28 DE MAIO DE 1893 - NÎMES: CONVERSAS A PROPÓSITO DA TOURADA DE 28 DE MAIO



Bibliothèque nationale de France

Passavant el Mejor!

Dialogue en une foule d'intéressés sur la Course du 28 mai

UN ABONNÉ. — Eh bien, Madame la Presse, vous avez un fier toupet de dire que la course du 28 mai a été plutôt bonne que mauvaise! Vous n'assistiez donc pas à la fête?

PRESSE. — Pardon, j'y assistais; et j'ai même, à pluysieurs reprises, manifesté mon mécontentement par de petits couls de sifflets discrets; comme il convient à quelqu'un qui n'a pas payé sa place, du moins en numéraire.

UN SÉNATEUR. — Comment se fait-il alors que vos compte-rendus n'expriment pas ce mécontentement. Vousa savez bien que vous avez charge d'âme. N'est-ce pas se moquer de vos lecteurs que de ne pas leur dire la vérité? Sans compter que vous encouragez la Direction dans ses errements!

LA PRESSE. — Telle n'est pas notre intention, Monsieur le Sénateur; mais il était à craindre que l'autorisation de muerte ne fût retirée, si la presse, dépassant les bornes d'une critique juste, eût écrit contre la course et par cela même contre la Direction.

UN OUVRIER. — Mais, entre nous, vous savez, c'est pas ça ! — Moi croyant bien faire, j'y suis allé de mon toril à 5 francs, et puis... quesque je te vois?: des toros qui allaient aussi doucement que le percement de la rue des Greffes.

LA PRESSE. — Vous comprenez, mon ami, que le directeur ne savait pas si les taureaux seraient fougueux ou mauvais. Il les a payés pour bons.

UN AMATEUR DE COURSE LIBRE. — Ah vaï.... il le savait pas! Quesque vous cvenez me chanter? Il savait bien que le cinquième et le sixième seraient bons. Pourquoi c'étaient pas tous des cinquièmes et des sixièmes. Quand les Directeurs ils mettent une cocarde de 100 francs sur un camargue, ils savent bien que çà sera pa un agneau ou une vaquette.

LA PRESSE. — Enfin, d'après vous, les taureaux étaient mauvais, la course mauvaise, etc., etc., et il faudrait le crier par dessus les toits, au risque de compromettre le succès des futures grandes courses.

UN MONTPELLIERAIN. — Il ne s'agit pas des courses prochaines, il s'agit de celle du 28 ,ai à laquelle nous sommes venus en foule. — Si le lendemain nous avions lu un compte rendu véridique, c'eût été au moins une consolation, tandis qu'on nous a fait passer pour des ignorants ou des aveugles.

LA PRESSE. — Eh bien, si nous le faisions le compte-rendu, là, tout doucement, à la bonne franquette.

UN ANCIEN DIRECTEUR. — Je dirai mon mot.

LA PRESSE. — Commençons.

L'ancien directeur. — Primo et d'une, les toros de la manade d'Aléas ne vont pas franchement au picador et refusent souvent de rentrer au toril, ce qui rend les courses ennuyeuses. On en a vu rester jusqu'à 9 heures du soir dans le cirque.

Maintenant que je ne suis plus directeur je vois les fautes des autres. Je crois qu'il eût mieux valu mettre un quadrille de moins, et des toros meilleurs.

UN CAFETIER. — Et surtout finir la course avant 7 heures, de façon que notre absinthe du soir ne soit pas ratée comme elle l'a été le 28 mai.

UN RAZETIER. — On pourrait aussi, essayer de désembouler les taureaux au razet, en rolérant les crochets, bien entendu. — On priverait le public d'une corrida de cabestros, mais le toréador Chocolat aurait moins de travail.

UN ARTILLEUR. — Vous parlez du toréador Chocolat. En voilà un guerrier! C'est à lui que reviennent les honneurs de la journée. Tortero n'est auprès de lui, qu'un enfant de troupe. Quelle frousse, mon capitaine! (chantant: je suis jeune et je tiens à la vie.) Il a tué son taureau en décomposant: Une patte, l'autre patte, le dos, le cou, la tête et le bec.... comme dit la chanson. Je crois même qu'au quatrième coup d'épée il a manqué l'animal. Il est beau garçon cependant et avait empoigné son public qui l'appaludissait jusqu'au moment où il a lâché épée et muleta. Grand et beau, comme un artilleur, et se laisser faire la barbe par un petit Ecijano, comme qui dirait un fantassin! C'est raide!

