21 DE AGOSTO DE 1892 - PARIS: 17.ª TOURADA DA TEMPORADA NA CAPITAL


 

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THÉATRES

Aujourd’hui dimanche, à trois heures, 17e grande course de taureaux aux arènes de la rue Pergolèse.

Au programme :

Mlle Maria Gentis, caballera en Plaza, José Bento d’Araujo, caballero en Plaza; courses espagnoles avec Ojeda de Séville et sa cuadrilla ; courses provençales avec le quadrille de Lombros.

PHILINTE.


In LA PETITE RÉPUBLIQUE, Paris – 22 de Agosto de 1892

29 DE AGOSTO DE 1892 – PARIS: CORRIDA COM TOUREIROS FRANCESES E ESPANHÓIS E O CAVALEIRO PORTUGUÊS JOSÉ BENTO DE ARAÚJO


 


THÉATRES

Aujourd’hui dimanche, à 3 h., 19e grande course de taureaux aux arènes de la rue Pergolèse.

Au programme :

            José Bento d’Araujo, caballero en Plaza, courses espagnoles avec Ojeda, sa cuadrilla, les picadores.

            Pour la première fois de l’année, courses landaises avec quadrille de Marin, toréador français.

            P. DORIA

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In LE LIBÉRAL, Paris – 29 de Agosto de 1892

16 E 23 DE OUTUBRO DE 1892 – PARIS: AS ÚLTIMAS TOURADAS DA TEMPORADA NA PRAÇA DO BOIS DE BOULOGNE

 


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THÉATRES

L’annonce des dernières courses de taureaux de la saison avait amené, dimanche dernier, un public nombreux et choisi aux Arènes de la rue Pergolèse.

            La course a été très brillante et très mouvementée, et a obtenu un légitime succès. Aussi les amateurs ont-ils été mis en goût et la feuille de location est-elle déjà bien garnie pour dimanche.

            Rappelons qu’il n’y aura plus que quatre courses. 

            Celle de dimanche prochain sera pour les adieux de P. Frascuelo. Nous aurons avec lui Angel Pastor et sa cuadrilla, José Bento d’Araujo, Mlle Maria Gentis, et enfin les pégadores nègres, dont le succès a été unanimement constaté.

            Un convoi de taureaux de la ganaderia de Vicente Martinez doit arriver samedi, à deux heures.

Jennius.

In LA LIBERTÉ, Paris – 21 de Outubro de 1892

1 DE JANEIRO DE 1891 - PARIS: O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO ASSUME A FORMAÇÃO DE MARIA GENTIS

 


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LA CABALLERA EN PLAZA

Nous annoncions dans notre numéro d’octobre 1890, que des pourparlers entre la Direction des Arènes de la rue Pergolèse et une de nos plus gracieuses écuyères d'école, avaient eu lieu et qu’un engagement était près d’être signé.

            Nous étions seul dans la presse en ce moment qui connaissions le but dans lequel ces démarches étaient faites.

            À cette époque, Mlle Gentis qui travaillait sous la direction de notre distingué maître M. Raux, eut l’idée folle en elle-même, d’essayer le travail du cavalier en place.

            En voyant Tinoco, à cette époque rue Pergolèse, cavalcader si gracieusement dans l’immense piste, elle se persuada qu’elle devait arriver avec la science du cheval, et grâce à l’intrepidité qui lui est propre, à exécuter le travail de ce brillant cavalier.

            À cette époque beaucoup de nos lecteurs et amis, adeptes fervents de la belle équitation nous taxèrent d’exagération et plusieurs d’entre eux semblèrent douter de cette chose sans précédent.


            Pourquoi ne précisez-vous pas ? nous disait.on ; nommez l’écuyère et dites-nous en quoi consiste l’engagement dont vous parlez.

            Aujourd’hui, nos lecteurs comprendront, nous en sommes sûr, notre réserve.

            Connaissant la lourde tâche que l’intrépide jeune famme s’était imposée, il nous fallait attendre encore pour parler.

            Et puis, comme il ne rentre pas dans notre programme de faire servir notre plume à une pure réclame, nous eussions craint en faisant connaître plus amplement ce hardi projet de sembler vouloir préparer un succès qui était alors plus que problématique.

Mlle Gentis, par son nouveau travail, mérite qu’aujourd’hui nous nous fassions l’écho de la faveur que le public et la presse entière lui ont accordée.


            Certes le cavalier en place, José Bento de Araujo qui a gracieusement mis à sa disposition toute son expérience, a droit à des éloges pour sa manière d’agir dans cette circonstance ou beaucoup d’autres auraient éprouvé un sentiment jaloux.

            Aussi, en nous rendant compte des difficultés vaincues, nous l’associons dans une large part au triomphe de son élève dans cet art nouveau.

