4 DE JULHO DE 1892 - PARIS: MAIS UMA TOURADA NA GRAN PLAZA DO BOIS DE BOULOGNE

 


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COURRIER DES THÉATRES

            C’est devant un public nombreux et choisi qu’a été donnée hier, la troisième course des taureaux aux arènes de la rue Pergolése. Les taureaux, très excités, ont à plusieurs reprises culbuté leurs adversaires. Mlle Gentis (NOTA : Maria Gentis), José Bento de Araujo, Angel Pastor, le Pouly et les picadores s’en sont tirés à leur honneur avec la maëstria qu’on leur connaît.

FRACASSE.

In LE NATIONAL, Paris – 5 de Julho de 1892

4 DE JULHO DE 1909 - NIMES : A ARTE DO TOUREIO A CAVALO...

 



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Sports

LA FIESTA TAURINA

Aux amis de Maraval et Fumal de « La Montera »

            C’est le dimanche 4 juillet que doit se dérouler, dans les arènes de Nimes, la deuxième Corrida de Muerte de la temporada 1909, avec Rafael Gomes (Gallito), Castor Ibarra (Cocherito) de Bilbao, deux Caballeros en plaza et un matador de novillos, Lorenzo Martin (Martinito), contre huit pensionnaires de Arribas Hermanos.

            La suerte de Rejonear n’étant pas très usitée en France, nous nous permettrons d’en faire l’historique en quelques mots.

            (Nous présentons nos plus humbles excuses à nos lecteurs ; si certains mots ne sont pas très compréhensibles, qu’ils s’en prennent à la Corrida, qui comme tous les sports, a son argot).

            L’idée de la course de taureaux a pris naissance en Espagne et y a fait son chemin, puisqu’elle est devenue une institution nationale, celle du Caballero en plaza est d’origine essentiellement portugaise et n’est pratiquée que par des Portugais, à quelque chose près.

            Pas mal d’aficionados établissent un rapprochement entre l’antique Virilarguero, le caballero et le rejoneador, leur rôle, cependant, est ou fut bien différent : en effet, le Virilarguero était un jeu usité en Espagne, alors que les corridas n’avaient pas été réglementées par les Romero. C’était un cavalier qui monté sur un cheval caparaconné de fer provoquait le choc du taureau en s’élançant sur lui dans le but de le tuer à l’aide de sa lance, d’endroits précis pour le frapper, il n’en existait pas, la plupart du temps, le bicho n’était que blessé, le cavalier recommençait alors son attaque et si dans la lutte il se laissait désarçonner, un principe d’honneur lui défendait de remonter à cheval, il devait donc s’attaquer à la brute, armé seulement d’une épée, très gêné dans ses mouvements par l’armure épaisse qui le recouverait… Bien des fois le sang de ces braves a rougi le sable de l’arène pour le plus grand désespoir des gentes dames en l’honneur desquelles ces preux descendants du fameux Cid Campeador allaient combattre.

            Le Caballero figurait à l’époque aux courses royales ; armé d’une épée, il devait tuer le « toro » à cheval, aidé en cela par deux espadas que l’on appelait ses « parrains » et qui devaient faciliter ses sorties, tout en le secourant en cas de danger.

            Les créateurs du « Toreo » ayant élevé ce jeu à la hauteur d’un art ; Virilarguero et Caballero disparurent pour faire place au picador dont le rôle dans la cuadrilla est bien défini.

            Supporter les assauts de la brute à l’état « levantado » pour le rendre « parado » aux banderilleros.

            Le Rôle du Caballero en plaza ou Rejoneador diffère beaucoup. C’est un torero dans toute l’acception du terme et la dose de Vista taurina qu’il doit posséder est énorme.

            Il ne doit pas, comme le picador, recevoir le choc du toro et son cheval — au lieu de la haridelle famélique des piqueros — sera une bête de prix, un étalon bien souvent.