UN ABONNÉ. — Cet Ecijano je le gobe, moi, il est gracieux,.... il prend son temps...

UN SÉNATEUR. — Et comment avez-vous fait pour savoir que tel toréador était Tortero, tel autre Ecijano, etc. Moi j'ai vu une foule de toréadors dans l'arène, mais l'affiche n'indiquant pas la couleur des costumes, je les ai baptisés au petit bonheur.

UN ABONNÉ. — Vous avez fait comme le Journal du Midi pour les picadors qu'il a désignés par le cheval noir et le cheval blanc.

UN SPECTATEUR DE L'AMPHITHÉATRE. — Cependant le public ne connaissait pas la couleur du costume du Directeur et il l'a bien reconnu pour leui faire une petite ovation lorsqu'il a paru dans le cirque.

En outre, pourquoi avoir deux cuadrillas et annoncer qu'elles combattront leur taureau, chacune à tour de rôle, puisque dès le premier elles se sont mélangées et ont travaillé ensemble tous les taureaux,

UN TORÉADOR NIMOIS. — Remarquez aussi que les toréadors espagnols font preuve de beaucoup de solidarité et que le cumul des fonctions leur est permis. Ainsi la cuadrilla Adrada est composée d'une partie des cuadrillas Ecijano et Tortero, à moins que ce ne soit tout le contraire.

UN ARENERO. — Vous cherchez la petite bête, mais vous ne dites pas que (José) Bente d'Araújo a été admirable, le défi superbe, les picadors parfaits, la présidence irréprochable.


GAVROCHE. — C'est bien, monsieur l'employé!

LA PRESSE. — Et c'est tout ce que vous avez à dire? Il ne valait pas la peine de me rappeler que j'avais charge d'âme!

L'ABONNÉ. — Oh! nous ne demandons pas la mort de M. Fayot.

M. FAYOT (entrant). — Vous êtes bien aimables. Je vous remercie de vore indulgence; mais, croyez-moi, je connais aussi bien et même mieux que vous tous, quels ont été les points faibles de la course du 28. L'annonce de celle du 25 juin pour laquelle j'ai engagé Espartero et Quinito qui combattront six toros de la marquise de Concha (avec 2 toros en plus) en est la meilleure preuve.

UN MONTPELLIÉRAIN. — Alors nous pouvons revenir en toute confiance pour le 25 juin.

M. FAYOT. — Si vous ne voulez pas venir, vous resterez, je ne viendrai pas vous chercher. L'affiche fera connaître le programme, c'est à vous de décider.

Je ne fais pas de boniments.

L'ANCIEN DIRECTEUR. — Et moi qui me creusais la tête et celle de mes amis, pour faire de chics boniments!

LA PRESSE. — Messieurs, concluons!

L'OUVRIER. — Voyons, vous l'abonné, écrivez nos conclusions en style du Palais.

L'ABONNÉ. — Je veux bien:

ATTENDU qu'il vaut mieux un excellent toréador que deux passables, et que les nimois tolèreraient même la médiocrité chez un torero à condition que les toros soient irréprochables.

CONSIDÉRANT que (José) Bento d'Araujo est un caballero admirable, mais qu'on se lasse même des plus belles choses, et que les Nimois autorisaraient une économie dans la mise en scène à condition que les toros soient irréprochables.


Attendu que si M. Fayot n'avait pas foi au succès de la course du 28 mai, l'empressement du public nimois lui a prouvé qu'il peut compter sur de belles recettes chaque fois que les toros seront combattus à l'espagnole.

LES AFICIONADOS:

reconnaissant que les courses ordinaires de novillos et hispano-portugaises ont pu laisser quelques déboires à la Direction, déboires largement rachetés par le succès du 28;

Passent l'éponge sur tout ce qui a été fait;

Prennent note de la diminution du prix des places;

Demandent à la Direction de publier un nouveau programme;

La supplient de mettre tous ses soins au choix des toros.

