15 DE SETEMBRO DE 1892 - PARIS: "24.ª GRANDE CORRIDA DE TOUROS NA PRAÇA DO "BOIS DE BOULOGNE"

 

Bibliothèque nationale de France

ÉCHOS

Les Arènes de la rue Pergolèse attirent le public grâce à leur programme varié et attrayant.

Courses espagnoles, Remigio Frutos (Ojitos) et sa cuadrilla; José Martinez (Pito), Raphael Llorens, Braulio, Angel Adrada, banderillos, et les picadores Baulero, Manuel Sanchez et Niquet.


Courses provençales: Marius Monnier et son quadrille, écarteurs, sauteurs; José Bento d'Araujo, caballero en plaza.

THÉO-BAL.

In LA JEUNE GARDE, Paris - 11 de Setembro de 1892

17 DE SETEMBRO DE 1893 - MARSELHA: CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO PROMOVE TOURADA PARA AJUDAR AS VÍTIMAS DE UM INCÊNDIO


 

Bibliothèque nationale de France

A MARSEILLE

Epilogue de la corrida du 27. Ainsi que le Torero l'avait annoncé, les dégâts se sont élevés à la somme de 800 fr.

D'autre part, M Flaissières, maire de Marseille. n'a tenu aucun compte des récriminations de quelques jaloux qui l'incitaient à interdire la corrida dans notre ville, car le vaillant rejoneador (José) BENTO DE ARAUJO, qui s'est prodigué pour sauver la situation dans la course du 27 août, en organise une nouvelle pour le 17 de ce mois, au bénéfice des incendiés du quartier Saint-Lazare.

Nos félicitations à (José) Bento (de Araújo).

DON LUIS.


In LE TORERO, Paris - 10 de Setembro de 1893

6 DE NOVEMBRO DE 1898 - RIO DE JANEIRO: REALIZAÇÃO DA TOURADA INICIALMENTE PREVISTA PARA 30 DE OUTUBRO, QUE FOI ADIADA POR CAUSA DO MAU TEMPO

 

Biblioteca nacional do Brasil

SPORT

TOUROS


Depois de adiada pela chuva realisou-se ante-hontem a corrida, ou antes, a, festa artistica do amado cavalleiro Adelino Raposo.

Era magnifico o aspecto da praça das Laranjeiras, com os camarotes todos guarnecidos e compacta concurrencia na sombra e nas cadeiras. Apenas falhou o Sol, o que é realmente para se notar, pois é essa parte da praça a geralmente mais concorrida.

Á hora de começar a corrida, o actor Mattos occupou a cadeira da intelligencia e mandou roncar o clarim.

Appareceu o cortejo a fazer as cortezias do estylo. O beneficiado, naturalmente por um requinte de delicadeza para esta terra hospitaleira, vinha de verde e amarello.

Fitas de iguaes cores enfeitavam o cavallo. Depois de cumprimentar o publico, a quem dirigiu phrases de agradecimento, Adelino esperou o primeiro touro bem socegado.

Adelino aproveitára bem a gaiola, e depois ficou-lhe um rico ferro á garupa e outro a meia-volta, e ainda outro á garupa sómente de uma cite á estribeira. Palmas, bravos, ovação.

Calabaça e Xavier lidaram o 2º touro, que o Cabeça teve o luxo de pegar.

O 3º coube a Rocha e a Morenito, que o aproveitaram com grande felicidade.

Adelino picou o 4º touro, a ferros curtos e a sós na arena. Offereceu todas as sortes a todos os amigos e companheiros, e não se póde dizer que lhes offerecesse cousa de pouco valor, pois todas ellas foram de primeirissima ordem, enchendo o chachaço do touro de ferros curtos, a dar idéa de uma pregadeira de alfinetes.

Um trabalhinho riquissimo. O publico chamou Adelino e então, foi um chuveiro de ramalhetes, de caixas de charutos, de mimos, de palmas e de bravos.

Xavier deu o salto de vara por cima do 5º touro, depois do que o elegante Pechuga pôz um par de ferros em quiebro e depois outros.

Martinez tambem collocou alguns. O touro não quiz nem muleta nem capote porque está com a idéa de partir a cara de um forcado, como de facto partiu. Outro com mais olho, ficou-lhe bem na cabeça.