            En général le Caballero est propriétaire de sa monture à laquelle il tient énormément, il l’a dressée pour ce jeu et a eu toutes les peines du monde pour y arriver. Ce cheval doit être un véritable coursier, avoir la bouche sensible et surtout ne pas être peureux. Aussi pour l’habituer à faire des volte-face rapides devant son ennemi — le dresse-t-on à s’élancer sur un toro empaillé. Ce travail demande énormément de patience et exige de la part du Rejoneador des qualités de fin cavalier.

            Le Rejon doit porter sur le garrot, c’est une espèce de banderille très longue, d’un bois très dur, ornementée comme ces dernières, mais différant en ce qui concerne le fer qui dans le rejon est un losange tranchant sur tous ses côtés ; a environ 25 cent. du fer le bois est scié à moitié de façon à ce qu’il puisse sur une simple pesée du cavalier être brisé à cette hauteur, un flot de ruban s’échappera de l’intérieur permettant au public de voir si le rejon a été bien ou mal porté.

            Pour l’exécution de cette suerte, il y a plusieurs façons ; nous citerons la plus classique que nous extrayons de l’ouvrage de M. Daniel Caldine. « Corridas de Toros ».

            « Le Caballero s’élancera sur le toro en dirigeant son cheval un peu sur la gauche. Conduisant sa monture des genoux et de la main gauche il s’approchera du fauve et une fois arrivé à juridiccion il profitera de l’instant ou le bicho humiliera pour planter de la main droite son rejon. A peine le fer aura-t-il touché le point visé que le torero d’un brusque coup de poignet aidera la rupture de son rejon à l’endroit scié d’avance et piquant des deux, il s’enfuira rapidement sur la gauche en brandissant le manche de la javeline. »

            Voilà en peu de mots, hélas ! l’historique de cette belle suerte.

            Puisse ce modeste article, écrit par un aficionado avoir pu intéresser ne fut-ce qu’un instant les nombreux admirateurs de ce grand Art.


            Parmi quelques caballeros citons : (Alfredo) Tinoco, (José) Bento de Araujo, Mariano de Ledesma, Capsir del Valle, les deux Casimiro père et fils qui doivent rejoner le 4 juillet à Nimes ; on cite encore un Espagnol, Enrique Martinez ; un Français, Rousset, qui l’un et l’autre n’ont travaillé qu’en France.

El Pequeño.

In LE DARD, Toulouse – 1 de Julho de 1909

8 DE NOVEMBRO DE 1891 – PARIS: ÚLTIMA CORRIDA DA TEMPORADA E BENEFÍCIO DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO


 

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COURRIER DES THÉATRES

            Dimanche prochain, à 2 h. ½, 26ème et dernière course de taureaux aux arénes de la rue Pergolése.

            Cette course, donnée au bénéfice de José Bento de Araujo, le brillant caballero en plaza, promet d’être des plus intéressantes. Mlle maria Gentis, la charmante caballera, y prêtera son gracieux concours ainsi qu’un toréador célèbre qui, se trouvant dans la salla comme simples spectateur, descendra dans l’arène et mettra des banderilles à un taureau. Au programme également, Valentin Martin, José Ruiz (Joseito) et leurs cuadrillas et les picadores.

            M. José Bento de Araujo, pour remercier la presse parisienne du bienveillant accueil qu’elle lui a fait depuis le commencement de la saison, lui dédiera un des taureaux qu’il piquera avec des banderilles très courtes.

            La salle sera chaufée.

FRACASSE.

In LE NATIONAL, Paris – 7 de Novembro de 1891

4 DE SETEMBRO DE 1892 – PARIS : CASA CHEIA E SUCESSO GARANTIDO…

 


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Nouvelles des Théatres

            Les aficionados étaient plus nombreux que jamais, dimanche, aux arènes de la rue Pergolèse.

