25 DE SETEMBRO DE 1921 - ARLES: O "BELO" CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO RECORDADO EM FRANÇA


Bibliothèque nationale de France

La fumisterie d'Arles du 25 Septembre

Le spectacle "mixte" qui a eu lieu dimanche dans le magnifique amphithéatre de la Cité des Constantins, n'avait rien de tauromachique, et ne fut qu'une vraie mascarade, une bien piètre Charlotade. La Direction des Arènes avait cédé ses droits à une direction passagère. Mais lui en prit, et MM. Lombard et Moreau doivent regretter aujourd'hui d'avoir eu confiance en des personnes qui, en organisant un aussi mauvais spectacle, ont failli créer de graves incidents.

Les Clubs Taurins d'Arles avaient fait leur devoir

Les Sociétés taurines, le "Club Taurin d'Arles", "Lou Ferri", "Pouly III", "La Muleta", toutes quatre d'Arles, avaient fait leur devoir, ainsi d'ailleurs qu'elles l'avaient promis au Conseil de la F´dération des Sociétés Taurines de Nimes, le 18 septembre. En apportant leur protestation à M. le Maire, contre la mise à mort de quatre toros espagnols déjà courus en capéa à Toulouse, les Clubs Taurins d'Arles ont bien mérité de l'aficion, car ces protestations amenèrent l'interdiction de la mise à mort de ces quatre toros criminels.

La Commission extra-municipale avait demandé l'interdiction pure et simple de la course

Les membres de la Commission extra-municipale, sachant que des toros espagnols sont impossibles à lidier, avaient demandé au maire l'interdiction pure et simple du spectacle criminel qui se préparait. La Commission ne voulait pas de capéa avec de pareilles bêtes inabordables; d'ailleurs, les événements ont prouvé que la Commission avait pleinement raison. Les quatre toros de Antonio Fuentès étaient de vrais maîtres d'armes et il a fallu un certain courage aux deux novilleros Paco Hernandez et Cerecito pour pouvoir exécuter, tant bien que mal, toutes les suertes.

Le caballero en plaza

Les communiqués, les prospectus, etc., avaient annoncé la présence d'un fameux rejoneador; et le bon public croyait qu'il allait voir un beau cavalier de premier ordre monté sur un superbe cheval; mais, dès la rentrée du caballero, les illusions s'envolèrent. On pensait voir un deuxième Ruy da Camara, ou un beau (José) Bento de Aarujo, hélas! le caballero en plaza d'Arles, ressemblait étrangement à un dresseur de chevaux, qui, à chacune des corridas de Nimes, vient mettre à point la cavalerie et qui se nomme Rafael Sanchez "Faroles".

D'ailleurs, monté sur un cheval quelconque, la suerte du rejon aurait été mauvaise, pour peu que l'Aléas eût chargé le cavalier.


Autre déveine

Le toro de réserve qui provient de la ganaderia de D. Manuel Aléas, sort péniblement, mollement, se tenant à peine sur les jambes. La bête est superbe de présentation, sauf dans l'armure, cornes en avant. Le bicho prend place à côté de sa sortie et ne bouge plus. En vain "Gabardito", le novillero chargé de seconder le caballero, le cite avec la cape, rien n'y fait. Le cavalier passe et repasse. L'Aléas, indifférent à tout, ne bouge pas de place. Sur cette masse de chair immobile, le rejoneador pique un rejon en pleine cruz. Nous pensons que l'Aléas va bondir, rien, le boeuf ne bouge pas. Autre rejon dans la patte, cette fois-ci, le cavalier renonce et s'en va. Nous poussons un soupir de soulagement. Ce n'est pas une grande perte!

Le novillero entre en scène

"Gabardito" s'avance avec la muleta et épée, cite l'Aléas en vain, lui met le drapelet rouge sur le museau, rien n'y fait, l'Aléas a décidé d'obéir aux ordres de la S.P.D. A. Il ne bougera pas, fera grève, empêchant de ce fait la lidia, espérant que des incidents violents naîtront qui feront interdire la mort de ses fréres. Le public, bon enfant, rigole, et demande la rentrée du toro. On demande auparavant les banderilles à feu; il n'y en a pas!

La Présidence quitte son poste!