            D’un autre côté, il ne faut pas perdre de vue qu’il eût été impossible d’obtenir un pareil résultat, si Mlle Gentis n’eût été déjà une ecuyère de premier ordre.

            La carrière d’écuyère d’école est semée d’obstacles et c’est bien le cas de citer l’Audaces fortuna juvat.

            Soyez donc audacieuses, vous qui voulez le triomphe et affirmez une fois de plus que dans cet art brillant, le travail et la persévérance seuls mènent au vrai succès.

E. P.

In LA REVUE HIPPIQUE, Paris – 1 de Janeiro de 1891

28 DE MAIO DE 1893 – NÎMES: UMA CORRIDA COM ARTISTAS IBÉRICOS E MUITA CALORAÇA

 


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Les Courses Espagnoles

DE NIMES

            (Par dépêche). — Dès l’arrivée des premiers trains du matin une foule considérable d’étrangers envahissait l'avenue de la gare, nos boulevards et nos rues. Les hôtels, les restaurants, les cafés grands et petits ont été littéralement assiégés. Les restaurateurs ont dû faire de superbes bénéfices, car outre qu’ils avaient augmenté le prix des repas, ils avaient eu en même temps la précaution de diminuer les portions.

            Dès deux heures les portes des arènes, nombreuses cependant, étaient à tel point encombrées,qu’il a fallu faire des poses de près d’une heure, avant de pouvoir pénétrer à l’intérieur.

            On peut dire que depuis bien longtemps les interminables gradins de l’enceinte n’avaient été envahis par tant de milliers de spectateurs (plus de 20,000 au moins) et cela malgré un soleil brûlant.

            L’entrée des toréadors, avec tout le cérémonial espagnol, a été superbe et a produit parmi les assistants une très vive émotion.

            La première course bien menée par le quadrille Henrique Santos, a été assez brillante. Le caballero en plaza José Bento d’Araujo, a obtenu un vif succès.


            À la deuxième course, la foule commence à s’échauffer peu à peu et ne tarde pas à crier : À mort ! À mort !

            Quelques incidents se produisent à ce moment sur les gradins ; plusieurs spectateurs sont frappés d’insolation. Un monsieur notamment a dû être emporté à son domicile.

            Les courses suivantes, à cause sans doute du peu d’entrain que montrent les taureaux, laissent en somme le public assez froid, malgré l’excessive chaleur.

            2e partie : La deuxième partie, après un court entr’acte, commence à 5 h. et demie.

            Cette fois le taureau désemboulé, une superbe bête, envoie de violents coups de cornes aux chevaux des picadors, aux applaudissements de la foule. Le préfet du Gard lui-même et sa dame quelque peu entrainés, applaudissent à leur tour.

In LA RÉPUBLIQUE DU MIDI, Montpellier – 29 de Maio de 1893

28 DE MAIO DE 1893 – NÎMES: UMA CORRIDA COM ARTISTAS IBÉRICOS

 



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ARÈNES DE NIMES

UNE SOLENNITÉ TAUROMACHIQUE

GRANDE COURSE ESPAGNOLE

 

La grande course de taureaux, qui doit avoir lieu à Nimes le 28 mai, s’annonce comme une solennité tauromachique sans précédent. Les demandes de places, provenant de toutes les localités de la région, depuis Toulouse jusqu’à Nice, et de Lyon jusqu’à Perpignan, affluent tous les jours dans les bureaux de la direction.

Le programme présente un attrait jusqu’à aujourd’hui inconnu dans les annales de la tauromachie en France.

Deux grands matadores espagnols combattront six taureaux d’une ganaderia célèbre dans la Péninsule. Les deux derniers seront combattus à l’espagnole, ce qui sera évidemment le clou du spectacle.

Voici d’ailleurs le programme détaillé de cette course :

Dimanche 28 mai 1893, à 3 heures ¾

Gran corrida espanola de 6 toros de 5 ans, provenant de la ganaderia d’Alcas, combattus par les matadores de cartel : Juan Jimenez (a) El Ecijano et Jose Rodriguez (a) Pepete, et le caballero en plaza Jose Bento d’Araujo.

Composition des cuadrillas. — Matadores : Juan Jimenez «El Ecijano» ; Jose Rodriguez «Pepete».

Banderilleros. — Jose Martinez Pito ; Juan Rodriguez Mogino Chica ; Eduardo Albazan Morenito ; Domingo del Campo Dominguin ; José Perez Califo ; Salvador Aparicio El Albanel ; Domingo Almanso El Islino ; Ramon Bosch Ramonet.

Picadores. — Gervasio Ruiz tres Cales ; José Pino ; Felipe Molina Tellillas ; Eduardo Blanc Rinones. 