            La direction, en renouvelant entièrement son programme, nous a mis à même d’apprécier des talents que nous ne connaissions pas encore à Paris. Remigio Frutoo (NOTA : Remigio Frutos, aliás «ALGETEÑO») et sa cuadrilla, parmi laquelle le banderillo (NOTA : banderillero) Angel Andrada (NOTA : Angel Adrada) est particulièrement brillant, ont combattu avec maëstria des taureaux difficiles. Les picadores, toujours très aimés du public parisien, ainsi que le brillant caballero en plaza José Bento d’Araujo, se sont montrés dignes du succès qui leur a été prodigué et se sont surpassés. Les courses provençales ont retrouvé leur succès avec Marius Monnier, de Marseille, et son quadrille, qui sont de première force dans le saut de la perche, la pose des cocardes et la lutte corps à corps avec le taureau.

            En somme, course très intéressante et fertile en émotions. Aujourd’hui, jeudi vingt-deuxième course.

            Dimanche prochain, vingt-troisième course avec attractions nouvelles.

D’AINE.

In LES TRAVAUX OFFICIELS, Paris – 8 de Setembro de 1892

2 DE AGOSTO DE 1891 - PARIS: 11ª TOURADA DA TEMPORADA NA PRAÇA DO BOIS DE BOULOGNE

 


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COURRIER DES THÉATRES

Très brillants, les débuts de Lesaca et du Pouly, hier à la Plaza. Le nouveau matador a été très fêté — ainsi que le quadrille provençal de Beaucaire. 

Gros succés aussi pour Valentin Martin, Mlle Genti (NOTA : Maria Gentis) et le cavalier José Bento de Araujo, les picadores et l’amateur français qui pique le taureau à la mexicaine.

FRACASSE.

In LE NATIONAL, Paris – 4 de Agosto de 1891

28 DE SETEMBRO DE 1907 – NIMES: JÁ QUE ESTAMOS A FALAR DE TOURADAS…


 

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À propos de la Corrida


Les « Cavaliers en Plaza »

            Puisque le Cri de Nimes m’invite — avec une complaisance qui m’est d’autant plus précieuse que je la sais toute amicale — à faire étalage d’érudition tauromachique... je m’exécute.

            Que les esprits chagrins, les mécontents de tout, de tous et d’eux mêmes, ne viennent pas, à ce propos, m’accuser de battage en faveur de ces éternels conspués, mes excellents amis Aubert et Figuier. Ils en seraient pour leurs frais de mauvaise humeur et je ne m’en porterais pas plus mal.

            J’écris ces quelques lignes pour les profanes, les néo-aficionados et, en général, pour tous ceux qui s’intéressent aux choses ignorées d’eux, autrement dit : les curieux d’apprendre.

            Je me garderai bien de m’adresser aux «purs de l’aficion», aux «fervents de l’arène». Ceux-là en connaissent plus que moi tout en étant plus modestes.

            Et d’abord, il ne faudrait pas croire que toutes les corridas de toros, où paraissent les «cavaliers en plaza», sont forcément des corridas royales. Ce sont les biterrois qui voudraient nous faire croire ça ! On sait que, dans notre République, Béziers est la seule ville qui se flatte d’organiser des courses royales, ainsi nommées, parce que, sans doute, elle les a toujours organisées avec le concours des rois du chiqué.

            Ceci dit en guise de préambule, on ne doit pas  confondre le cavalier en plaza ou rejoneador, de rite purement espagnol, avec le cavalier en plaza ou farpeador, spécial a la corrida portugaise. L’erreur serait grossière, car la différence entre ces deux suertes du toréo est des plus grande. Or, si chacun de ces exercices compte ses admirateurs, il n’en est pas moins vrai, à mon avis, que leur mérite, en ce qui concerne le danger couru, n’est pas égal.

            Le rejoneador, ou cavalier en plaza espagnol, monte un cheval quelconque, pourvu qu’il soit bien en main, avec lequel il évolue autour du toro. Armé d’un épieu terminé en fer de lance (rejon, d’où lui vient son nom de rejoneador) il attend le moment opportun où son adversaire charge et découvre le garrot, pour le frapper de sa lance, à ce même endroit, et l’abattre si possible. Il combat l’animal cornes nues (l’animal s’entend !)