La Présidence, impuissante, croyant à une bronca terrible, apeurée, abandonne son poste, impuissante d'ailleurs à se faire obéir d'une direction qui n'existe pas. Nous estimons cependant qu'il était du devoir de notre vieux camarade Max Rolland qui occupait la Présidence, d'y rester, de tenir tête à l'orage et de prendre vigoureusement en mains les rênes, de défendre les intérêts du public; c'est devant l'orage que l'on voit les présidents à poigne. La suite est que le public a pris possession de la place du président.

La trompette annonce que le troisième toro de capéa sera estoqué

Le toro d'Aléas rentrée, le trompette annonce que le troisième toro de capéa sera estoqué. Par qui, demande-t-on? - On verra celà tout à l'heure, répond sérieusement le trompette.

"Gabardito", lui, déclare qu'il se récuse et s'en va.

Les organisateurs de cette fumisterie parlementent avec "Hernandez", qui accepte d'estoquer le criminel qui, d'ailleurs, est impossible à toréer. Tant bien que mal, on place six paires de banderilles.

Coup de théatre

Paco "Hernandez" va chercher muleta et épée, mais c'est en vain  que l'on cherche l'estoc, elle a disparu. "Gabardito" a tout emporté.

On fait patienter le public qui, de plus en plus, s'amuse de cette mascarade, et on va chercher les épées à l'hôtel. Au bout de demi-heure, les armes arrivent. "Hernandez" s'arme et commence à combiner pour savoir comment il va estoquer le Fuentès qui part sur l'homme d'un bour de piste à l'autre!

On va évidemment assister à un massacre.

Le maire d'Arles intervient

À ce moment précis, le commissaire de police notifie à Hernandez, de la part de M. le Maire d'Arles, que s'il tente de mater le toro, l'ordre est donné d'arrêter le novillero et qu'un arrêté d'expulsion sera pris par la suite.

Devant la loi, Paco s'incline, et, théatralement, pose sa muleta et son épée au centre du redondel et salue la foule qui applaudit ou siffle!

La comédie taurine d'Arles est terminée, sans incidents, ni accidents.

Je ne pense pas que M. le Maire d'Arles autorise de longtemps des directions passagères dans la plaza arlésienne, ce sera heureux d'ailleurs pour sa ville et pour l'aficion. Le public fut sage et il eut raison.

LUCERITO


In L'AFICION, ORGANE OFFICIEL DE LA FÉDÉRATION DES SOCIÉTÉS TAURINES DE FRANCE ET D'ALGÉRIE, Montpellier - 2 de Outubro de 1921

28 DE MAIO DE 1893 - NIMES: MORTE DO TOURO RECLAMADA E EXECUTADA


Bibliothèque nationale de France

DÉPARTEMENTS

NIMES. - Hier a eu lieu, aux Arènes, en présence de 20,000 spectateurs, une grande course de taureaux espagnole avec deux cuadrillas dirigées par deux matadores espagnols, Tortero et El Ecijano, quatre picadores et le caballero en plaza (José) Bento de Araujo.

Au cinquième taureau, les spectateurs ont réclamé la mort du taureau avec persistance. Les matadores ont dû s'exécuter. Armés d'une épée, ils ont tué les deux derniers taureaux aux applaudissements de la foule. La recette a atteint près de 60,000 francs.

Procès-verbal a été dressé contre les deux matadores.


In L'INTRANSIGEANT, Paris - 31 de Maio de 1893

12 DE JULHO DE 1891 - PARIS - MAIS UMA TOURADA DE SUCESSO NAS ARENAS DA CAPITAL


Bibliothèque nationale de France

COURRIER DES THÉATRES

Le succès de Mlle Maria Gentis aux arènes de la rue Pergolèse est désormais consacré.

Hier, à la 8ème corrida, la charmante écuyère a été longuement fêtée avec le cavalier (José) Bento de Araujo.

Les autres numéros du programme: Valentin Martin, el Mateito, les picadores et les Landais ont brillamment réussi.


In LE FIGARO, Paris - 13 de Julho de 1891


6 DE MAIO DE 1894 - LISBOA: FAICO NA CORRIDA EXTRAORDINÁRIA DA PRAÇA DO CAMPO PEQUENO


Biblioteca nacional de Portugal

FRANCISCO GONZALEZ - FAICO

Ainda não tem 20 annos e é já uma celebridade!