Et, en attendant avec impatience la course du 25 Juin, crient quand même et tous en chœur:

PASSAVANT EL MEJOR!

In LE PETIT FURET, Nimes - 3 a 10 de Junho de 1893 

28 DE MAIO DE 1893 - NÎMES: O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NUMA CORRIDA ATRIBULADA...



LES JOURNAUX et la course du 28 mai

Bibliothèque nationale de France

Le Petit Méridional:

Le 1er toro est une bête molle... etc.

Le second toro fait une brillante sortie, mais après avoir reçu cinq piques se refuse au châtimenrt. Le désemboulage pénible fait tomber cet animal dans un état comateux; il est banderillé avec peine et le public fait renvoyer au toril cette bête paisible, indigne de l'estocade.

Le troisième toro est aussi mauvais que les précédents, sans volonté, mou; il refuse d'abord la pique qu'il finit par accepter avec peine trois fois. Fuyard aux banderilles, il franchit la barricade et passe aux mains de El Ecijano qui le passse bien à la muleta et porte une bonne estocade. — (Chapeaux et cigares).

Le quatrième toro fait une brillante sortie...

Le cinquième toro est un vrai fauve...

Le sixième toro arrive cornes nues, bien armé, brave et puissant, dur au fer etc.

Le Petit Marseillais:

Correspondance de Nîmes:

Cette course, commencée à 4 heures moins le quart, s'est terminée à 7 heures du soir. En somme, grand succès pour (José) Bento (de Araújo); quadrilles travailleurs et pleins de bonne volonté, assez homogènes; picadors excellents. Taureaux d'une bellee performance, mais mous et vicieux, sauf les deux derniers.

Correspondance de Montpellier:

— Les Montpeliérains fort nombreux qui se sont rendus dimanche à Nîmes, pour assister à la corrida de toros sont revenus généralement mécontents. Ils regrettaient beaucoup de s'être dérangés pour une course très médiocre.

L'Eclair dit: ... Enfin, on sonne à la mort... Passes mauvaises de Tortero, le taureau, bête forte et ardente, est loin d'être prêt pour l'estocade. Néanmoins, Tortero l'estoque une fois sans pénétrer, une deuxième fois à peine de 10 centimètres de lame. Des huées se font entendre. Tortero perd la tête, lui lance un nouveau coup d'épée et... manque complètement le taureau. Plusieurs autres coups ne sont pas plus heureux; enfin un septième coup porte, et un brillant descabello foudroie le taureau. Manifestations diverses du public.

Le dernier taureau Polero, fait une brillante entrée; il a les cornes nues.

Les picadors parvienent à lui donner de bonnes varas en protégeant les chevaux, ils se retirent tous montés; des applaudissements éclatent dans l'assistance.

Enfin, El Ecijano s'avance; il fait de superbes passes, donne deux coups d'épée et termnine par une estocade; l'épée s'enfonce jusqu'à la garde et le taureau tombe. De frénétiques applaudissements saluent le toréador.

En somme, les trois premiers taureaux ont été faibles, et les trois autres bons. El Tortero a été médiocre, et El Ecijano excellent. La course a été assez mouvementée et plutôt bonne que mauvaise.

Le Petit Républicain du Midi:

Malheureusement les courses fournies par les quatre premiers taureaux, très mous, fuyards, difficiles au travail, ne permettent pas aux toreros de se faire valoir et soulèvent de nombreuses et bruyantes protestations.

Le Journal du Midi:

Que dire du résultat de la course? A-t-elle été bonne? a-t-elle été médiocre? Sur ce point les avis sont très partagés. Néanmoins nous croyons que l'opinion du plus grand nombre est que l'ensemble de la représentation a été satisfaisant.

Le bétail — une partie du moins — n'as pas été ce que l'on était en droit d'attendre, et ceux de nos concitoyens qui ont pu, avant la course, admirer ces superbes taureaux, n'ont pas été le moins déçus. Il est, en effet, bien difficile d'apprécier un taureau sur simple vue et tel animal qui paraîtra médiocre ou mauvais parce qu'il n'a pas un aspect imposant, fournira quelquefois une très belle course, tandis qu'un autre qui aura l'oeil vif et qui paraîtra bien planté sur ses jarrets, courra d'une façon pitoyable.