O sexto touro foi menos mal lidado por Calabaça e Rocha.


A Adelino e José Bento (de Araújo) coube o setimo touro. Adelino enfeitou-o com ferros curtos e curtissimos, alguns o que se póde chamar uma belleza. José Bento (de Araújo), infeliz no primeiro ferro, conseguiu pôr um ferro curto que foi outra belleza. Applausos, barvos, amplexos, emfim, enorme ovação aos dous cavalheiros.

Terminou a funcção com a troupe do Pai Paulino. O touro deu bordoada por uma pá velha.

Zé Cabeça e Pai Antonio voaram mais de uma vez, sacudidos pelo bruto. Afinal, Zé Cabeça segurou-o com unhas e dentes. E o publico festejou-o e sahiu para jantar, alegre e satisfeito.

In GAZETA DE NOTICIAS, Rio de Janeiro - 8 de Novembro de 1898

30 DE OUTUBRO DE 1898 - RIO DE JANEIRO: UMA TOURADA DIFERENTE...

 


SPORT

TOURADAS

A tourada de domingo proximo, em beneficio do ousado cavalleiro A. Raposo, promette ser uma das melhores da epoca. 

O programma é organisado com todas as attracções; entre ellas figura a de um touro para ser picado, em competencia, por José Bento (de Araújo), Tinoco e o beneficiado.



In GAZETA DE NOTICIAS, Rio de Janeiro - 27 de Outubro de 1898

NOTA

A realização da festa artística de Adelino Raposo acabaria por ser adiada para dia 6 de Novembro por causa da chuva.



8 DE SETEMBRO DE 1892 - PARIS: SUCESSO GERAL

 
Bibliothèque nationale de France

COURRIER DES THÉATRES

Beaucoup de monde hier aux Arènes de la rue Pergolèse; le jeudi est le jour select pour les courses de taureaux. Celles d'hier ont été très émouvantes. On a fait un vif succès à Remisio Frutos (Ojitos) et à José Martinez (Frutos).

Les banderilleros et picadores ont été aussi très applaudis.

Quant à Marius Monnier et son brillant quadrille provençal, il a été l'objet d'ovations réitérées.

L'éloge de M. José Bento de Araujo n'est plus à faire: il a eu sa large part de bravos.

In LE PETIT PARISIEN, Paris - 9 de Setembro de 1892

23 DE AGOSTO DE 1891 - PARIS: FRANCO SUCESSO PARA O CAVALEIRO PORTUGUÊS NA PRESENÇA DO REI DA SÉRVIA

 

Bibliothèque nationale de France

COURRIER DES THÉATRES

La 14ème course de taureaux a été donnée hier aux arènes de la rue Pergolèse, devant une assistance de plus de 10,000 spectateurs, parmi lesquels on remarquait le roi de Serbie.


Elle a été l'objet d'une véritable ovation pour José Bento de Araujo, le brillant caballero en plaza, et pour les matadores Bernardo Hierro et Ojeda, ainsi que pour les picadores. Tous, en effet, se sont montrés dignes de leurs succès précédents et ont pu, grâce à d'excellents taureaux, exécuter des passes hardies et difficiles.

Dimanche prochain, 15ème course.

Georges Boyer.

In LE FIGARO, Paris - 24 de Agosto de 1891

18 DE SETEMBRO DE 1898 - RIO DE JANEIRO: 15ª CORRIDA DA ÉPOCA COM "SEÑORITAS TORERAS"

 


In GAZETA DE NOTICIAS, Rio de Janeiro - 15 de Setembro de 1898

17 DE SETEMBRO DE 1893 - MARSELHA: CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO SALVA A HONRA DO CONVENTO


 

Bibliothèque nationale de France

TOROS DE MUERTE

A MARSEILLE

Corrida du 27 août — La direction Richaud qui nous avait déjà donné lors de la corrida de Fabrilo des preuves de son incapacité organisatrice, risquant par cela de compromettre une journée taurine qui ne doit son succès qu'aux estocades intelligentes du matador, vient de se payer, ou plutôt de faire payer au public, une fantaisie dont l'aficion, pourrait bien ressentir les conséquences.

Quant à nous, obéissant à la règle que nous nous sommes imposée, nous ferons toujours une guerre à outrance aux charlatans, qui déploient un luxe d'affiches extraordinaire et usent de tous les artifices de la réclame pour ne donner en définitive que des taureaux vétérans de l'arène au lieu de toros neufs.