Em 14 de novembro de 1874 nascia na formosa cidade de Sevilha, berço de tantos toureiros illustres, o sympathico rapaz que hoje se apresenta novamente ao publico de Lisboa, do qual é tão querido.

Faico, pelo seu trabalho alegre e arrojado, consegue conquistar as sympathias de todos os que o vêem tourear.

Ainda não contava 12 annos de edade, quando, ao formar-se a "quadrilha de niños sevillanos", lhe foi conferido n'ella o logar de matador.

Na tarde de 15 de agosto de 1886, estreiava-se a dita quadrilha na praça de Sevilha, e Faico provou que acertadamente andaram ao darem-lhe o logar de honra.

A apparição de Francisco Gonzalez n'aquella corrida foi tão ruidosa que chegando o echo a muitas povoações as emprezas taurinas apressaram-se a contractar a infantil quadrilha, vendo-se esta obrigada a apresentar-se em Malaga, Cadiz, Granada e outras terras.

Justamente um anno depois, em 15 de agosto de 1887, apresentava-se a quadrilha pela primeira vez em Madrid, merecendo o juvenil espada um excellente conceito, tanto nos diversos lances da lide como na fórma elegantissima de executar a sorte suprema.

No dia 2 de abril de 1892 recebeu das mãos de Rafael Bejarano (Torerito) a alternativa na praça de Barcelona, e que mais tarde lhe foi confirmada na de Madrid.

Faico tem tido na praça do Campo Pequeno algumas tardes de gloria, sendo a de 16 de julho do anno passado, em que trabalhou magistralmente. N'essa tarde fez um magnifico quiebro, á gaiola, tendo estendido um homem aos pés, o que lhe valeu uma das mais estrepitosas ovações que temos presenceado.

Francisco Gonzalez tem direito á maxima consideração dos portuguezes pelo seguinte facto:

Por occasião do horroroso cyclone que tantas victimas causou e tão grandes estragos materiaes produziu nos açores, elle, um extrangeiro, sem laços de sangue alguns que o prendessem ao nosso paiz, foi das primeiras pessoas a offerecerem o seu prestimo á commissão da imprensa, caso esta pensasse em promover uma corrida de touros.

É para registar esse acto tão digno de manifestar ao publico portuguez a gratidão de um artista, que, bastante novo ainda conseguiu já conquistar a sua sympathia.

In A TOURADA, Lisboa - 6 de Maio de 1894

6 DE MAIO DE 1894 - LISBOA - CORRIDA EXTRAORDINÁRIA NA PRAÇA DO CAMPO PEQUENO


Biblioteca nacional de Portugal

PRAÇA DO CAMPO PEQUENO

Effectua-se hoje n'esta praça a 5.ª corrida da presente epocha.

Serão lidados 12 touros pertencentes ao abastado lavrador dr. Maximo Falcão.

É espada Francisco Gonzelez (Faico) que vem acompanhado dos seus bandarilheiros Rafael Ordoñez (Primito) e Candido Muñoz (Pulguita). São cavalleiros José Bento de Araujo e Fernando de Oliveira. Trabalham tambem os nossos principaes bandarilheiros. O programa vae na ultina pagina.

PRAÇA DO CAMPO PEQUENO
DOMINGO 6 DE MAIO DE 1894
ÁS QUATRO HORAS DA TARDE
12 TOUROS 12
Pertencentes ao sr, dr, Maximo da Silva Falcão
Espada - Francisco Gonzales, Faico


Distribuição da corrida

1.º touro farpeado por José Bento de Araujo - capas Minuto e Cadete.
2.º bandarilhado por Calabaça e Raphael - capas Theodoro e Sancho.
3.º bandarilhado por Minuto e Cadete - capas Raphael e Theodoro.
4.º bandarilhado por Primito e Pulguita - capas Minuto e Calabaça.
5.º farpeado por Fernando de Oliveira - capas Raphael e Theodoro.
6.º a sós pelo espada Faico - capas os seus bandarilheiros.
7.º farpeado por J(osé). Bento (de Araújo) - capas Minuto e Calabaça.
8.º bandarilhado por Theodoro e Cadete - capas Sancho e Calabaça.
9.º bandarilhado por Pulguita e Primito - capas Sancho e Cadete.
10.º farpeado por Fernando de Oliveira - capas Raphael e Theodoro.
11.º bandarilhado por Minuto e Calabaça - Capas Sancho e Cadete.
12.º bandarilhado por Cadete, Raphael e Theodoro - capas Calabaça e Minuto.