De là l'impossibilité d'avoir des taureaux absoliment parfaits, nul ne pouvant prédire en les voyant au repos s'ils seront bons ou mauvais.

Il ne faudrait donc pas incriminer la direction sur ce point, ce fait se produisant partout à quelque manade qu'appartiennent les taureaux.

Le peu de vigueur des premiers taureaux ayant nui un peu au succès complet de la course, ces explications étaient nécessaires pour dégager la responsabilité d'une direction qui ne cherche qu'à bien faire et qui mérite tous les encouragements.

In LE PETIT FURET, Nimes - 3 a 10 de Junho de 1893

19 DE FEVEREIRO DE 1899 - CAMPOS: DEPOIS DA PRAÇA DO RIO DE JANEIRO O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO PROMOVE MAIS CORRIDAS


 

Biblioteca nacional do Brasil

Theatros e...

Estreou domingo em Campos a cuadrilla tauromachica dirigida pelo bravo cavalleiro José Bento de Araujo.

 

In  GAZETA DE NOTICIAS, Rio de Janeiro - 23 de Fevereiro de 1899

25 DE JUNHO DE 1891 – PARIS: “GRANDE SUCESSO NA SEXTA TOURADA" DA TEMPORADA

 


Bibliothèque nationale de France

Grand succès pour la sixième course de taureaux donnée dimanche aux Arènes de la rue Pergolèse.

Le Matëito et sa cuadrilla; José Bento de Araujo, le caballero en plaza; les picadores; Le Pouly d’Aygues Mortes et son quadrille ont, chacun pour leur part, contribué à ce succès.

Ils se sont tous montrés très brillants. Un amateur français a piqué un taureau à la mexicaine et a été également applaudi. Dimanche prochain, septième course avec une surprise que nos lecteurs apprendront cette semaine.

In LE DROIT - JOURNAL DES TRIBUNAUX, DE LA JURISPRUDENCE, DES DÉBATS JUDICIAIRES ET DE LA LÉGISLATION, Paris – 1 de Julho de 1891

25 DE AGOSTO DE 1892 – PARIS: CORRIDA COM TOUREIROS ESPANHÓIS E CAVALEIRO PORTUGUÊS

 

Bibliothèque nationale de France


COURRIER DES THÉATRES

Aujourd'hui jeudi, à 3 heures, 18ème grande course de taureaux aux Arènes de la rue Pergolèse.

Au programme:

José Bento de Araujo, caballero en plaza; courses espagnoles avec Ojeda de Sevilla et sa cuadrilla; courses provençales avec le quadrille de Lombros; les picadores.



In LE PETIT PARISIEN, Paris – 25 de Agosto de 1892

3 DE SETEMBRO DE 1924 – LISBOA: A TRAPALHADA JORNALÍSTICA SOBRE A MORTE DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO


 

O cavaleiro José Bento de Araújo, meu tetravô
FOTO: © Rui Araújo

Arre-Diabo! Regouguei. Lamentei-me. Os jornalistas safardanas de outrora eram iguais aos de hoje. Era fartar vilanagem. E raramente prestavam o flanco. Fechavam-se em copas, não fosse o Diabo tecê-las... 

O vespertino lisboeta «A CAPITAL» publicou na quinta-feira, 3 de Setembro de 1924, a notícia do funeral do cavaleiro José Bento de Araújo.

OS QUE MORREM

José Bento de Araujo

«Pelas 16 horas, realizou-se o funeral do conhecido cavaleiro tauromaquico José Bento de Araujo.

O prestito funebre saiu da igreja do Coração de Jesus para o cemiterio dos Prazeres. No acompanhamento viam-se muitos artistas e aficcionados da arte de Montes.

Sobre o ataude foram depostos grande numero de coroas e ramos de flores naturais.

Fizeram-se representar no funeral as Associações dos Toureiros, Proprietarios de Trens de Aluguer, Empresa do Campo Pequeno, etc.

No cemiterio foram organizados varios turnos.»


Hemeroteca Digital de Lisboa

Nunca fiando, fui (quase um século depois dos factos e da notícia) confirmar a informação ao cemitério dos Prazeres. Ia o Maio fora.

