sostenimiento de sus cátedras.
Se lidiarán seis toros por Lagartijo, Frascuelo y
Mazzantini, con sus respectivas cuadrillas; dos más serán lidiados á la usanza
de Pepe-Hillo, vistiendo las cuadrillas trajes de aquella época; los otros
serán rejoneados á la portugueza por los cavalheiros en praça os señores D. José Bento d’Araujo
e o D. Luis Rego, los cuales traen riquísimos caballos lujosamente enjaezados.
La Diputación provincial ha concedido los uniformes de
la guardia amarilla y algunos otros efectos.
In EL ESTANDARTE, Madrid – 4 de Outubro de 1887
28 DE MAIO DE 1893 – NÎMES: UMA EXCELENTE CORRIDA COM ARTISTAS IBÉRICOS
PLAZA DE TOROS
La Course du 28 Mai.
Sans doute il est trop tard pour parler encor d’elle...
... Et cependant il faut bien dire que la course de dimanche dernier n’a pas été telle qu’on l’attendait. Il y aurait mauvaise grâce à le nier et la direction, qui veut avant toute chose conserver la confiance du public, est la première à le reconnaître. On espérait une course brillante avec des taureaux de premier ordre, confirmant la bonne impression qu’ils avaient donnée dès leur arrivée dans le coral aux nombreux afficionados de notres ville, et on s’est trouvé, aux Arènes, en face d’un spectacle déconcertant, bien fait pour soulever dans le public le tolle général de la première heure.
Sur six taureaux, quatre franchement mauvais, c’est trop. Mais quelles que soient les raisons que le public donne ― avec plus ou moins de justice et d’impartialité — à cette constatation, la ganaderia d’Aléas ne s’est pas décernée un brevet de confiance chez nous: ― les taureaux ne valaient même pas le prix que la direction les a payés et que nous ignorons. Voilà notre avis.
Au surplus, que les uns mettent des chiffres en avant que d’autres réfuteront ensuite, rien ne déplacera l’opinion publique: la course du 28 mai a été mauvaise dans son ensemble. Il appartient à la direction de ne recommencer l’épreuve et de s’entourer à l’avenir de garanties plus grandes, sur ce point essentiel: l’achat des taureaux.
Un mauvais quadrille, un matador médiocre feront quelque chose avec des fauves vigoureux et francs; Espartero lui-même et un quadrille hors ligne travailleront mal ou pas du tout avec des bêtes inutiles, vicieuses et molles. L’écueil est là.
Mais nous sommes certains que M. Fayot voudra et saura
l’éviter par respect du public qui a répondu avec confiance à son appel, pour l’avenir
de la Plaza de Nimes, qu’il veut faire grande entre toutes, et dans l’intérêt
même de son entreprise, ― qu’il ne compromettra certainement pas de parti-pris.
Ceci dit, rendons justice à qui le mérite. Et tout d’abord à (José) Bento de Araujo, le sympathique et élégant caballero qui a piqué le 3ème taureau de plusieurs javelines, dont une très courte dite de Palmos, avec maëstria. Admirable aussi, lorque, poursuivi par la bête, il s’est dérobé par un appuyé au galop; il a soulevé d’unanimes applaudissements. Toutes nos félicitations.
Le 5ème taureau, qui a fourni une course passable, s’est présenté à la mort dans de très mauvaises conditions, et nous ne devons qu’au désemboulage les nombreux coups d’épée d’El Tortero, qui, malgré cela, a fait voir qu’il était capable de porter de bonnes estocades.
Devant les nombreuses protestations de la foule, le 6ème taureau est sorti tel qu’il fallait, c’est-à-dire les cornes nues; aussi la bête n’ayant pu se reposer pendant l’opération du désemboulage, s’est présentée à la muleta franche et non vicieuse comme la précédente, et, après de brillantes passes, El Ecijano l’a envoyée ad patres par trois estocades réussies.
AJENJA.
In LA CHRONIQUE MONDAINE, LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE, 3 de Junho de 1893
5 DE MAIO DE 1901 – LISBOA: UMA BOA CORRIDA NUMA TARDE FRIA COM TOUREIROS ESPANHÓIS E CAVALEIROS PORTUGUESES
TOROS EN PROVINCIAS
LISBOA 5. ― En la plaza de Campo Pequeño se ha celebrado la segunda corrida en que torea Reverte, acompañado de Revertito.