Este programma pode ser alterado por qualquer motivo imprevisto.

In A TOURADA, Lisboa - 6 de Maio de 1894

6 DE MARÇO DE 1905 - PORTO - SERRA DO PILAR: CORRIDA E ESTUDANTES DE ESPANHA


Biblioteca nacional de España

Estafeta Taurina

Porto (Portugal). - 6 de marzo. - CORRIDA EFECTUADA EN LA PLAZA DE ALEGRÍA. - Para celebrar dignamente la visita á esta ciudad de algunos miles de forasteros que concurren á las grandes fiestas del Carnaval, y entre ellos á nuestros hermanos del vecino reino de España, representados en la estudiantina valenciana y el Real Centro filarmónico de Córdoba, los cuales han hecho las delicias de los portuenses con sus brillantes conciertos musicales y bailes típicos, la empresa de nuestro circo taurino organizó una corrida de diez toros de las antiguas vacadas del comendador Paulino da Cunha, que confirmaron el renombre de aquéllas.

El programa resultó de primera, pues figuraban en él: como espada, Rafael González, Machaquito, á quien deseaba conocer, desde hace mucho tiempo, el público aficionado de por acá; los banderilleros de su cuadrilla, Pataterillo, Chatín y Punteret; los caballeros en plaza José Bento d'Araujo y Manuel Casimiro, y los banderilleros portugueses Theodoro Gonçalves, José Martins, Francisco Saldanha, los que probaron sus fuerzas con los diez moruchos, que vinieron con gana de pelea.

Todos dieron más o menos juego, pues aun que llegaron mansos al último tercio uno o dos toros, los demás cumplieron, resultando algunos bravos y nobles, como los segundo, cuarto, octavo y noveno.


El primero fué rejoneado por (José) Bento (de Araújo), que le prendió cinco rejones y uno corto; también rejoneó (José Bento) d'Araujo al sexto, clavándole cuatro largos y uno corto; en ambos toros fué aplaudido el veterano Pepe por la multitud que llenaba la plaza hasta los topes.

Machaquito nada pudo hacer con el trapo rojo, por írsele el toro sin ganas de riña, y similó una buena estocada.

Manuel Casimiro estuvo afortunadísimo en el cuarto, al que clavó cinco rejones y uno corto super; en el noveno clavó también cuatro largos y uno corto buenos de verdad; en los dos toros estuvo hecho un maestro y recibió grandes ovaciones. Brindó uno de los rejoncillos á la estudiantina española, que respondió al brindis tocando el himno portugués en medio de uma estruendosa y entusiasta salva de aplausos.

Machaquito banderilleó al quinto, quebrando en falso una vez, con dos pares y medio; requirió los trastos y ejecutó una bonita faena de muleta, para señalar una estocada algo tendida. (Palmas.)

Pegaron al toro sexto los forcados, sobresaliendo Constantino.

En el séptimo Saldanha y Punteret pusieron cinco pares buenos, que se aplaudieron mucho, y el diestro cordobés no pudo lucirse con la muleta, señalando medianamente la estocada.

Pusieron buenos pares al octavo Pataterillo y Theodoro, y Machaquito recortó muy bien dos veces capote al brazo.

Martins clava medio par en silla á gaiola; Saldanha uno y medio al cuarteo, y Punteret despachó con dos pares.

Los pegadores no lograron vencer al toro. Fueron á la enfermeria Martinho y Silva.


- El empresario de la plaza de Sierra del Pilar, Alvaro d'Almeida, organiza las siguientes corridas: 16 y 23 de Abril y 21 y 28 de Mayo, con los espadas Machaquito, Quinito, Bombita chico, Cacherito de Bilbao y Gallito.

Se lidiarán toros de Infante da Camara, Esteban d'Oliveira, Luis Gama y Carlos Marques.

Como rejoneadores, cuenta la empresa con José Bento d'Araujo, Manuel Casimiro, Joaquín Alves, Simões Serra, Eduardo Macedo y José Casimiro.

Están ajustados los banderilleros portugueses: Theodoro, Cadete, Saldanha, Rocha y Manuel de los Santos. - FRANCISCO MONTERO, Monterito.