Alguazils, monosabios, areneros, vaqueros, trains de mulets, cabestros.

Brillant orchestre. Des musiciens spéciaux exécuteront les sonneries espagnoles.


Ordre de la course :

1er toro. — (Papelero), caballero El Ecijano et cuadrilla.

2e toro. — (Carbonero), picadores Pepete et cuadrilla.

3e toro. — (Negociante), picadores El Ecijano et cuadrilla.

4e toro. — (Guindo), caballero Pepete et cuadrilla.

5e toro. — (Criminal), picadores El Ecijano et cuadrilla.

6e toro. — (Pollero), Picadores Pepete et cuadrilla.

Les taureaux seront emboulés pour le travail du caballero et des picadores et désemboulés séance tenante pour le travail des cuadrillas.

Les deux derniers taureaux seront combattus à l’espagnole.

Après le 3e taureau 20 minutes d’entr’acte.

Prix des places : Premières numérotées, 15 francs ; Secondes numérotées, 10 francs ; Toril, 5 francs ; Amphithéatre, 3 francs.

On peut encore retenir des places en écrivant à la direction, hôtel du Luxembourg, à Nimes. Envoyer 50 centimes pour recevoir les cartes par lettre recommandée.

En présence de l’affluence considérable des étrangers, la Compagnie P.-L.-M. organisera des trains spéciaux et supplémentaires sur les principales lignes.

In LA RÉPUBLIQUE DU MIDI, Montpellier – 25 de Maio de 1893

11 DE SETEMBRO DE 1892 – PARIS: UMA CORRIDA “MUITO BOA”

 

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LES SPECTACLES 

Très bonne course, dimanche, aux arènes de la rue Pergolèse.

             Ce qui fait le charme des courses de taureaux c’est que, suivant les dispositions de ces animaux, les tauréadors peuvent toujours effectuer des passes nouvelles et différentes.

             Remigio Frutos et sa quadrille ; les picadores Baulero, Sanchez et Niquet, ainsi que le brillant caballero en plaza José Bento d’Araujo ont obtenu un vif succès qu’ils ont d’ailleurs pleinement justifié et partagé avec le quatrille provençal de Marius Monnier.

             Demain jeudi 24e course.


 In PARIS-JOURNAL, Paris – 15 de Setembro de 1892

12, 15, 16, 19, 26 DE AGOSTO DE 1883 - SAN SEBASTIÁN : «INAUGURACIÓN DE LA TEMPORADA TAURINA DE 1883 CON CORRIDAS HISPANO-PORTUGUESAS (Y EL REJONEADOR PORTUGUÉS JOSÉ BENTO DE ARAÚJO)»




PLAZA DE TOROS

DE

SAN SEBASTIAN

CINCO GRANDES CORRIDAS DE TOROS.

Se verificarán en los días 12, 15, 16, 19 y 26 de Agosto de 1883, lidiándose toros de las más acreditadas ganaderías, por las mejores cuadrillas de España.

Tres de las corridas con los toros más caros de Castilla, Navarra y Andalucía, y las cuadrillas de LAGARTIJO y FRASCUELO. Una corrida con Caballeros en plaza y las cuadrillas de LAGARTIJO y FRASCUELO. Una corrida Hispano-Portuguesa de ocho toros; cuatro á la portuguesa y otros cuatro á la española, con cuatro matadores y cuadrilla de banderilleros y picadores, pegadores portugueses, rejoneadores, indios negros y Caballeros en plaza, lanceando los toros á la antigua usanza. El órden de las corridas será el siguiente:

DIA 12. —PRIMERA CORRIDA.

INAUGURACION DE LA TEMPORADA TAURINA DE 1883.

Se lidiarán seis toros de la acreditada ganadería del Excmo. Sr. Duque de Veragua, vecino de Madrid, con divisa encarnada y blanca, por las inmejorables cuadrillas de

Lagartijo y Frascuelo.

DIA 15. —SEGUNDA CORRIDA.

Se lidiarán seis toros de cinco años e seis yerbas, hermanos de los que tan extraordinario juego dieron en todas las plazas donde se corrieron el año pasado, pertenecientes á la ganadería del Excmo. Señor D. Nazario Carriquiri de Tudela, com divisa verde y encarnada, por las mismas cuadrillas de Lagartijo y Frascuelo.

DIA 16. —TERCERA CORRIDA.