Los toros de Duarte y Oliveira, buenos.
Os cavalheiros (José) Bento d’Araujo y Oliveira, muy aplaudidos.
Antonio Reverte ejecutó su emocionante toreó capote al brazo, y con muleta y banderillas estuvo superiorísimo.
Produjo verdadero delirio al dar un quiebro citando con un ramo de flores que le habían arrojado, y al salir de la plaza fué aclamadísimo.
Revertito, muy bien en todo.
La tarde, fría. La entrada, buena. — Jáuregui.
In EL HERALDO DE MADRID, Madrid – 6 de Maio de 1901
28 DE MAIO DE 1893 – NÎMES: O “ELEGANTE E ARROJADO” CAVALEIRO” JOSÉ BENTO DE ARAÚJO PARTICIPA NO DESFILE QUE ANTECEDE A TOURADA
PLAZA DE TOROS
Samedi soir.
Le public afficionado de notre
ville et des environs attend avec impagtience la course de demain. On sait
pourquoi. Deux taureaux Criminal et Pollero seront combattus à l’Espagnole et,
spectacle inédit dans nos Arènes, deux cuadrillas
avec leur matador respectif, figureront dans
cette course qui s’«annonce exceptionnellement brillante.
Notre supplément gratuit et orné d’instantanés photographiques pris pendant les courses de Peppe-Hillo, donne le programme de cette fête tauromachique. Nous disons simplement ici, pour calmer dans le public certaines craintes exagérées, que Enrique Santos (a) Tortero qui remplace Jose Rodriguez-Pepete, blessé à Talavero, (NOTA: Talavera de la Reina.) est loin d’être un novice dans l’art.
Henrique Santos (a)
Tortero est né à Séville, en 1864. Curro lui donna les premières leçons tauromachiques en 1878 et bientôt le jeune Tortero commença à figurer dans les courses
de la province de Séville comme banderillero: cependant sa véritable vocation
était de tuer et à seize ans il tua son premier taureau à Alcala de los Panaderos (NOTA: Alcalá de los Panaderos ou Alcalá de Guadaíra) d’un pinchazo et d’un coup d’épée.
C’est en 1883 que Torero a commencé à se présenter comme novillero, non seulement dans la province Andalouse, mais aussi à Valence, Barcelonne, (NOTA: Barcelone, em francês) Buyos, etc.
Il a alterné avec les
novilleros et les matadores de cartel, dans les plazas de Madrid, Zaragona, (NOTA: Zaragoza, em castelhano) Huelva, Puerta, Malaga, Valladolid, etc.
En 1887, il fit son premier voyage en Amérique. Il fut engagé par D. Pablo Lopez, impressario très connu, pour faire quatorze courses à la Havane où il a eu toujours un vif succès.
De retour en Espagne, il se présenta à la place de Madrid où son travail a été très apprécié. Il y fit une belle saison et partit ensuite à Montevideo avec Lagartijo où il se fit remarquer en tuant les taureaux si difficiles de la Plata. Avec Mazzantini il a alterné à Puebla (Mexique), et enfin Salvador Sanchez (le grand Frascuelo), lui donna l’alternative dans la plaza de Madrid en 1889 et il a tué ses trois taureaux de trois magnifiques estocades.
Alternant à Madrid avec
Lagartijo, il fut gravement blessé à la cuisse par un taureau de D. Manuel
Banuelos de Colmenar. Tortero par son adresse, sa bonne méthode et son
courage, s’est attiré une grande renommée en Espagne.
On nous annonce une mise en scène merveilleuse où figureront dans un défilé éblouissant, (José) Bento de Araujo, l’élégant et hardi caballero, les matadors Tortero et El Ecijano, les cuadrillas, les picador, des alguazils, des monossabios, des areneros, etc. Que le soleil soit de la partie et la fête sera complète!...
Les toros ont été débarqués hier matin seulement rue Henri IV, et les quelques privilégiés qui se trouvaient à cet instant au coralle ont pu constater que les renseignements que la Chronique mondaine avait donnés, dans son précédent numéro, sur les bêtes d’Aleas, étaient exacts. Les fauves, c’est le mot, qui seront combattus dimanche dans nos Arènes sont en effet superbes comme formes, d’une finesse et d’une vigueur irréprochables. Ils ont, par leurs bonds désordonnés à la sortie des boîtes, inspiré une juste terreur aux aficionados présents. Tout cela est d’un bon augure pour la course de demain.