In SOL Y SOMBRA, Madrid - 30 de Março de 1905

3 DE NOVEMBRO DE 1891 - PARIS - TOURADA NUMA PRAÇA COM AQUECIMENTO


Bibliothèque nationale de France

COURRIER DES THÉATRES

Aujourd'hui, à deux heures et demie, grande course de taureaux aux arènes de la rue Pergolèse.

Au programme: Valentin Martin, José Ruiz et leurs cuadrillas, José bento de Araujo, caballero en Plaza, et les picadores.

La salle sera chauffée.


In LE PETIT PARISIEN, Paris - 3 de Novembro de 1891

15 DE JULHO DE 1894 - LISBOA - UMA CORRIDA COM O CAVALEIRO JOSÉ BENTO DE ARAÚJO...


Biblioteca nacional de Portugal

High-life

Sua Magestade El-Rei e Sua Alteza o sr. Infante D. Affonso assistiram hontem á corrida de touros na praça do Campo Pequeno.

Sua Magestade depois da corrida regressou a Cintra em comboio expresso, desde a estação de Bemfica.

O sr. Infante ficou em Lisboa.


CALOR E CORRIDA 

O dia de hontem

O amador tauromachico, se um calor suffocante o obriga a procurar a sombra do trottoir, a descobrir-se, a enxugar a fronte alagada, ou a agitar a ventarola que d'ahi a horas, em momento de enthusiasmo, irá fendendo os ares, cair aos pés do diestro que subjuga o toiro, queixa-se, mas, interiormente regosija-se, porque sem uma tarde caliente, sem que o aficionado apanhe um calor, não ha corrida que preste. Pois a hypocrita arrelia do amador tauromachico contra uma temperatura asphyxiante, não é exclusivo d'elle.

Perguntem-o aos freguezes domingueiros dos restaurants e hoteis de Cintra, Cascaes, Bellas, Queluz e outros pontos da predilecção do povo de Lisboa; perguntem o ao habitué da Perna de Pau, da Feiteira, das horas do poço dos Mouros.

- Fuff! que calor! É mesmo de abrazar!

E de si para comsigo:

- Que bem que me vae saber o peixe-espada e a salada á sombra das larangeiras!

Pois está claro! Ha lá nada como o calor! E hontem então que foi mesmo de uma pessoa andar em braza! Que bello aquelle arvoredo do Ramalhão! Que formidavel sopinha aquella saboreada á sombra das arvores e caramanchões de Nova Cintra! Que riqueza de frequinho a do alto da Feiteira!

Uma romaria para cada um d'aquelles pontos. Os carros do Jacintho e da companhia, cheios a mais não caber; os trens de praça conduzindo alegres familias, ou rapazes estroinas ou caixeiros endinheirados; e os comboyos de conducção para as cercanias, com um movimento todo proprio a encher os cofres da companhia.

Uma bella tarde, a de hontem, até mesma para os feirantes d'Alcantara, que fizeram bom negocio.

Quem ficou em Lisboa, por falta de dinheiro, por economia ou por mandriice, foi tomar o fresco para a Avenida, para a Estrella, para o Botanico, etc.

O Jardim Zoologico com extraordinaria concorrencia, e nos pontos imminentes da cidade, grupos curiosos, todos á espera do homem do balão, que d'esta vez se portou como o decantado homem das botas de cortiça.

O aeroestato, devido á força e corrente do vento, deixou-se ficar amarrado no Jardim, á espera de melhor occasião.

Findou o dia, e a noite não foi menos divertida para quem a passou no D. Amelia e no theatro d'Avenida, e divertidissima para os que dão á perna nas valsas dos bailes campestres, com o consolo de uma cerveja nos intervallos da dança, para refrescar as guellas cheias da poeirada levantada pelos valsistas.

Da tourada no Campo Pequeno damos noticia em outro logar.

ARTE E CORRIDA 

A corrida no Campo Pequeno

Para gargalhada não foi má, mas como os aficionados fallam muito em arte, e como portanto é arte o que se deve querer e não troça, diremos que dispondo-se de elementos para que a corrida de hontem fosse razoavel, sahiu ella como... ao Cara Ancha e aos seus picadores foi servido.

Verdade é que desde o momento em que a auctoridade não se dignou ainda pôr termo áquelle intervallo dos mais burlescos que conhecemos, chamado trabalho de picadores, toda a borracheira é de esperar, com quanto nunca devesse ser admittido, se realmente a maioria dos sujeitos que se sentam nas bancadas da praça fosse composta por quem gosta d'arte e não de momices.