            Le farpeador, ou cavalier en plaza portugais, monte un cheval dressé spécialement et, tout en se livrant aux mêmes évolutions, pique sur le garrot du fauve ses javelines (farpas, espèce de longues banderilles qui cassent au moment précis) en esquivant le coup de corne d’un adversaire dont les armes sont emboulées.


            Les aficionados de la première heure se rappellent ces divers exercices d’équitation pure mis en pratique, dans notre plaza, par (José) Bento de Araujo, à l’époque où Fayot était surnommé le «Roi de Nimes».

            En ces temps là, nous eûmes même l’avantage d’applaudir la crânerie d’une écuyère, mise en vedette par l’audacieux impresario, la rousse Maria Gentis dont la voix était aussi aigre que ses cheveux ; et la preuve, c’est qu’en un jour de danger, serrée de près par son brutal adversiare, son cri d’angoisse fit tourner le lait à une nourrice.

            Voilà en quelques mots la différence des deux suertes expliquée le plus brièvement possible.

            Pardonnez-moi, cher lecteur, adorable lectrice, ce cours succint de tauromachie théorique, et croyez bien que, dans la pratique, si l’animal se présentait à mes yeux, je ne saurais par quel bout l’entreprendre.

            Ah certes oui, je serais loin de saisir le toro par les cornes, fut-il emboulé ! je me contenterais, ne vous en déplaise, de f...icher le camp.

            Ma première ou plutôt ma seule rencontre avec un cornupète, a laissé des souvenirs trop cuisants dans la partie la plus charnue de ma mince personne pour me guérir à jamais de l’envie de recommencer.

Mosca.

In LE CRI DE NÎMES, Nimes - 28 de Setembro de 1907

19 DE JULHO DE 1891 – PARIS : 9.ª TOURADA DA TEMPORADA NA PRAÇA DO BOIS DE BOULOGNE COM CAVALEIROS DE FRANÇA E PORTUGAL

 


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COURRIER DES THÉATRES

Dimanche prochain 19 juillet, à 3 h. ½ 9ème grande course de taureaux aux Arènes, de la rue Pergolèse.

            Au programme : Mlle Maria Gentis et José Bento de Araujo, caballeros en plaza ; Valentin Martin, le Mateїto (NOTA : Mateíto) et leurs cuadrillas ; les picadores et le quadrille landais de Candau.

In LE NATIONAL, Paris – 18 de Julho de 1891

19 DE JULHO DE 1891 – PARIS:9.ª CORRIDA DA TEMPORADA COM DOIS CAVALEIROS EM PRAÇA

 


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BRUITS DE COULISSE

Aujourd’hui, à 3 h. ½, 9ème grande course de taureaux aux Arènes de la rue Pergolèse.

            Au programme : Mlle Maria Gentis et José Bento de Araujo, caballeros en plaza ; Valentin Martin, le Mateíto et leurs cuadrillas ; les picadores et le quadrille landais de Candau.

In L’AMÉRIQUE, Paris – 19 de Julho de 1891

26 DE JULHO DE 1891 – PARIS : UMA «CORRIDA DEVERAS BRILHANTE» COM TOUREIROS DE ESPANHA, FRANÇA E PORTUGAL

 

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CHRONIQUE THÉATRALE

            Très brillante corrida, hier, rue Pergolèse.

            Les Landais et le Mateїto, (NOTA : Mateíto – aliás Gabriel López y Portal. «Nació en Madrid el 16 de septiembre de 1853 y fue hijo del banderillero Mateo López Vázquez, víctima del toreo en Vitoria el año 1867. Empezó por ser becerrista, y se presentó como novillero en Madrid el 4 de noviembre de 1877; perteneció luego a la cuadrilla de Cayetano Sanz, y el 14 de mayo de 1885 tomó la alternativa en Madrid, de manos de Bocanegra, al cederle éste el toro Bonito, colorado, de Laffitte. Estuvo siempre en la retaguardia, y cuando llevaba doce años de alternativa retrocedió a banderillero, sin que tal retroceso le deparara beneficio alguno. Pobre y olvidado de todos, murió en un hospital de Lima, el 24 de julio de 1902.» VER : https://historiadeltorero.com/toreros/g/gabriel-lopez-y-portal-mateito/) qui faisaient leurs adieux au public, ont eu le plus grand succès, ainsi que Mlle Maria Gentis, plus applaudie que jamais, José Bento de Aranjo, (NOTA : Araújo) V. Martin (NOTA :  Valentín Martín) et les picadores.