On peut, du reste, juger déjà de leur performance, car les fauves ont
été photographiés dès leur entrée dans
le coralle par notre ami Crespon. La
photographie très réussie est exposée depuis hier soir dans la salle des
dépêches du Petit Marseillais, où on
peut voir aussi les banderilles et les javelines offertes par plusieurs de nos
confrères et plusieurs aficionados de notre ville: MM. Manse, avocat; A.
Remézy, père; Fernand Lamouroux, de Montaud, avocat; L’Echo du Midi, Le Petit
Républicain du Midi, Gaston Portal, E. Remézy fils, E. Espanet, La Chronique mondaine, Léon Ferrrière,
F. Mandagout, Pierrre Fargeon, etc., etc.
In LA CHRONIQUE MONDAINE, LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE, Nîmes – 27 de Maio de 1893
27 DE AGOSTO DE 1893 – MARSELHA: GRANDE SUCESSO DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NA PRAÇA DO PRADO
INFORMATIONS
Nous apprenons avec plaisir que M. José Bento de Araujo, le remarquable caballero en plaza, qui a obtenu, le dimanche 27 août, aux Arènes du Prado, à Marseille, un succès si éclatant pour son adresse et sa bravoure et constitué, d’ailleurs, la seule attraction de cette course, aurait l’intention d’organiser, pour le 17 septembre, une intéressante fête tauromachique au profit des incendiés du quartier Saint-Lazare. Cette fête ne comporterait point dans son programme de taureaux de muerte, mais seulement des exercices attrayants et variés.
VOLAPIÉ.
In LA CHRONIQUE MONDAINE, LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE, Nîmes – 9 de Setembro de 1893
15 DE MAIO DE 1910 – CAUDETE: O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO ACTUA NA INAUGURAÇÃO DE UMA PRAÇA DA PROVÍNCIA DE ALBACETE
ESTAFETA TAURINA
La corrida del domingo próximo en Caudete constará de dos novillos de Flores, rejoneados por (José) Bento de Araújo y estoqueados (si hubiese necesidad) por Almanseño.
Además serán lidiados seis toros de Saltillo, por Machaquito y quien sustituya á Manuel Megías.
El Barquero
In EL HERALDO DE MADRID, Madrid – 13 de Julho de 1910
23 DE AGOSTO DE 1880 – MADRID: BENEFÍCIO DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO E TOUROS MAUS
NOTICIAS GENERALES
Ayer se verificó en la Plaza de Toros de Madrid la corrida extraordinaria de novillos á beneficio del rejoneador portugués Sr. (José) Bento d’Araujo.
Los toros lidiados dieron poco juego. Saltaron varias veces al callejon y fueron poco codiciosos con las picas.
Mateito, por estas razones, no pudo lucir sus dotes de torero y matador, portándose lo mejor que pudo, y siendo volteado por el primero de rejones, sin consecuencias.
Valladolid, regular.
El caballero portugués no estuvo tan afortunado como en las tardes anteriores, pero fué aplaudido.
La entrada buena. La presidencia bien.
Para el jueves de la próxima semana se anuncia una corrida á beneficio de la familia del banderillero Fuertes, muerto en la plaza el 15 del corriente, y en la que trabajarán probablemente Gonzalo Mora, Angel Pastor, Felipe García y Mateito.
In EL SIGLO, Madrid – 24 de Agosto de 1880
24 DE MAIO DE 1891 – MADRID: UMA BOA CORRIDA APESAR DE O MATADOR LESACA TER SIDO FERIDO
Esta tarde se ha verificado la corrida extraordinaria dispuesta por la sociedad La Precursora, sociedad benéfica de peluqueros y barberos de Madrid, lidiándose en ella ocho toros: dos para rejonearlos, de la ganadería de D. Benjamín Arrabal, y seis de la del señor duque de Veragua, para Mazzantini, Espartero y Guerrita.
Presidía el Sr. Párraga.
Colocados en sus puestos los caballeros en plaza D. José Bento d’Araujo y D. Manuel Casimiro d’Almeida, se dió suelta al primer toro, al que prendió el primero tres rejones con mucho arte, y otros dos su compañero muy aceptables.