Momices caras, vergonhosas e que tem a mais a desvantagem de tirar o pão a artistas portuguezes, porque ao mesmo tempo que se gasta um dinheirão com os picadores e os bandarilheiros hespanhoes, vão os nossos fazendo cruzes na bocca, como o prova o facto de Calabaça, em 16 corridas, ter trabalhado apenas 8, Raphael outras 8, e João Roberto só 6. Singular maneira de animar e fazer progredir a tauromachia portugueza!

Mas, adiante.


Na corrida foram lidadores Cara Ancha, e a sua gente, os cavalleiros José Bento (de Araújo) e Fernando d'Oliveira, e os bandarilheiros Calabaça, Raphael Peixinho, Minuto, e Torres Branco.

As cortezias do estylo, com o respectivo hymno e os indispensaveis applausos, e a seguir o começo do combate.

José Bento (de Araújo) apresentou-se garboso e destemido, como sempre, na frente da gaiola, sendo-lhe enviado um cornupeto que era mesmo um brinquinho de lealdade e valentia.

Para um valente outro valente, e por isso o valente bicho apanhou do valentissimo e habil cavalleiro 4 farpas em differentes sortes e um par de curtos cravados por aquelle pulso de ferro, e mesmo no seu logar. Um primor, que foi justamente apreciado e applaudido.

Coube ao mesmo cavalleiro o 7.º toiro, tambem bom. Foi o bravo bicho enfeitado com um ferro á sahida, e depois com mais tres farpas, sendo duas á estribeira e uma á tira, aguentando-se em seguida com dois pares curtos, tudo no seu logar.

José Bento (de Araújo) teve fartos applausos, muito merecidos.

Fernando d'Oliveira lidou o 5.º e o 11.º. Bons bichos, que tomaram a serio o seu papel.

O 5.º aguentou-se com uma farpa á tira, outra á estribeira, e mais dois pares de bandarilhas, muito bem collocadas, como era proprio de mão tão dextra. No 11.º, Fernando nada ficou a dever ao seu primeiro trabalho. Pôz uma farpa no bicho, á sahida, e depois mais 6 em differentes sortes, e 2 pares curtos, de merecimento. Foram-lhe dispensados os applausos a que tinha jus.

Agora o Cara Ancha, o grrrrande artista que veio cá por um dinheirão que chegava bem para mandar trabalhar seis dos nossos artistas que ficaram de palanque a ver a festa.

Assevera-se que elle se retira do toureio. Fez muito bem, e damos-lhe d'aqui justamente o que hontem não panhou muito... applausos calorosos. Apanhou boleos, mas apanhando agora as nossas felicitações ficará um pouco mais consolado.

Ora, sabe-se que Cara Ancha conhece o seu officio, e que na conta de mestre é tido, e mesmo que que alguma coisa de bom faz ainda; mas está velho, já não é para folias, não pode satisfazer por completo, como hontem succedeu.

O 6.º touro pertenceu-lhe. O espada enfeitou-o com dois pares em quebros bons.... e não tomou mais nada. Passou as bandarilhas a Moyano, para que este o substituisse no trabalho. O publico protestou.

É bom dizer-se n'este ponto que Cara Ancha já no 3.º touro tinha dado o corpo ao manifesto. Fôra colhido e apanhára em cheio. O corpo de uma pessoa não é de ferro. Durante o resto da tourada, áparte o trabalho do 6.º touro, pouco fez. Com a muleta coisa muito pouca, com a capa coisa escassa. E o publico, já se sabe, zangadissimo, e... chorando o seu dinheiro.

Dos bandarilheiros de Cara Ancha apenas o Moyano se distinguiu com as bandarilhas, com a capa e... com a muleta. Parecia mesmo, o demonio do homem, que estava de papo feito para dar carolos ao patrão.

O trabalho dos bandarilheiros portuguezes muito regular, principalmente o de Calabaça e Raphael no 2.º touro. Minuto fez bons quites, e metteu bons pares.

Os moços de forcado fizeram duas pégas de cara, sendo uma no 6.º e outra no 10.º, e uma à meia volta no 4.º touro.

E agora os picadores, e os bombos da festa, os seus cavallos.

Tiveram o 3.º e o 9.º touro.