Se lidiarán seis toros de la acreditada ganadería de la Sra. Viuda de D. Juan Manuel Martin, vecina de San Agustin, (Colmenar), com divisa naranja, carmin y caña. Los dos primeros serán rejoneados por los Caballeros en plaza D. José Rodriguez (a) Tabardillo, aplaudidísimo picador, caballista andaluz, vecino de Madrid y el intrépido como celebrado caballero portugués D. José Biento d’Araujo, vecino de Lisboa, siendo los padrinos de campo Lagartijo y Frascuelo. Matará dichos toros el sobresaliente de espada Valentin Martin. Los otros cuatro toros llevarán la lidia ordinaria por todas las cuadrillas dirigidas por Lagartijo y Frascuelo.


DIA 19. —CUARTA CORRIDA.

Corrida Hispano-Portuguesa de ocho toros; cuatro embolados para pegarlos á la portuguesa y los otros cuatro de puntas, para la lidia á la española, siendo los primeros, de la acreditada ganadería de D. Atanasio Rodriguez de Guadalix, con divisa encarnada y rosa y los últimos de una de las más antiguas ganaderías de Castilla, perteneciente hoy á D. Juan Antonio Mazpule, con divisa blanca.

Las cuadrillas se compondrán de Francisco Sanchez Frascuelo (mayor) y Juan Ruiz Lagartija, Caballeros en plaza, indios negros rejoneadores y pegadores Portugueses. El órden de esta corrida será el siguiente:

1.º      Dos toros embolados que rejonearán los negros á puerta de gayola, de rodillas y en otras posturas, pegados despues de frente y de espaldas, sujetados por los hombres forcados Portugueses y muertos por último á estoque por un matador sobresaliente de espada.

2.º      Otros dos toros embolados que serán rejoneados á la portuguesa por los Caballeros (José) Biento d’Araujo y José Rodriguez (a) Tabardillo, con trajes á la antigua de Caballero Portugués y con caballos de gran lujo, amaestrados para quebrar á los toros y pegados en diferentes posturas por los pegadores, y muertos á estoque por outro sobresaliente de espada.

3.º      Dos toros de puntas de Mazpule, quebrados á rejon grande por los mismos Caballeros que se presentarán á la antigua española y apadrinados por los diestros Frascuelo (mayor) y Lagartija.

4.º     Otros dos toros de puntas de la misma ganadería de Mazpule que se lidiarán á la española, picados, banderilleados y muertos á estoque por las cuadrillas de

Frascuelo (mayor) y Lagartija.

DIA 26. —QUINTA Y ÚLTIMA CORRIDA.

Se lidiarán seis toros de la renombrada ganadería del Excmo. Sr. D. Antonio Miura, vecino de Sevilla, con divisa verde y negra, por las incomparables cuadrillas de

Lagartijo y Frascuelo.

La presentacion de los Caballeros en plaza, se hará con gran ostentacion en carruajes tirados por cuatro caballos lujosamente enjaezados, cubiertos con mantas de gran riqueza y penachos. Los trajes de los alguaciles, Caballeros en plaza, pages, palafraneros, etc., han sido construidos por el acreditado sastre del Teatro Real de Madrid, D. Lorenzo París.

Los demas detalles de cuadrillas, precios y condiciones de abono, se anunciarán oportunamente en otros carteles, programas y periódicos. Para pedidos de programas, abono y billetes, dirigirse al escritorio de J. ARANA, San Sebastian.


NOTA: Os cartazes podem ser consultados em BILBOKO LIBURUTEGI DIGITALA (https://www.bilbao.eus/bld/)


1890 - RETRATO DA CAVALEIRA MADAME MAËSTRICHT, QUE ACTUOU COM JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NAS PRAÇAS DE TOUROS DE LISBOA, SINTRA, CARTAXO, ETC... (Livro na Biblioteca Nacional de França)

 



MME MAËSTRICHT

Mme Maëstricht, que j’ai vue à l’Hippodrome de Paris lors des représentations de la troupe Wulff, est une écuyère d’une certaine valeur. Elle procède de l’école allemande, de cette école que tout homme ayant l’intelligence et le sentiment de l’art ne saurait accepter ni dans son principe ni dans son exécution, tant elle représente fidèlement ce que le baron d’Étreillis nommait avec beaucoup de justesse «l’automatie équestre».

Cette définition caractérise bien cette école qui a pour principe de faire obéir le cheval brusquement et mécaniquement sous un cavalier raide et immobile.

Au point de vue de l’art, cela laisse un peu à désirer.

Cet «assujettissement» complet du mécanisme du cheval peut offrir à la vérité, dans certains cas et pour certains usages, plus de sureté et de rectitude dans l’exécution ; mais, comme le dit encore le baron d’Étreillis, cette manière est absolument automatique, tellement dépourvue d’élégance et d’harmonie, qu’elle ôte au cavalier toute sa valeur réelle, puisque sa monture est réduite sous lui, au rôle de levier.