Il serait temps que l'on songeât un peu à mettre MM. les empresarios dans l'obligation de tenir leurs engagements et pour cela, le bétail soumis à un contrôle sévère ne devrait paraître dans l'arène qu'après autorisation dûment accordée par l'autorité locale. Nous sommes surpris en l'occurrence de ce que M. le Maire voyant le prix exagéré des places, puisque MM. Richard et Cie avait cru nous prenant sans doute pour des Anglais pouvoir faire payer 3 fr 30 à Marseille, la même corrida qu'on avait payée à Nimes 1 fr 50, n'ait pas pris les garanties nécessaires pour que le public ne soit pas leurré.

Voici le compre tendi qui expliquera les scènes de violence dont les arènes furent le théatre à l'issue de la corrida.

Après un paseo réussi avec carrosse de gala, muletiers etc, la course commence à l'heure indiquée.

Premier taureau PIPO, véritable boeuf, sort au pas et s'arrête à environ 3 mètres du toril. Impossible de le déloger. (Nombreux cris et sifflets.) On lui pose 2 paires 1/2 de banderilles, et après un travail de muleta insignifiant, Manene lui pose au deuxième essai un mauvais simulacre.

Deuxième ESCAMILLO, noir piqué de blanc, de forte encolure. (José) Bento (de Araújo) lui pose 4 rejones, 2 banderilles et une paire (grandes ovations).

On désemboule le taureau et les banderilleros, avec force précautions posent encore une paire et 2 demies. L'animal est de sentido et Gavira s'avance sans confiance. A la première passe, il est saisi, piétiné, mais il se relève sans mal, l'épaulette droite de son costume arrachée. Il prend un simulacre qu'il pose assez bien.

Troisième DOURO, chatain foncé, prend 6 varas des picadors; l'animal peu vigoureux se trouve bientôt aplomado. Il est désemboulé et reçoit une paire et deux demies. Manene prend les trastos et s'avance. Après un travail de muleta précipité, il envoie trop vite un bon pinchazo suivi de 2 autres et une estocade à la media vuelta (puntillero au premier essai), (nombreux sifflets).

Quatrième GARABATO, taureau vicieux, reçoit 2 paires et une demi-paire de banderilles et un simulacre de Gavira.

Cinquième BOLERO, de même couleur que le troisième. (José) Bento (de Araújo) exécute un magnifique travail et pose 4 javelines, 1 banderille et une paire (grandes ovations, musique). Le taureau désemboulé nous revient mou et fuyard; il reçoit 2 paires 1/2 de banderilles. Manene s'avance avec l'estoque et, après avoir passé le taureau sans confiance il lui porte un premier coup, puis une estocade contraire qui le fait agenouiller. Puntillero au deuxième essai.

6º Bittero, sort emboulé pour le travail des Picadors. On est obligé de le rentrer pour lui mettre un emboulage plus solide, car on voit paraître la corne.

Pendant l'opération Gavira discute avec M. Fayot et ne veut pas tuer Bittero prétextant qu'il n'est pas puro.

Cependant le taureau ressort et prend 3 varas pour une chute. Il ne veut plus de la pique et l'on fait rentrer les picadors (protestation).

Après un travail très long, les banderilleros parviennent à lui poser 2 paires 1/2. L'animal est sur la défensive et personne n'ose l'aborder. Gavira s'avance sans confiance et, après 3 passes de muleta de très loin, il porte un bon pinchazo, mais il est saisi, bousculé par le fauve. Gavira se relève et porte un bajonazo et un autre coup, (les cris et les sifflets se succèdent; on jette des pierres et des chaises dans l'arène). De plus en plus décontenancé, le matador envoie un coup en avant et essaye deux fois le descabello. Enfin l'animal finit par s'agenouiller et est achevé au 2ème essai par le puntillero. Les cris et les sifflets redoublent et des spectateurs en viennent aux mains. On jette toujours des chaises. Les bancs sont arrachés et l'on met le feu en plusieurs endroits. La police débordée essaye mais en vain d'éteindre l'incendie. On forme un bûcher dans la piste et on met le feu au pavillon de la musique.