Lesaca, de corinto con oro, lo pasó 11 veces y lo mató de una estocada al lado contrario, saliendo alcanzado y prendido, recibiendo una cornada en la ingle izquierda, al parecer de alguna consideracion.
Al segundo le pusieron tres rejones y dos pares de banderillas desde el caballo y fué al corral por disposicion de la autoridad.
Comenzó la formalidad y salió el primero de Veragua, que tomó siete varas, dió dos caídas y mató tres caballos. Recatero y Galea le pusieron dos pares y medio, y Luis de azul con oro, lo pasó 24 veces de muleta y lo mató de un pinchazo y una buena.
El segundo fué primorosamente toreado por el Espartero, por le que alcanzó una gran ovacion. Tomó el toro ocho varas, dió tres caídas y mató tres caballos. Julian y el Morenito le pusieron tres pares y Mannel, de blanco con oro, lo pasó siete veces superior y le dió una magnífica estocada. Muchas palmas.
Tomó el tercero nueve varas, dió seis caídas y mató cinco caballos. Espartero y Guerra hicieron quites superiores. Primito y Mogino le pusieron tres pares y Guerra, de grana con oro, le puso repetidas veces, dió una estocada tendida y un descabello al tercer intento.
El cuarto, cardeno, bragao y salpicao, tomó siete varas de Cantares y Pegote, dió cuatro caídas y mató un caballo. Entre Galea y Luis le colocaron dos pares y medio de banderillas, pasando á manos de Mazzantini, que le dá muerte, despues de un trasteo muy movido y poco á conciencia, de un pinchazo, una estocada tendida y un descabello.
Negro, bragao y de mucha romana era el quinto. A fuerza de fuerzas, tomó las varas de reglamento y pasó á banderillas hecho un buey.
El Espartero perdió en este toro la gloria alcanzada en su primero; pero no se podía pedir mucho al espada, dadas las condiciones de la res.
El toro murió, previos 37 pases, de tres pinchazos, una estocada y dos intentos de descabello.
El espada recibió un aviso de la presidencia.
Cerró plaza el más pequeño de los seis de la corrida, negro, bragao y bizco del derecho. Tomó siete varas y mató un caballo. Mogino y Primito le parearon, recibiendo palmas, y Rafaelito, despues de 26 pases, da fin del toro propinándole una estocada que escupe la res, otra atravesada y un intento de descabello.
La corrida, en resúmen, ha resultado buena.
Los toros de rejoncillos regulares.
Los de Veragua superiormente presentados.
El primero bueno en varas y banderilles y un poco inquieto á la muerte. El segundo, bueno en todo; el tercero, superior; el cuarto, bueno; el quinto, malo; el sexto, regular.
Banderilleando, Luisito en el primero; Morenito y Julian en el segundo; las de Guerra en el tercero; Galea en el cuarto; Julian en el quinto, y Mojino y Primito en el sexto.
Mazzantini, desconfiado pasando y regular al herir en sus dos toros.
Espartero quedó superior en la muerte del segundo; lo toreó de muleta admirablemente y lo mató muy bien y con coraje.
En el quinto quedó mal por las condiciones del toro.
Guerrita, en el tercero, más movido que de costumbre. Al herir, aunque lo hizo por derecho, resultó tendida la estocada. En el sexto hirió mal.
Lesaca, valiente en el único toro que mató.
Los caballeros portugueses muy aplaudidos por su habilidad á caballo.
La presidencia, bien.
Los monos, retraídos.
Los mulilleros, con la misma ropa.
La entrada un lleno.
La tarde, buena.
Según dictámen facultativo, el diestro Juan Gómez de Lesaca ha sufrido, durante la lidia del primer toro, una herida en la region inguinal izquierda, cuyo orificio de entrada es de ocho centímetros de extension y de veinte próximamente de profundidad subcutánea en casi toda su extension, con magullamiento y desgarro de los músculos abdominales, siendo por consiguiente de pronóstico reservado.
Nuestras noticias de última hora son de que la herida no ofrece la gravedad que se creyó en un princípio.