Pour atteindre ce résultat, il faut — nous le savons — une certaine science et une connaissance approfondie de l’équilibre et de la composition des forces agissantes du cheval ; seulement cet équilibre est faux en ce sens que l’animal ne repose pas réellement sur ses jambes. Quant à l’exécution des mouvements, elle est si dépourvue de tout sentiment artistique, que cette manière de faire est à l’équitation vraie comme la photographie à la peinture.

Le travail de haute école que faisait Mme Maëstricht se ressentait du dressage à l’allemande, et son cheval, au lieu d’être léger et assoupli, se détachait lourdement du sol et semblait exécuter tous ses mouvements avec effort.  Et, si vous vous souvenez de certains de ces mouvements, vous devez vous rappeler que l’élévation des membres antérieurs de son cheval d’effectuait au moyen du genou et non de l’épaule.

Remuant son pied «sous lui» au lieu de le lancer «devant lui», son cheval avait une allure fausse et disgracieuse, aussi insupportable à voir qu’à sentir. Il avait l’air d’un enfonceur de pavés.

L’écuyère était raide, droite, immobile. Elle était à cheval selon les principes de ses maîtres, dont je ne conteste pas l’autorité ; j’aurais préféré la voir un peu plus souple et un peu plus élégante.

Madame Maëstricht
Gravura do Diário Illustrado - 13 de Julho de 1890

In «Écuyers et écuyères. Histoire des cirques d'Europe (1680-1891). Avec une étude sur l'équitation savante par Maxime Gaussen» - Baron de Vaux (Préface par Henri Meilhac ; introduction par Victor Franconi) - J. Rothschild Editeur, Paris - 1893

1891- RETRATO DE MADEMOISELLE MARIA GENTIS, QUE ACTUOU AO LADO DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO, NA PRAÇA DE TOUROS DE PARIS (Livro na Biblioteca Nacional de França)

 

Photo: Bibliothèque Nationale de France

Fille d'un ingénieur qui laissa à sa veuve quelques petites rentes, Mlle Gentis pratiqua l'équitation courante sous divers professeurs.

Vers la fin de l'année 1886, elle s'en vint demander conseil à M. Auguste Raux, le professeur de haute école bien connu, qui se chargea de parfaire son instruction équestre.

Grâce aux excellentes leçons du maître et aux remarquables aptitudes de l'élève, Mlle Gentis débuta très brillamment en 1888, au Nouveau Cirque de la rue Saint-Honoré, sur un cheval noir de pur-sang du nom de Claude et dont le travail consistait en :

1 . — Une entrée et un travail complet de deux pistes à un très beau passage;

2. — Travail au galop à droite et à gauche avec pirouettes aux deux mains;

3. — Pas espagnol;

4. — Travail au galop avec changements de pieds aux trois temps, aux deux temps, au temps;

5. — Trot espagnol et sortie.

Tous les arrêts du cheval s'exécutaient avec jambettes (à droite et à gauche) tendue, soutenue et élevée.

Un peu plus tard, Mlle Gentis présenta un grand cheval alezan, également de pur- sang, le terrible Campo, petit- fils de Vermouth, qu'elle parvint à dompter d'abord, à dresser ensuite sous la direction de M. Auguste Raux. Le travail de ce cheval fut plus complet et plus brillant que celui de Claude; aussi, lorsque l'année suivante il travailla en compagnie de deux autres chevaux de haute école dans l'une des trois pistes de l'Hippodrome de l'avenue de l'Alma, M. Houcke fit constamment au petit fils de Vermouth l'honneur de la piste du milieu, et c'était justice, car, lorsque Campo exécutait son passage, son galop ou son trot espagnol sous Mlle Gentis, il semblait planer, écrasant par la comparaison des allures et du dressage les chevaux de Mme Maestrich.

En 1890, Mlle Gentis fit sa rentrée à l'Hippodrome, dans le numéro intitulé «Fantaisie Hippique». Elle se distingua entre toutes. Montée sur un vigoureux cheval de sang, tout en en conduisant un autre en tandem, elle parcourait à fond de train la piste de l'Hippodrome, franchissant, à une vitesse vertigineuse et avec une aisance remarquable, les obstacles les plus sérieux.

Les succès de Mlle Gentis, au Nouveau Cirque et à l'Hippodrome, ont été trop visibles pour être niés. Je m'en applaudis, loin de m'en plaindre, car toute ma sympathie est acquise à son maître M . Auguste Raux, qui partage mon avis et considère les changements qu'a subis l'équitation de cirque depuis Baucher comme une révolution néfaste.

Cette écuyère, dont l'intrépidité est véritablement inouïe a accepté, pour un prix très élevé sans doute, l'engagement d'exécuter en dame, en France, en Espagne et en Portugal le travail du célèbre Tinoco, le fameux Caballero en plaza que nous avons tous admiré aux arènes de la rue Pergolèse.