Les toréadors se sauvent poursuivis par le public. On déchire leurs capes de paseo qui se trouvent aux premières et Gavira est même frappé près des réservées. Seul (josé) Bento (de Araújo) se rétire entouré et applaudi.

Nous comprenons l'exaspération du public, mais la foule arraché à son sang-froid, n'aprrécie pas sainement les choses et elle fait retomber trop souvent sur des comparses des responsabilités qui incombent à d'autres personnages. — Certes, les toreros ne furent pas brillants, je le confesse, mais leur tort principal consista dans l'acceptation du combat avec des bêtes rompues aux rius de l'arène. Les coupables sont les directeurs seuls.


RESUMÉ

Les toros: de vrais boeufs de charrette, qui avaient déjà été combattus. Le 1er et le 5ème seuls pouvaient être neufs.

Les espadas: Bien difficiles à juger avec un bétail semblable. Manene a été faible. Gavira a été mauvais, quoique vaillant; ce muchacho en présence de ces toros de sentido a fait peuve par moment d'un grand courage.

Présidence: détestable.

Entrée: supérieure à celle de Fabrilo.

DON LUIS.

In LE TORERO, Paris - 3 de Setembro de 1893

25 DE SETEMBRO DE 1898 - RIO DE JANEIRO: UMA TOURADA COM "NIÑAS TORERAS" E ALEGRIA

 

SPORT

TOUROS



Depois de uma longa invernia, em que os amadores se enfureciam, os artistas faziam pic-nics, as niñas bordavam a missanga e os emprezarios emmagreciam, surgiu domingo som o sobr'olho menos carregado, meio resolvido a dar uns ares da sua graça, mal disfarçada por um calor insupportavel, que fazia dizer a um cavalheiro calvo, entalado a uma das portas da sombra, entre duas praças de policia e duas filhas do Baixo Danubio, de mantilhas de renda, á sevilhana: "Uf! que calor insupportavel! quando virá por ahi uma chuvasinha alliviar-nos d'esta estufa!"

O certo é que o dia aguentou-se, permittindo a estréa das niñas toreras, n'uma das melhores corridas com que se tem benzido os aficionados fluminenses.

O gado sahiu bom, cumprindo, pelas tardes passadas em descanso, e naturalmente tambem por um movimento de basofia, explicavel em quem entra em festas para acolytar senhoritas.

Os artistas, a cuja frente vinham os tres notaveis cavalleiros Tinoco, José Bento (de Araújo) e Adelino Raposo, puzeram-se todos nas suas tamancas. com o firme proposito de que a victoria feminina, se a houvesse, teria de ser muito sangrenta.

O grupo de forcados, pelo seu lado, concentou no Zé Cabeça toda a sua temeridade e todo o seu musculo, e embasbacou a assistencia com uma d'aquellas pégas de que fallariam os trabalhos de Hercules, se Hercules fosse do Ribatejo.

O publico, por seu turno, levou á praça, em numero que obrigou a Empreza a suspender a venda de bilhetes, ao que ha de mais elegante, de mais alegre e de mais brunido nesta terra estupenda. Não fosse uma meia duzia de cartolas reluzentes, ostentadas por um grupo muito circumspecto e muito afinado de Paes da Patria, no sector n. 1, e o aspecto d'aquella enorme multidão, de roupas claras, chapéos enfeitados de todas as flores de todos os campos do Universo, meneiando leques, lendro programmas, gesticulando, rindo, fazendo uma algazarra de mil demonios — teria sido o mais encantador e o mais estonteante. Malditos penantes, desgraçadissimos canudos!

As senhoritas toureiras, que estreavam, aproveitavam-se de tudo isto, d'este admiravel conjuncto de cousas boas, e por um triz que foram fazer companhia ás malfadadas cartolas dos severos representantes do eleitorado estadoal. A mim sempre me queria parecer que razões femininas não são para touros d'aquella natureza; mas como havia exemplo de outras terras, moita! vêr para crêr.


E vi, olá se vi! Cinco raparigas decididas, vestidas como toureiros de verdade, com as cautelas apenas de alguns enchimentos protectores, atirando-se aos garraios ingenuos com um topete que Topete não teve na ultima guerra; pondo bandarilhas; trasteando de capote como os homens, com a graça peculiar do sexo, manifestada numa pancadinha de percale na arena, antes de cada cite, assim como quem bate roupa na tripeça, antes da esfregadela final; fazendo passes de muleta; levando trambolhões tão repetidos e tão dolorosos como os masculinos, com algumas differenças nas posições, todas naturaes; evitando o alto da trincheira por um jogo de escondidas atraz de uns cata-ventos, fincados em varios pontos da praça.