O cavaleiro José Bento de Araújo, ao contrário do que narrou o jornal «A CAPITAL», não está nem nunca esteve ali enterrado. 

Os registos manuscritos do ano de 1924, disponíveis no Cemitério dos Prazeres, não deixam margem para dúvidas.

Estaquei à porta da Secretaria, mesmo à esquerda do portão principal do cemitério, decidido a perceber.

— Aqui é que ele não está! — proferiu o voluntarioso funcionário municipal que se acercara do balcão.

— E... E...

Ele não me deixou terminar a frase.

— Pelo nome da igreja de onde abalou o funeral e pela morada da casa dele, é capaz de ter ido para o Cemitério do Alto de São João... — arriscou o homem, mercê da sua experiência.

Prestei-lhe ouvidos. 

É certo que o cavaleiro José Bento de Araújo residia na rua da Sociedade Farmacêutica e que o corpo esteve exposto na Igreja do Coração de Jesus. Estes dois locais ficam mais perto do cemitério do Alto de São João, na zona oriental de Lisboa.

A IGREJA DO SANTÍSSIMO CORAÇÃO DE JESUS

A igreja paroquial do Santíssimo Coração de Jesus era uma das mais modestas da capital. Ficava no local onde está, hoje, implantado o Instituto Cervantes, perto da UAL. Era um edifício do risco do arquitecto Manuel Caetano de Sousa, que datava de 1780. 

«A freguesia eclesiástica, desanexada das de S. José, Pena e S. Sebastião, foi criada em Fevereiro de 1770, sob a denominação de Santa Joana, instalando-se no convento de Santa Joana, do qual passou, em 1780, para a igreja do Hospício dos Religiosos de Nossa Senhora do Carmo do Rio de Janeiro, na esquina da rua de Santa Marta para a rua do Loureiro, passando então a freguesia a chamar-se simplesmente do Coração de Jesus.»


Foto cedida graciosamente pela Igreja Paroquial do Sagrado  Coração de Jesus

«Entretanto ia-se construindo o templo próprio paroquial, em terreno cedido por Cristóvão de Sousa da Silva d'Alte, correndo as despesas pela Irmandade do Santíssimo da qual fazia parte o 12º Conde de Redondo, D. Francisco de Sousa Coutinho. A transferência da freguesia para a sua igreja do Coração de Jesus realizou-se em 30 de Maio de 1790. Entre 1877 e 1880 a igreja recebeu grandes obras de restauro, estando o culto então suspenso. Está projectado um novo templo nas imediações, mais vasto e de melhor arquitectura» - (Fonte: CML).

Uma nova igreja com a mesma invocação, denominada hoje «Igreja Paroquial do Sagrado Coração de Jesus», foi edificada na rua de Santa Marta nos anos 60 do século passado.


A nova igreja foi construída a escassas centenas de metros da antiga
FOTO: Rui Araújo

A igreja (construída noutro espaço) foi  inaugurada no dia 19 de Junho de 1970. Hoje, conta com duas missas diárias. O nome foi, entretanto, alterado em 2021 por questões meramente burocráticas (registo nas Finanças).

 «O complexo paroquial é composto por 3 corpos articulados por um pátio central, que estabelece uma ligação pedonal com a Rua de Sta. Marta. O corpo principal destina-se à igreja, enquanto que os outros acolhem serviços de apoio social e educativos. A igreja, organizada por pisos, apresenta no topo o espaço principal, por baixo deste a cripta e o cartório e na base o salão paroquial e a capela mortuária. O espaço da igreja, uma ampla nave trapezoidal de altura considerável, com o santuário iluminado por claraboia elevada, surge envolvido por uma galeria superior formando balcão. Uma capela saliente junto à entrada, destinada ao batistério, é dedicada atualmente ao Coração de Jesus.

 A igreja, com uma excelente acústica, possui um orgão de fabrico inglês, colocado sobre a tribuna lateral onde se situa o coro.»  — indica a CML no seu sítio internet.