Ceci n'est plus de l'équitation savante, mais de la tauromachie pure, et c'est avec regret que nous voyons Mlle Gentis faire un aussi dangereux usage de son beau talent.

Poster: Bibliothèque Nationale de France

In «Écuyers et écuyères: histoires des cirques d'Europe (1680-1891)» - Baron de Vaux, Préface par Henri Meilhac; introduction par Victor Franconi - J. Rothschild Éditeur, Paris - 1893.

Lien du texte reproduit: ici:https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1161927/f219.image.r=Maria%20Gentis#

27 DE JANEIRO DE 1907 - RIO DE JANEIRO: A FESTA ARTÍSTICA DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NA PRAÇA DO CAMPO DE MARTE

 


SPORT

Tauromachia

Se Bismarck, Dreyfus, Juan Chareef a Raphael Molina (Lagartijo) tem os seus devotos e admiradores, tambem os tem José Bento (de Araújo). — Qual o Adão aficcionado ao toreiro que não conhece Don José?

Ha poucos mezes, o correspondente do Times em New-York, comparava a intervenção do Presidente Roosevelt na campanha eleitoral contra Mr. Hearts, á quéda de um raio.

Camarão (o petit Mirabeau do novo congresso tauromachico) comparou José Bento (de Araújo) á explosão de um torpedo.

(José) Bento (de Araújo) é tão popular como o Jornal do Brasil, mais applaudido do que Fregoli. Dizem seus contemporaneos que nasceu montado a cavallo, e não faltam patricios seus que certifiquem havel-o visto domesticar touros, quando ainda mamava...

Pois bem, esse phenomeno da tauromachia portugueza, celebrou hontem a sua festa artistica, dedicando-a á Inclyta e benemerita Sociedade Tenentes do Diabo.


Como pintar a luz solar que illuminava el aniello do circo taurino? Como descrever o ramilhete de vestidas venus que povoavam os camarotes da praça? Como narrar a algazarra de seus espectadores?...

Impossivel. Figurae uma festa genuinamente iberica, dada por Mafoma em seu paraizo e formareis uma idéa approximada da corrida de hontem no Campo de Marte.

A rapaziada carnavalesca dos Tenentes occupava o sitio de honra, onde luzia o glorioso estandarte dos Dragões da Caverna. No camarote 51, engalanado com um manton de manille bordado pelas proprias mãos dos anjos, representavam o patrio sólo de Machaco, tres hespanholas como tres sóes; a meu lado (para tormento meu a admiração de Adões solteiros), luzia suas graças tentadoras a festejada Carmen Ruiz.

Começou a festa, abrindo-se as portas del arrastre, e pizaram a candente arena cavalleiros, toureiros, pagens, moços de forcado e charameleiros a cavallo.

Duas bandas militares amenisavam o espectaculo, imprimindo alegria aos fleugmaticos e loucura aos revoltosos.


Alli nada faltava, nada! Camarão brilhava com sua voz possante; Triol, a florista, com sua graça madrilena.

(José) Bento (de Araújo) cumpriu a sua missão, a contento da assembléa popular.

Pôs varios ferros á tira, superiores, e ganhou palmas e presentes de não pequeno valor.

Lessa esteve muito correcto, muito valente e trabalhador, conseguindo applausos.

Nobre Infante portou-se bem, demonstrando coragem e vontade de agradar.

Lemos, como amador; esteve immelhoravel; como artista de cartel, cumpriu regularmente.

Seguite, se precisasse dama de toureiro castiço, bem ganho teria com o luzido trabalho de hontem. 

Com o capote mostrou-se incomparavel, fazendo sortes brilhantes.

Com bandarilhas cravou um bom par cambiando e dous al cuarteo superiores. Com a muleta mostrou-se sereno e condado, rematando los pases como ordenam os codigos. 

E Filho de Madrid conquistou applausos merecidos.


Machaquito 2º esteve na altura do 1º bandarilhando como o proprio Regaterin e muleteando como el califa de Cordoba. Deu um pase de pecho arrodillado superior; varios en redondo muito bons e não simulou a sorte da morte, por capricho do intelligente Vieira, trabalhou muito e poz varios pares acceitaveis e um de castigo, superior. Deu o salto da garrocha com muito luzimento e manejou o capote com arte.

Santos, cravou dous bons pares al cuarteo e ajudou muito os cavalleiros.

Canario nada deixou a desejar, tanto bregando com a capa, como pondo bandarilhas.

Pinheiro, fez tudo com propriedade e todos, mais ou menos, conquistaram applausos geraes.

Total: tourada esplendida, deixando gratas recordações a todos que tiveram a dita de assistir ao beneficio do afortunado D. José.