E como eu não esperava ver mais nada, ou antes, como nem tanta cousa trancada, principalmente, eu contava apreciar, que vivam as niñas toreras, capitaneadas pelas duas excellentes bainhas, bainhas, ora esta! pelas duas excellentes espadas Pascualita e Joseita, e mais o Chico director! Que eu não digo que vá d'aqui a Badajoz, com este cambio, para applaudil

-as; mas emquanto se exhibirem na praça das Laranjeiras, eu lá estarei, de olhos arregalados, muito resolvido a dar-lhes palmas, bravos, porque, no fim de contas, muito homem conheço que não é capaz de fazer metade do que fazem as guapas senhoritas.

Depois, só o bello espectaculo d'aquellas 38 figuras na arena, abrilhantando as cortezias, primorosamente feitas pelos tres bravos cavalheiros, vale por uma festa.

O 1º touro, salgado, muito sabido, só deu a Tinoco duas sortes, uma á garupa e outra á meia-volta, que o correcto cavalheiro aproveitou com muita arte.

O 2º foi enfeitado por Calabaça com um bom par á gaiola, um outro par do mesmo artista, e par e meio do Rocha. Depois de alguns passes regulares de capote por Pechuga, bateu-lhe as palmas o Cabeça, que foi cuspidp; o valente rapaz chamou de novo o bicho á obrigação, e fez uma péga rematada, que só não foi brilhante pela fraqueza da féra.

O 3º coube a Xavier, que o enfeitou com um par e tres ferros solteiros, a Cruz, que o mimoseou com um par e dous ferros, e a Morenito, que lhe metteu dous pares á sua moda, isto é: de primeira ordem.

O 4º veiu para Adelino Raposo, que só a muito custo e com muita pericia conseguiu cravar-lhe um ferro á meia-volta, em sorte gentilmente offerecida á Imprensa; um outro, ainda á meia-volta, com uma recarga terrivel da féra, mais dous ferros longos e um curto, riquissimo.

Depois do intervallo, sahiramá praça tres garraios para as niñas toreras; as emoções da estréa impediram certamente que as valentes senhoritas tirassem maior partido d'aquelles candidatos a touros bravos. Ainda assim, houve algumas sortes regulares, que valeram a Pascualita e a Joseita muitos applausos e muitas flores.

O 7º touro, avinagrado, valente, embora um tanto parado, deu a Xavier um salto á vara, lindamente executado, e serviu para mostrar as extraordinarias qualidades de toureiro de El Pechuga, que o enfeitou com par e meio, em quiebro, admiravelmente posto, com uma sahida falsa que só um artista completo sabe fazer, um par á sêsgo, um ferro, a toda a praça, e um par á meia-volta, ao sopé.

Com a muleta deu Pechuga alguns passes limpos no biocho, que foi pegado, n'uma péga fraca, por um rapaz corajoso. Muito notavel o serviço de capa feito pelo Xavier.


O 8º veio para José Bento (de Araújo). Quando entrou ia enfeitado com 3 ferros longos e 2 ferros curtos, todos postos á preceito.

O 9º e ultimo touro, que sahiu para a troupe Pai Paulino, forneceu as sortes e os boléos do costume. Zé Cabeça fez, em recurso, umapéga de costas tão valente, tão extraordinaria, que eu só peço a Deus que me não mate sem eu lhe vêr a companheira.

In GAZETA DE NOTICIAS, Rio de Janeiro - 27 de Setembro de 1898

23 DE AGOSTO DE 1880 - MADRID: BENEFÍCIO DO CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO NA PRAÇA DA CAPITAL E NOVILHADA EM BARCELONA NO MÊS DE OUTUBRO

 

Biblioteca nacional de España

Hoy lunes tendrá lugar en la plaza de toros una corrida á beneficio del notable caballero portugués (José) Bento d'Araujo.