Magnifico o trabalho d'aquelles artistas! Um primor no genero. O pae Paulino e os seus prettos mettidos n'um chinello pelos pretos brancos do Cara Ancha.

Mas a sério, - aquillo é uma vergonha. Nada a desculpa. Uma vergonha e uma barbaridade. Um dos desgraçados cavallos levou tanta pancadaria que, cahindo, não teve forças para se levantar. Foi preciso tirar-lhe os arreios, e pol-o de pé.

A empreza manda vir os picadores porque esses intervalleiros lhe attrahem concorrencia. É uma especulação que não nos surprehende, mas que se não deve continuar a permittir. Aauillo não é arte, não é lide, não é nada. É uma brutalidade, uma indecencia a que se deve pôr cobro, e que estamos convencidos não se repitirá.

E fallam em touradas à hespanhola!

Se os touros que hontem se correram estivessem desembolados, Cara Ancha teria passado d'esta para melhor, e os dois picadores far-lhe-hiam companhia na terra da egualdade.

Concluindo, diremos que os touros do sr. Faustino da Gama, apesar de estarem um pouco delgados, satisfizeram.

Os seis para cavallo muito bons, e dois ou tres para pé muito soffriveis. Os restantes, mesmo, quando bem citados, là iam marrando.

A praça encheu-se.

Direcção muito acertada, o que quer dizer que o Botas não póde tal ser considerado um asylado do Campo Pequeno.

ESCAMILLO JUNIOR


In DIARIO ILLUSTRADO, Lisboa - 16 de Julho de 1894

10 DE AGOSTO DE 1902 - LISBOA: UMA CORRIDA FRACA


Biblioteca nacional de España

LISBOA

Corrida efectuada en Campo Pequeño el 10 de Agosto.

(BENEFICIO DE TOMÁS DA ROCHA)

Para acompañar las adjuntas instantáneas voy á dar una breve reseña de lo que dió de sí la 21.ª de la temporada, en beneficio de este simpático banderillero, que debe estar satisfecho por la buena entrada que tuvo la plaza, aunque la corrida no fuera organizada con grandes atractivos y se celebrara el mismo día otra en Algés con La Reverte, que tiene gran cartel en dicha plaza; prueba esto que Rocha cuenta gran número de amigos y admiradores que, además de asistir á su fiesta, terminada la lidia del quinto le ofrecieron gran cantidad de regalos, algunos de ellos de subido valor.

LOS TOROS. - Se lidiaron diez de las antiguas ganaderías de los Sres. Conde de Sobral y Souza Falcão, hoy propiedad de Antonio Santo. Excepto el sexto, que era un toro muy conocedor, y por tanto difícil de lidiar, los nueve restantes eran unos becerrotes, indignos de ser lidiados en la primera plaza del país por toreros de renombre.

La mayoría resultaron huídos y ordinarios, siendo el noveno el que dió más lidia por su bravura.


LOS CABALLEROS. - José Casimiro d'Almeida, que sustituyó á su padre enfermo, lidió el primero de los de Almeirim, en el cual ejecutó un buen trabajo, prendiendo dos "farpas" y tres "cortos", que resultaron superiores una de las primeras y dos de los segundos.

Al terminar la lidia fué llamado y muy aplaudido, por la forma alegre y valiente con que toreó.

José Bento d'Araujo en el cuarto, aunque hizo lo que pudo por conseguirlo, no prendió más que una "farpa".

Simões Serra en el sexto, aunque también trabajó con deseos, no logró prender más que una.

Fueron aplaudidos por su buena voluntad.


LOS BANDERILLEROS. - De éstos, citaré: un buen par de Juan Calabaça en el segundo, uno ídem de Theodoro Gonçalves en el mismo, otro á gayola, muy bueno, en el noveno. Silvestre Calabaça prendió un par en el tercero á suerte gayola, cambiando en la silla; uno bueno al cuarteo, así como otro bueno en suerte gayola en el décimo. José Martins puso uno regular al tercero. Saldanha dos en el séptimo y noveno. Torres Branco uno buenísimo en el décimo. Tomás da Rocha recibió al quinto á la gayola con un buen par al cambio; prendió otros dos en esta suerte, siendo cogido en el último. En este toro puso un buen par más al cuarteo; en el octavo, un buen par cuarteando y otro al sesgo, que le valieron aplausos.