Justo Verdades.

In JORNAL DO BRASIL, Rio de Janeiro - 28 de Janeiro de 1907

1896 - JOSÉ BENTO DE ARAÚJO - NA SEXTA-FEIRA, EM UMA EGREJA DOS ARREDORES DE LISBOA, ENTRARAM CINCO EMBUÇADOS...

 



NO CAMPO PEQUENO

José Bento de Araújo no Campo Pequeno antes de mais uma partida para o Brasil.
Cartoon de SOL E MOSCAS, Lisboa - 17 de Abril de 1898

N'um sabbado, á noite:

— Então não ficas em Lisboa, para a corrida de amanhã? perguntei a José Chrispim.

— Não, já comprei bilhete para o comboyo das 10 e necessito estar ámanhã em minha casa.De mais a mais o respeitavel saragoçano bracarense, D. José Teixeira, asseverou que choveria amanhã, e por consequencia não póde haver corrida.

Curvei-me ás razões adduzidas pelo meu amigo José Chrispim e nada respondi, mas fiquei com a pedra no sapato.

Na sexta-feira, em uma egreja dos arredores de Lisboa, entraram cinco embuçados. Eram oito horas da noite. O templo estava aberto, porque ás nove menos um quarto era esperado ali um cadaver, que devia ser dado á sepultura no dia immediato. Eu passava na occasião e entrei tambem. Quatro dos sujeitos ajoelharam no primeiro degrau do altar, e o quinto, o mais baixinho, poz o joelho em terra, mas a certa distancia dos primeiros. Parecia ser o sachristão d'aquelles estranhos levitas. Fiquei junto á porta, a observar.

Os desconhecidos começaram a resar devotadamente. A meio da cantilena estremeci. Diziam elles:

«Mãe de Deus, permitti que chova a cantaros no domingo proximo, para não haver toiros no Campo Pequeno.»

Os embuçados pararam com a invocação á Virgem e levantaram os olhos. Passado um momento, a imagem meneou a cabeça e inclinou-se um pouco, e eu ouvi distinctamente a Virgem dizer on seguinte:

«Sim, meus filhos, será feita a vossa vontade porque sois muito devotos e tementes a Deus.»

Saí apressadamente da egreja, porque me aprecia que estava sendo victima d'um pesadello. Pouco depois passavam junto de mim os cinco mysteriosos. Reconheci-os. Ceus! Eram os coligados, os mosqueteiros Alfredo Tinoco, José Bento (de Araújo), Fernando de Oliveira e Manuel Casimiro! O mais baixinho era o Romão Gomes!!

A prece dos colligados fôra attendida, e n'esse domingo não houve corrida.


In TOIREIROS E TOIRADAS COM RETRATOS, JOSÉ PAMPILHO (com prefácio de TRINDADE COELHO), M. GOMES EDITOR, Lisboa, 1896

1896 - JOSÉ BENTO DE ARAÚJO - UMA TOURADA EM ALGÉS

 


A praça de touros de Algés, que acabou por ser demolida e transformada em parque de estacionamento...
FOTO: Câmara Municipal de Lisboa

Não se encheu n'esse dia a praça de Algés. O publico concorreu na percentagem, talvez, de 75,5 por cento. Se não estiver certo, mandem a rectificação. É um caso, que, no futuro, póde dar de si.

Aqui ha tempos um pandego metteu hombros á empreza e começou a contar; mas, quando operava no sector n.º 7, começaram ali a jogar a pancadaria e o homem perdeu o fio á meada. Ainda assim chegou ao numero 3:967. Elle ha cada maduro por esse mundo!

E foi pena não se enchar á cunha, como era de prever e era mister, para satisfação plena do cavalleiro Fernando de Oliveira, o enfant gâté dos Montecchios e das Montecchias, que n'essa tarde apresentou uma casaca riquissima, a qual fez abrir desmesuradamente os olhos lindos de algumas gentis Capulettas (oh! infidelidade) e de alguns agiotas, que nunca apanharam coisas tão bonitas nas prateleiras sujas das suas sujissimas casas de prego.

A arraia miuda distribuiu-se pelas outras corridas, pela feira de Belem e pelas hortas dos arredores de Lisboa, onde apanhou carraspanas tremebundas, que fizeram oscillar o madeiramento dos seus modestos domicilios. Algumas costellas femininas tambem adornaram por estibordo e bombordo. Por este enunciado se vê, ricos filhos, que a cafraria j'mais acabará!

A misteriosa aficionada das flores...
FOTO: Arquivo da Família Araújo

No sabbado á noite rosnava-se, que succederiam coisas espantosas; que a policia seria reforçada; que um grupo de Alcantara e outro de Bemfica viriam ás mãos; que se assistiria, finalmente, a uma batalha dura e encarniçada, em que serviriam de projectis grossos bengalões, bojudas garrafas, e apostrophes zolistas, que fariam fugir das arvores, que circundam o circo taurino, a pardalada espavorida.