Segun decimos en otro lugar, hoy se verificará en la plaza de toros de esta córte una novillada á beneficio del caballero portugués (José Bento de) Araujo. Este rejoneará dos toros de D. José Garin (Salamanca) divisa verde y amarilla, y otros dos toros de la mencionada ganadería serán estoqueados por Gabriel Lopez Mateito, cuya cuadrilla la componen los picadores Gos, Sastre, Manitas y Miguelito; los banderilleros Manolín, Eusebio, Villaverde y Pulguita; el sobresaliente de espada Valladolid y el puntillero Guerra. A las cuatro y media comenzará esta corrida, para la cual se han hecho rebaja en los precios de las localidades.

In BOLETÍN DE LOTERÍAS Y DE TOROS, Madrid - 23 de Agosto de 1880

17 DE DEZEMBRO DE 1891 - PARIS: O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO VENDE DOIS CAVALOS

 


Bibliothèque nationale de France

Sport

JEUDI 17, Tattersall, 2 Chevaux andalous, à M. (José) Bento de Araujo, cavalier à la Plaza de la rue Pergolèse, garantis, se montent en Dames.

In LE FIGARO, Paris - 16 de Dezembro de 1891


NOTA A PROPÓSITO DO ANÚNCIO:

"Tattersall"

Lorde Tattersall criou no século XVIII em Londres um espaço dedicado à venda de cavalos de corrida.

Nos séculos seguintes, foi atribuída em vários países aos recintos especializados na venda de cavalos a designação "Tattersall".

A firma "Tattersall Français" foi fundada em Paris 1855, tendo como modelo a empresa criada em Londres no ano de 1766. Estava situada na rua Beaujon, número 24. Eram aí efectuados leilões de cavalos. Foi a essa empresa que o cavaleiro José Bento de Araújo recorreu para vender (com garantia!) dois cavalos andaluzes.

11 DE SETEMBRO DE 1892 - PARIS: 23ª TOURADA DA TEMPORADA

 

Bibliothèque nationale de France

COURRIER DES THÉATRES

Aujourd'hui dimanche, à trois heures, 23ème grande course de taureaux aux arènes de la rue Pergolèse.

Au programme:

Courses espagnoles: Remigio Frutos (Ojitos) et sa cuadrilla, José Martinez (Pito), Raphaël Llorens, Branlio, Angel Adrada, banderilleros et les picadores; Banlero, Manuel Sanchez et Niquet. José Bento de Araujo, caballero en plaza.

Courses provençales avec le quadrille de Marius Monnier, qui a obtenu un succès vif et si mérité depuis son arrivée à Paris. Un engagement antérieur appelant Monnier et son quadrille loin de Paris, ils ne pourront plus donner que deux courses ici.

Prochainement, arrivée des pégadores nègres dont tous les aficionados parisiens se souviennent.

Nous en reparlerons en temps utile.

In LE PETIT PARISIEN, Paris - 11 de Setembro de 1892

19 DE JUNHO DE 1898 - RIO DE JANEIRO: UMA TOURADA EXCEPCIONAL NA PRAÇA DE TOUROS NAS LARANJEIRAS

 
Praça de touros (ao fundo) nas Laranjeiras, Rio de Janeiro

SPORT

TOUROS 

Na corrida de domingo, o primeiro e o ultimo touros vieram, respectivamente, para Tinoco e José Bento  (de Araújo), o que quer dizer que não foi absolutamente no meio que ficou... a virtude.

Tinoco, muito sereno e muito correcto, picou a sua féra como em um dos seus melhores dias: uma tira, duas meias-voltas e uma estribeira. Bom, variado e limpo. O touro presenteou um forcado com um boléo muito merecido, e deixou-se pegar, em regra, por um rapaz de uma cana.

O segundo bicho, claro e brando, offereceu uma boa gaiola a Calabaça e lá foi aguentando uma ou outra bandarilha do Felix e do Rocha, para os não desgostar. Não foi pegado, e estava mais nas condições do que o primeiro: o que não tem de ser tem muita força.

O terceiro coube ao novilheiro  Oliver e ao espada Rodriguez. Nada de notavel, a não ser um pouco do trabalho de muleta do Ezequiel, que preparou uma péga fraca.

Seguiu-se o intervallo, durante o qual um espectador do sol e um mantenedor da ordem discutiram acaloradamente sobre um ponto controverso da esthetica taurina. Os amadores de touros e de rolo gritaram á unha! e a auctoridade mandou tocar a recolher.