A única estátua da nova igreja
FOTO: Rui Araújo

Ainda não eram as 10 da manhã quando o amável sacristão da paróquia, Paulo Lopes, me levou para uma sala atrás do átrio. Foi buscar os «Assentos de Obitos» da «Freguezia do Coração de Jesus» relativos aos «anos de 1924 a 1925». Ausentou-se menos de um minuto e volveu com um livro aberto nas mãos.

— Página 36. Está tudo aqui...

Assim, nem o Diabo nos agarrava...
FOTO: Rui Araújo

Os meus olhos correram o assento 160 de uma ponta à outra. Lentamente. Era mesmo aquilo que eu procurava: «Bento Jose d'Araujo ou Jose Bento d'Araujo».

FOTO: Rui Araújo

«Bento Jose d'Araujo ou Jose Bento d'Araujo». Li e reli aquelas linhas porventura com algum pudor, envergonhado com a devassa da morte alheia.

A Igreja cuidava das leis dos homens, das leis divinas e dos registos civis.
FOTO: Rui Araújo

Em dois de Setembro de mil novecentos vinte e quatro, ás dezassete horas, na rua Sociedade Farmaceutica, onze (NOTA: O número correcto é 6, 6ª e 6B), res do chão, desta freguesia do Santissimo Coração de Jesus, de Lisboa, falleceu um individuo do sexo masculino = Bento Jose d'Araujo que tambem usava o nome de Jose Bento d'Araujo = de setenta e dois anos, industrial, natural da freguesia d'Ajuda, desta capital, morador na referida residencia, casado em segundas nupcias com Dona Carolina Infantes Fonseca Araujo e filho legitimo de Domingos Jose de Araujo e Dona Custodia de Jesus. (???) E foi sepultado no cemitério publico oriental desta cidade (NOTA: Cemitério do Alto de São João), em jazigo. E ignoro os demais esclarecimentos. Do que lavrei este, que assigno.

O Coadjutor - Joao Nunes Monteiro

A CASA DE JOSÉ BENTO DE ARAÚJO

O cavaleiro tauromáquico residia no número 6 da rua da Sociedade Farmacêutica  (a escassos metros de uma entrada lateral do Hospital dos Capuchos).





IMAGENS: Google Earth

José Bento de Araújo era o proprietário de um edifício que ainda hoje ostenta na frontaria as suas iniciais  (J.B.A.), uma carranca (cabeça de cavalo) e um grande painel de azulejos (com José Bento de Araújo, montado num alazão na praça do Campo Pequeno, em Lisboa) no centro.

O CEMITÉRIO DO ALTO DE SÃO JOÃO

 «Em 1833, a crescente mortalidade da população lisboeta, causada por um surto epidémico de cólera, levou à criação do Cemitério do Alto de São João para suprir as necessidades da zona oriental da cidade, na altura situado “fora de portas”, zona rural de grandes quintas. Aqui podemos conhecer um pouco da nossa história desde o século XIX até aos nossos dias.

O reboliço ou o alvoroço do (outro) mundo não chega aqui nem por sombras...
FOTO: Rui Araújo

O edificado arquitectónico é tanto de autoria desconhecida como de arquitectos ou canteiros conceituados. Temos, por exemplo, na entrada do lado esquerdo o Jazigo dos Beneméritos da Santa Casa da Misericórdia de Lisboa, do arquitecto Adães Bermudes e, à direita, o Jazigo dos Viscondes de Valmor, mecenas das artes e criador do Prémio de Arquitectura com o seu nome, do arquitecto Álvaro Machado, ladeado por quatro estátuas dos escultores Costa Mota, Fernandes Sá, Tomás Costa e Moreira Rato (sobrinho) que representam respectivamente a Arquitectura, a Escultura, a Gravura e a Pintura.

A mesma solidão de sempre e para sempre - não se enxerga vivalma
FOTO: Rui Araújo

Os heróis da implantação da República são também objecto de homenagem, nomeadamente, Cândido dos Reis, Miguel Bombarda, Elias Garcia, António José de Almeida, Machado Santos, Heliodoro Salgado, Borges Grainha, entre outros.

A eternidade é capaz de ser demasiado longa...
FOTO: Rui Araújo

De realçar o jazigo de homenagem aos Beneméritos da Cidade e os dois talhões privativos, um destinado aos Bombeiros Voluntários, o outro aos Combatentes, bem como a cripta dos Combatentes, a cargo da Liga dos Combatentes.