Felizmente, os grupos rivaes não se bateram. As durindanas não saíram das bainhas. Em compensação, as linguas ficaram escalavradas e algumas solas pedindo em agudos guinchos reforma no sapateiro.

Que delirio, e que pandega!

E assim é, e assim continuará a ser, emquanto o sol dardejar cá para baixo os seus raios ardentes, e a lua fôr a confidente de ternos arrulhos nas varandas amplas de alguns casinos de praias balneares.

De Almeirim procediam os doze cornupetos lidados. Deixaram de bom grado a vastidão dos seus campos, onde impera a paz e harmonia, para virem a outro campo mais restricto deliciar com os seus rapidos e elegantes meneios os amadores de tão emocionante passa-tempo.

E como vinham de bom grado, de boa vontade se desempenharam do encargo.

Foi pena os dois toiritos, que largaram a Fernando de Oliveira, não serem para lide de pé. Se fossem bandarilhados teriam cumprido.

Entre o curro havia toiros bravissimos e de tal pureza, que fizeram marejar os olhos d'uma peccadora, outr'ora estrella de primeira grandeza e hoje - cruel destino! - em caminho do seu ocaso.

Os meus parabens (lá está um cafresito a sorrir-se) ao conde de Sobral por ter mandado a Algés um currosito tão catita.

Dizer que Alfredo Tinoco, o elegantissimo toireiro, farpeou brilhantemente o 1.º toiro; relatar que José Bento de Araujo, impavido e valente como sempre, collocou ferros de castigo em sortes lindamente rematadas; referir que Manuel Casimiro metteu bons ferros, tendo duas saídas falsas primorosas; noticiar que Fernando de Oliveira obrigou a marrar os seus toiros, entrando e saindo das sortes com todo o preceito, é dizer a verdade. Todos elles foram applaudidos com enthusiasmo. São mestres consumados na sua arte.

O espada Fabrilo agradou-me em bandarilhas e com o capote. Com a muleta deixou a desejar. Seu irmão é um bom peão; pareou e correu os toiros como deseja o José Pinto de Campos nos seus livros. É parecidissimo com o mano.

Pescadero collocou um ferro em sorte de gaiola e mais não disse. Está muito pesadote, segundo a opinião d'um Anacleto, que no intervallo passou do sol para a sombra!

Pechuga, que, com as fitas da montera atadas, dá-me ares de toireiro de operetta, pouco fez.

Theodoro e Cadete trabalharam com luzimento, e os forcados houveram-se com valentia, fazendo boas pegas.

Só um dos toiros saltou a trincheira.

Ha muita gente que gosta que os toiros saltem para lhes darem bengaladas e arrancarem as farpas; mas estas mesmas almas ficam muito escamadas, quando os animaes lhes dão a sua beijoca, deixando-lhes a camisa ou o collete sujos de saliva cornupeta. Com as mulheres succede o mesmo. Ha algumas, que arredam com as mãosinhas, dando ao mesmo tempo um gritinho, as amabilidades corneas.

Á saída dos toiros, todos os carros estavam voltados para a banda de Cascaes.

Calino pergunta ao compadre, que o acompanhava, se Lisboa se tinha mudado para Caxias.

- Como não pagava a renda de casa, esclarece o supradito compadre, o senhorio pôl-a na rua e a pobresita não teve remedio senão mudar de freguezia!

E Calino começa a andar por ali fóra e deu fundo no Dáfundo, onde apanhou uma carraspana mestra. No dia immediato ainda andava aos bordos e foi visto nos restaurantes da Baixa a tomar canjas e capilés! E foi capaz de dizer á familia que gosou muito!

Um dos cornupetos (?) tinha um olhar muito dôce. De vez em quando meneava a cabeça, erguia os olhos para o sector n.º 1 e parecia que olhava para uma determinada pessoa, que, por seu turno, ficava vermelha como um pimentão. Simples coincidencia!

Outro, d'uma das vezes que saltou as taboas, caiu de costas, enterrando fundamente as bandarilhas pela carne dentro. O animal mugiu dolorosamente e nos seus grandes olhos mostrou a dôr que sentia. Houve alguem que viu n'esta occasião as faces d'uma elegante rapariga humedecidas por duas grossas lagrimas. Ainda ha corações sensisiveis, e que choram pelas desgraças alheias!

In TOIREIROS E TOIRADAS COM RETRATOS, JOSÉ PAMPILHO (com prefácio de TRINDADE COELHO), M. GOMES EDITOR, Lisboa, 1896