Mateíto – Gabriel López y Portal
FONTE : EL TOREO, Madrid - 14 de Junho de 1889
Biblioteca nacional de España

In LA LOI, Paris – 25 de Julho de 1891

14 DE JULHO DE 1893 – NIMES: O CAVALEIRO PORTUGUÊS PJOSÉ BENTO DE ARAÚJO PARTICIPA NA CELEBRAÇÃO DO DIA DA FRANÇA

 


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Chronique du Gard

NIMES

Le 14 juillet aux arènes. — Le spectacle gratuit qui sera donné aux arènes le 14 juillet offrira cette année un attrait tout nouveau.  Six taureaux espagnols seront combattus par le Pouly de Beaucaire et son quadrille. Le caballero en plaza M. (José) Bento de Araujo a bien voulu offrir à M. le Maire son concours gracieux pour ce spectacle démocratique.

In LE PETIT RÉPUBLICAIN DU MIDI, Nimes – 6 de Julho de 1893

23 DE AGOSTO DE 1891 – PARIS : 14.ª CORRIDA DA TEMPORADA COM TOUREIROS ESPANHÓIS, FRANCESES E PORTUGUESES

 

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COURRIER DES THÉATRES

 

            Dimanche 23 août, à 3 heures, quatorzième grande course de taureaux aux arènes de la rue Pergolèse.

            Au programme :

            Valentin Martin, Bernardo Hierro et Ojeda, matadores, et leurs cuadrillas ; le caballero en plaza José Bento de Araujo, les picadores ; le Pouly de Beaucaire et son quadrille.

FRACASSE.


In LE NATIONAL, Paris – 22 de Agosto de 1891

1 E 2 DE NOVEMBRO DE 1891 - PARIS : A RECTA FINAL DA TEMPORADA...

 


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Les Théatres

            À l’occasion des fêtes de la Toussaint, il y aura deux courses de Taureaux Dimanche et Lundi. Ce sont les avant-dernières.

            Au programme :

            Valentin Martin, José Ruiza (NOTA : José Ruiz - Joseito) et leurs cuadrillas, José Bento de Araujo, caballero en plaza, et les picadores.

            La dernière course est annoncée pour le dimanche 8 novembre.

In LA SOUVERAINETÉ NATIONALE, Paris - 29 de Outubro de 1891

11 DE OUTUBRO DE 1891 - PARIS : MAIS UMA CORRIDA NA PRAÇA DO BOIS DE BOULOGNE

 


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COURRIER DES THÉATRES

            Dimanche prochain, à deux heures et demie, 21ème grande course de taureaux aux Arènes de la rue Pergolèse.

            Au programme : Angel Pastor, Valentin Martin et leurs cuadrillas ; José Bento de Araujo, caballero en plaza, et les picadores.

Clitandre.

In L’AUTORITÉ, Paris - 9 de Outubro de 1891

24 DE OUTUBRO DE 1891 - PARIS : 23.ª CORRIDA EM FINAL DE TEMPORADA...

 


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COURRIER DES SPECTACLES

            Dimanche prochain, à deux heures et demie, vingt-troisième course de taureaux aux arènes de la rue Pergolèse.

            Au programme :

            Valentin Martin, José Nuiz (NOTA : Ruiz) (Joseїto) et leurs cuadrillas ; José Bento de Araujo, caballeros (NOTA : caballero) en plaza et les picadenores (NOTA : picadores).

            Ainsi que nous l’avons dit, cette course est l’une des dernières de la saison.