Con el capote, torearon Theodoro, Torres Branco y Tomás da Rocha; el primero bailó en demasía, y los dos restantes demostraron sus pocos conocimientos en tal trabajo.

No quiero recir con esto que no continúen; antes al contrario, les incito á que practiquen bastante el manejo del capote y muleta, si quieren llegar á ser un día toreros completos, de los que tanta falta nos hacen.


En la brega, se distinguieron Theodoro, pero sólo en el primero; en lo restante, todos, cual más, cual menos, tuvieron ocasiones de convertir la arena en un herradero, siendo necesaria la intervención de Manuel Botas, el antiguo director de las corridas. Se vió mucho capotazo inútil, un sinnúmero de capotes tendidos en la arena, una indecisión enorme en quitar los toros de las tablas, y si lo conseguían, les ponían un poco más adelante en la misma posición; en fin, cosas que aburren y serán causa de que las corridas portuguesas pierdan el poco brillo que todavía ostentan. Y aún aseguran algunos patriotas que puede organizase corridas sin el concurso de artistas españoles! En fin, hay para todos los gustos, y de esto son prueba los aplausos sin ton ni son que fué premiada la mayoría de los trabajos.


LOS FORCADOS. - Pegaron de cara á los segundo, tercero, noveno y décimo, y de espaldas, los quinto y octavo.

La dirección, como de costumbre, poco enérgica, y muy mal en consentir que los forcados recogiesen dinero, después de pegar al octavo. Esto es impropio de una plaza de esta categoría.


FERNANDO VIEGAS

In SOL Y SOMBRA, Madrid - 30 de Outubro de 1902

2 DE OUTUBRO DE 1892 - PARIS: CORRIDA COM NOVO PROGRAMA NAS ARENAS DO BOIS DE BOULOGNE


Bibliothèque nationale de France

COURRIER DES THÉATRES

Matinées aujourd'hui:

À deux heures et demie, 28ème grande course de taureaux aux Arènes de la rue Pergolèse.

Programme nouveau. - Courses espagnoles avec P. Frascuelo et sa cuadrilla; les picadores. Courses provençales avec Marius Monnier et son quadrille; José Bento de Araujo, caballero en plaza.

Rentrée de Mlle Maria Gentis, caballera en plaza.

Jeudi prochain, début des pégadores africains.


In LE FIGARO, Paris - 2 de Outubro de 1892

3 DE JUNHO DE 1894 - LISBOA - UMA CORRIDA COM TOUROS QUE DEIXARAM MUITO A DESEJAR...


Biblioteca nacional de España

Desde Lisboa.

Jugáronse el día 3, en la plaza de Campo Pequeno, doce toros del Sr. Vizconde de Varzea. Á excepción del primero y octavo, los demás no satisficieron, demostrando poca sangre y falta de coraje.

(José) Bento d’Araujo quedó bien rejoneando. Fernando d’Oliveira trabajó con mucha voluntad y arte, especialmente en el quinto, en que peleó, no sólo y con el bicho, sino con el caballo, que no obedecía, comprometiéndole varias veces. Raposo colocó algún que otro rejón bueno.

Minuto, bandarilleando quedó bien. Nada hizo de notable con la muleta, y estuvo sin fortuna señalando la muerte.

Bonarillo toreó á los que le correspondieron con valentía y arte, y ejecutó algunos quiebros buenos. Su faena en el octavo fué superior con la muleta, y señaló en todo lo alto, escuchando incesantes aplausos.

Lobito clavó algunos pares buenos y marcó una estocada en buen sitio.

De los banderilleros, se distinguieron Teodoro, Cadete y Minuto.

Asisitió á la fiesta numerosa concurrencia, entre la que figuraba toda la familia real.


In EL TOREO, Madrid – 11 de Junho de 1894

2 DE NOVEMBRO DE 1891 - PARIS - CORRIDA DE TOUROS NUMA PRAÇA COM AQUECIMENTO


Bibliothèque nacionale de France

COURRIER DES THÉATRES

Aujourd'hui et demain, à deux heures et demie, grande course de taureaux aux arènes de la rue Pergolèse.

Au programme: Valentin Martin, José Ruiz et leurs cuadrillas, José Bento de Araujo, caballero en Plaza, et les picadores.

La salle sera chauffée.


In LE PETIT PARISIEN, Paris - 2 de Novembro de 1891