In LA CORRESPONDENCIA DE ESPAÑA, Madrid – 25 de Agosto de 1891
NOTA: A biografia de Juan Gómez de Lesaca pode ser consultada aqui:
https://bibliotecadigital.jcyl.es/es/catalogo_imagenes/grupo.cmd?path=10104469
23 DE JUNHO DE 1898 – RIO DE JANEIRO: DOIS TOUREIROS ESPANHÓIS COM FEBRE AMARELA FALECEM NO BRASIL
ESTAFETA TAURINA
En El Imparcial Taurino, de Barcelona, encontramos el siguiente relato referente al fallecimiento de los diestros Tato y Pulido;
«Manuel Pulido, que era amigo de Alfredo Núñez, no quiso abandonar á su compañero, y á pesar de las muchas advertencias sobre el perigo que corría con el contagio, no quiso retirarse de la habitación hasta después que espiró el infeliz novillero.
Al siguiente día, Manuel Pulido sintió los terribles síntomas de la fiebre; y al cuarto día de enfermedad también sucumbía, víctima de su amistad y compañerismo.»
Los funerales y cuantos gastos se ocasionaron en la enfermedad y muerte de los mencionados toreros, los costeó el empresario, D. José Bento d’Araujo, famoso rejoneador.
In EL HERALDO DE MADRID, Madrid (que reproduz a notícia de EL IMPARCIAL TAURINO, Barcelona) – 23 de Junho de 1898
NOTA: Alfredo Núñez (Tato) era natural de Carmona e Manuel Pulido de Sevilha. Faleceram ambos no Río Janeiro, em consequência da epidemia de febre amarela.
20 DE SETEMBRO DE 1891 – PARIS: 18ª CORRIDA DA TEMPORADA PARISIENSE É UM SUCESSO
Chronique tauromachique. ― On nous écrit de Paris: La 18ème course de taureaux donnée dimanche aux arènes de la rue Pergolèse avait attiré une foule considérable.
Elle n’a pas été moins brillante que les précédentes: Valentin Martin, José Bento de Araujo et les picadores ont eu fort à faire avec des taureaux nouvellement débarqués et des plus fougueux.
Ils s’en sont tirés avec la maëstria qu’on leur connaît et ont obtenu d’unanimes applaudissements.
In LE PETIT MIDI, Nîmes – 23 de Setembro de 1891
5 DE MARÇO DE 1894 - PORTO: ESPADA BOMBITA E CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO MUITO APLAUDIDOS NA SEGUNDA TOURADA DOS FESTEJOS HENRIQUINOS
El Centenario de Oporto
Fiestas del día 5
A las diez de la mañana la Compañia de bomberos de salvación p+ublica hicieron ejercicios de parada enfrente de la Cámara Municipal, repitiendo los trabajos que hicieron en Londres, y siendo muy aplaudidos.
También por la mañana visitó S.M. la reina, acompañada por los condes de Seisal y de Sabugora, el Asilo del Buen Pastor, siendo recibida por la Comisión de señoras que administra aquel establecimiento. Durante su permanencia en el Asilo, tocó en el patio del mismo la banda del establecimiento de San José. La reina salió satisfechísima del orden, aseo y pfrecisión con que se prestan allí todos los servicios.
En la biblioteca de la plaza de San Lázaro verificóse la solemne sesión destinada á la disgtribución de premios á los autores de Memorias sobre la vida del Infante D. Enrique.
SS. MM. asistieron también á esta cerimonia.
Los premios fueron entregados á los autores que los merecieron, por el rey.
El primero, de 500.000 reis, á Alfredo Alves, y el segundo, de 250.000, á Furtado Almeida, académico y redactor de Ordem, de Coimbra. Después se repartieron también los premios á los autores de proyectos de monumento para el Infante correspondiendo el primero á Thomas Costa, y el segundo á Ventura Terra.
La corrida de toros en el Colyseu resultó muy agradable, siendo muy aplaudidos el caballero José Bento D’Araujo y el espada Bombita.
SS. MM. inauguraron también la Exposición agrícola en Villa Nova de Gaya, resultando el acto muy solemne.
El cortejo fluvial resultó también admirable.
Tomaron parte en él diferentes cañoneras y muchos barcos, así como una artística carabela del siglo XV.
Por la noche hubo espléndido balle en el Club Portuense.
La Tuna salamanquina dió una magnífica serenata el Príncipe Real.
La corte regresó á Lisboa á las once de la noche del martes.
In EL RESUMEN, Madrid – 11 de Março de 1894