            Les retardataires feront bien de se hâter.

In LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, Paris - 22 de Outubro de 1891

9 DE JULHO DE 1893 - NIMES : «GRAN CORRIDA» ESPANHOLA COM CAVALEIRA FRANCESA E CAVALEIRO PORTUGUÊS...

 


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El Gallo et Bonarillo à Nimes

            Voici la programme officiel de la grande course qui aura lieu dimanche prochain, à Nimes.

            À 3 heures précises gran corrida espagnola (NOTA : española) de six toros du Cartel de la ganaderia de Exma senor (NOTA : Excmo. Señor) don Henrique de Salamanca, combattus par les matadors (NOTA :  matadores) de Cartel, El Gallo (NOTA : Fernando Gómez García) et Francisco Bonal (Bonarillo) et par le caballero en plaza José Bento de Araujo et la caballera en plaza Mlle Maria Gentio. (NOTA : Gentis)

Fernando Gómez García, El Gallo
https://historia-hispanica.rah.es/biografias/20154-fernando-gomez-garcia

            Composition des cuadrillas : matador El Gallo, picadores : Joseph Bayard (a) Bodilla ; Nicasio Soria, banderilleros : Santos Lopez ; Cayeatno Fernandez ; Miguel Bourguet, matador : Francisco Bonarillo, picadores : Miguel Salquera ; José Lopez (a) Melilla, banderilleros : Manuel Ruiz ; Antonio Lobo ; Manuel Morales. Ordre de la course.

            Présentation des cuadrillas. Cortège : 4 alguazils à cheval, 6 slguazils à pied, 1 timbalier, 2 valets de pied, 2 trompettes à cheval, carrosse de gala dans lequel seront (José) Bento de Araujo et Maria Gentis, conduit par 4 chevaux, 1 cocher, 2 laquais, les deux cuadrillas matadors (NOTA : matadores) en tête, 4 picadors  (NOTA : picadores), 4 carpinteros, 2 vaqueros à cheval, areneros, monos sabios, gens de service, train de mulets.

            Les deux premiers toros seront emboulés pour le travail des caballeros en plaza et désemboulés pour le travail des banderilleros et des matadors (NOTA : matadores). Les quatre derniers toros sortiront cornes nues et seront travaillés à l’espagnole, deux par El Gallo, deux par Bonarillo. Après le troisième toro, 20 minutes d’entr’acte. Orchestre des Touristes du gard et des Enfants de Nomes. Ouverture des portes à midi.

            Prix des places : Premières, 20 fr. ; secondes, 10 fr. ; toril, 5 fr. ; amphithéatre, 3 fr. Un bureau de location sera ouvert aux Arènes à partir du 5 juillet, tous les jours, de 2 heures à 6 heures du soir. On peut se procurer des billetsd en écrivant à M. Fayot, directeur, rue Henti-IV, 5, à Nimes, et en envoyant le prix des billets, plus 40 cent. pour le retour par lettre recommandée.

            La Compagnie P.-L.-M. informe le public qu’à lá l’occasion de la gran corrida du 9 juillet un train spécial aura lieu de Tarascon à Nimes. Ce train correspondra avec le train 234, partant de Marseille à 11 heures du matin et arrivant à Tarascon à 2 heures 10 du soir. Départ de Tarascon à 2 heures 17 ; arrivée à Nimes à 2 heures 57. Ce train prendra à Tarascon et à manduel-Redessan les voyageurs de toutes classes, mais à destination de Nimes seulement.

            La Compagnie du Midi fera aussi des trains spéciaux.

            Pour le retour, deux trains spéciaux seront formés par la Compagnie P.-L.-M. Ligne de Sommières, départ de Nimes à 7 heures 40 du soir. Lignes d’Aigues-Mortes, départ de Nimes à 8 heures 10 du soir. Ces trains laisseront les voyageurs de toutes classes à toutes les gares, mais n’en prendront point.

In LE PETIT PROVENÇAL, Marselha - 5 de Julho de 1893