O quarto touro sahiu para Morenito e Cruz. Apezar de muito e muito bem citado, o bicho pouco deu; distinguindo com grande lucidez a capa molle e as bandarilhas duras, guiou a orelha, desde a sahida para o Morenito, com quem parece que tinha contas a ajustar. E o caso é que não se prestou a concorrer, pela segunda vez, para novo brilhareto do bravo bandarilheiro.

O quinto bicho coube aos excentricos. Deu dous boléos na madama e foi pegado pelo Antonio, n'uma pega de arromba: o valente rapaz citou com gana, cahiu bem, repôz-se melhor e aguentou-se como um catita. Um decidido!

O ultimo touro foi picado por José Bento (de Araújo) com grande coragem e muito brilho. Touro de bom sangue e muito pe´, recargando sempre, a ponto de, de uma feita, suspender com a haste a perna do ginete, foi enfeitado com dous ferros á garupa, tres meias-voltas, uma das quaes terminada em tira, e um par de curtos á tira, como ninguem faz melhor.

Esta ultima sorte foi offerecida ao Julião Machado e a toda a imprensa pelo bravo cavalleiro, que traduziu o enthusiasmo da saudação e o firma proposito de honral-a brilhantemente atirando o seu tricornio á altura dos camarotes e gritando: "Isto, só assim!" E a sorte foi de tal ordem que o publico, de pé, fez ao José Bento (de Araújo) uma ovação a que nos associamos orgulhosos e agradecidos.

Para domingo prepara-se uma tourada com attractivos extraordinarios. É em homenagem á commissão executiva das festas do Centenario da India, a qual comparecerá em camarote especial, bem como o illustre representante de Portugal e outras pessoas gradas que vão ser convidadas.

In GAZETA DE NOTICIAS, Rio de Janeiro - 21 de Junho de 1898

19 DE JUNHO DE 1898 - RIO DE JANEIRO: "GRANDIOSA, ESPLENDIDA E MAGISTRAL CORRIDA" COM ARTISTAS ESPANHÓIS E PORTUGUESES NA PRAÇA DE TOUROS NAS LARANJEIRAS

 


In GAZETA DE NOTICIAS, Rio de Janeiro - 17 de Junho de 1898

13 DE AGOSTO DE 1893 - NIMES: A TEMPORADA PROSSEGUE COM ARTISTAS FRANCESES, ESPANHÓIS E O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO

 

Bibliothèque nationale de France

Nimes. — La saison taurine suit son cours et promet d'être brillante.

Le 13 Août. Cara Ancha et Antonio Fuentes estoqueront 4 toros de la Comtesse de Patilla; les deux autres seront piqués à la javeline par les rejoneadores (José) Bento de Araujo et Mlle. Maria Gentis. C'est par erreur que l'un de nos confrères quotidiens avait annoncé deux toros supplémentaires pour les rejoneadores.

MOSCA.

In LE TORERO, Paris - 30 de Julho de 1893

9 DE AGOSTO DE 1893 - PARIS: VENDA DA PRAÇA DE TOUROS

 

Bibliothèque nationale de France

CORNIGRAMMES

Vente de la Plaza de Paris. — Le mercredi 9 août, 2 heures après-midi (salle des criées) au Palais-de-Justice a lieu la mise en vente de la Gran Plaza de Toros de la rue Pergolèse. Cette vente se fait à la requête de MM. Cristobal Colon y Cerda, duc de Veragua, le comte de la Patilla, le comte Fuente Nueva de Arenzana, le comte del Vilar et d'autres créanciers.

Les immeubles appartenant à la société anonyme de la grande plaza ont été divisés en trois lots:

Le 1er comprend un hôtel particulier sis Villa Said: Mise à prix 270.000 fr.

Le 2ème lot comprend un terrain situé 58, rue Pergolèse et l'hôtel de la direction: Mise à prix: 80.000 fr.

Le 3ème lot est composé de l'arène couverte d'un dôme métallique; des corrales pour les toros, d'écuries pour 100 chevaux et d'une usine servant à la production de la lumière électrique. Les machines, dynamos, générateurs etc. ne sont pas compris dans la mise à prix qui est de 150.000 fr.

In LE TORERO, Paris - 30 de Julho de 1893