Cá se fazem e lá se pagam?
FOTO: Rui Araújo

Entre jazigos e sepulturas onde repousam figuras de destaque nas mais variadas áreas, das letras às artes, da ciência à política, lado a lado com cidadãos anónimos, encontramos os túmulos de figuras femininas que se destacaram na vida social e política como republicanas e activistas, percursoras de movimentos pacifistas e femininos, nomeadamente, Ana de Castro Osório, Adelaide Cabete, Angelina Vidal e Maria Veleda.

Arrenegar e Demónio e, por vezes, os vivos, também...
FOTO: Rui Araújo

Em 1925, foi aqui construído o primeiro forno crematório do país desativado onze anos depois, por motivos políticos e retomado o seu funcionamento em 1985.

A entrada principal do cemitério do Alto de São João
FOTO: Rui Araújo

José Saramago, Prémio Nobel da Literatura, falecido em 18 de Junho de 2010, foi uma das figuras públicas aqui cremada, bem como Álvaro Cunhal, político antifascista e ministro nos primeiros quatro governos provisórios, falecido em 13 de Junho de 2005, cujas cinzas foram depositadas, num dos cendrários existentes: Oriente, Jardim da Saudade e Jardim da Memória, este último inaugurado em Abril de 2013.»

O RESTO DA HISTÓRIA

Fui, portanto, ao cemitério do Alto de São João à procura do meu tetravô cavaleiro. Eram 2 da tarde. Àquela hora não se enxergava vivalma. Apesar de tudo (dos mortos e do sofrimento dos que cá ficaram) aquela terra era perfeitamente desinfeliz para mim...


O alvoroço de existências passadas ou tão simplesmente o caos imaginado
FOTO: Rui Araújo

 Benzi-me, acocorado como quem não quer a coisa, diante de uma campa sem vultos ou sombras negras. Era preciso arrenegar o demónio. Sempre. Era como lutar. Crenças e gestos que o hábito tecia...

Na Secretaria, fui atendido por um funcionário amável que me cedeu o livro dos «Registos dos Enterramentos» da CML relativo ao período «4 de Abril a 19 de Dezembro de 1924».

Li a prosa lavrada em letra redonda.

3 DE SETEMBRO DE 1924

Número de ordem: 4445

Número do boletim ou guia: 288 da paróquia de Camões.

Os registos dos que partiram há uma eternidade...
FOTO: Rui Araújo

«Bento José de Araujo, ou José Bento de Araujo, filho de Domingos José de Araujo e de Custodia de Jesus, natural de Lisboa, com 72 anos de idade,  casado, comerciante, residente na Rua Sociedade Farmacêutica, 18 r/c, faleceu no dia 2 de Setembro de 1924 às 17 h.»

Causa da morte: «doença cronica».

Caixão de chumbo.

«Dia e hora do enterramento: 3 de 9 – 17 h», tendo sido sepultado no jazigo 3362.

O jazigo 3362 do cemitério do Alto de São João
FOTO: Rui Araújo
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Um carimbo azul (e caligrafia de cor vermelha) indica que foi «retirado para a vala (comum) em 1988/02/01».

«Retirado para a vala» em 1988
FOTO: Rui Araújo

Fui no encalço do afável funcionário.

— É possível saber a quem pertencia o jazigo 3362? — indaguei com voz gutural.

O homem abanou a cabeça a dizer-me que não.

— As primeiras folhas do processo desse jazigo desapareceram. Só há informação a partir de 1930 e muitos...

Deixá-lo. 

Mesmo assim, apesar do sentimento de impotência, fui ver o jazigo 3362. 

Duas senhoras muito bem postas entraram comigo na carrinha do cemitério. Fui o primeiro a apear-me. O dedicado motorista municipal, o Senhor Rui (que trabalha aqui há uma eternidade), propôs ir buscar-me depois, mas recusei. Gosto de cemitérios e de caminhar...

O jazigo 3362 (o maior na imagem) tem a inscrição «MANUEL DOMINGUES ROSA E FAMILIA».
FOTO: Rui Araújo

Acerquei-me do jazigo 3362. Na ruela desolada nenhum ruído se percebia. Mas o mais estranho ali ainda era a paz que irradiava daquelas pedras assombrosas. Feitas as contas, nem o Diabo conseguia agarrar-nos por aquelas bandas...

Não vá a desgraça mais longe: feitas as contas nada resiste ao tempo e tudo acaba em ficção
FOTO: Rui Araújo

Um pouco mais tarde, noutro lugar e já na presença de outras gentes, mergulhei nas fotos do «REGISTO GERAL DOS ENTERRAMENTOS".

Um registo decisivo para o apuramento da verdade dos factos
FOTO: Rui Araújo

Afinal em 5 de Dezembro de 1924 (NOTA: pouco mais de dois meses após o funeral!) o cavaleiro José Bento de Araújo foi «trasladado para o jazigo 1283». Era esse o destino definitivo!


De acordo com a página 43 do documento relativo ao jazigo 1283, sito na Rua N.º3 lado esquerdo, o proprietário inicial foi Joaquim Antonio d’Almeida Carvalho. Foi antes de 1871, pois em 28 de Fevereiro desse ano foram aí depositados os caixões de chumbo de D. Margarida Pinto dos Reis Carvalho e de D. Maria Henriqueta.


O primeiro dono do jazigo 1283: Joaquim Antonio d'Almeida Carvalho
FOTO: Rui Araújo

Os números (o jazigo 1283 mede, por exemplo 1,27 m por 2,25m), as datas e os nomes dos ocupantes sucedem-se: 28 de Fevereiro de 1871, 10 de Junho de 1872, 21 de Agosto de 1876, 19 de Outubro de 1924, 11 de Novembro de 1924 e 5 de Dezembro de 1924, a primeira referência factual ao cavaleiro José Bento de Araújo.

A concessão caducou em 1990
FOTO: Rui Araújo


«Em 5 de Dezembro de 1924 foram depositados os restos mortais de Bento José d'Araujo ou José Bento de Araujo, que estavam no jazigo nº 3362 em caixão de chumbo, chapa nº 24 497, prescrito em 5 de Dezembro de 1926.»

A morte é a morte...
FOTO: Rui Araújo

Acabei por apurar alguns factos sobre a morte do valente e alegre cavaleiro José Bento de Araújo. Alguns…


O jazigo 1283 está abandonado há décadas
FOTO: Rui Araújo

Só me falta descobrir quem era Joaquim Antonio d’Almeida Carvalho, o amigo generoso que acolheu os restos mortais do meu tetravô sem perdas nem lucros. Eu quase apostava que a solução do enigma começa pela segunda letra do alfabeto. B como Brasil...


Um dia o jazigo 1283 irá a leilão. Um dia...
FOTO: Rui Araújo

Tentarei também saber mais coisas sobre as mulheres que marcaram a sua vida. Temas para as minhas próximas crónicas sobre José Bento de Araújo.

À margem do inferno terreno para alguns corre outro mundo...
FOTO: Rui Araújo

NOTA FINAL

O meu bem-haja aos anónimos que me ajudaram: os homens e as mulheres dos cemitérios dos Prazeres e do Alto de São João, do Arquivo Fotográfico da CML, e o sacristão da igreja do Coração de Jesus. Pelo menos esses…


11 DE OUTUBRO DE 1891 - PARIS: ESPANHÓIS E PORTUGUESES NA 21ª TOURADA DA TEMPORADA


 
Bibliothèque nationale de France

FOYERS ET COULISSES

Aujourd'hui à 2 heures 1/2, 21ème grande course de taureaux aux arènes de la rue Pergolèse. 

Au programme: Angel Pastor, Valentin Martiin et leurs cuadrillas; José Bento de Araujo, caballero en plaza, et les picadores.

Pédrille.

In LE PETIT JOURNAL, Paris – 11 de Outubro de 1891

30 DE NOVEMBRO DE 1901 – RIO DE JANEIRO: MAIS UMA TEMPORADA EM CHEIO

 


Capital. — Tem agradado bastante a quadrilha de toureiros, chefiada pelo cavalheiro José Bento de Araujo.

In JORNAL DO BRASIL, Rio de Janeiro – 30 de Novembro de 1901