THÉATRES
Dimanche à 2 heures 1/2, 20ème grande course de taureaux aux arènes de la rue Pergolèse.
Au programme :
Angel Pastor, Valentin Martin et leurs cuadrillas ; José Bento de Araujo, Caballero en Plaza et les picadores.
—Historia de la Fiesta Brava en España, Portugal, Francia y Brasil -el rejoneador José Bento de Araújo y el arte del toreo a caballo. — L'histoire de la tauromachie en France, Espagne, Portugal et Brésil- le "caballero en plaza" José Bento de Araújo et l'art raffiné de l'équitation. — The History of bullfighting in Portugal. Spain, France and Brazil- José Bento de Araújo, and the refined art of horsemanship. — O cavaleiro José Bento de Araújo e a tauromaquia nos séculos XIX e XX.
THÉATRES
Dimanche à 2 heures 1/2, 20ème grande course de taureaux aux arènes de la rue Pergolèse.
Au programme :
Angel Pastor, Valentin Martin et leurs cuadrillas ; José Bento de Araujo, Caballero en Plaza et les picadores.
SPECTACLES ET CONCERTS
Très brillants, les débuts de Lesaca et du Pouly, dimanche dernier, à la Plaza. Le nouveau matador a été très fêté, ainsi que le quadrille provençal de Beaucaire.
Gros succès aussi pour
Valentin Martin, Mlle Gentis et le cavalier José Bento de Araujo, les picadores
et l’amateur français qui pique le taureau à la mexicaine.
Dimanche prochain, relâche aux Arènes de la rue Pergolèse.
En raison des fêtes de l’Assomption, la 12ème course de taureaux, qui devait avoir lieu dimanche 8 août, est remise au samedi 15. Il y aura donc des courses le samedi 15 et le dimanche 16 août.
In LE RÉVEIL, Paris - 11 de Agosto de 1891
CHRONIQUE LOCALE
Le Caballero en Plaza. — La
nouvelle direction des arènes ne s’endort pas sur son premier succès. Elle
réservait aux amateurs marseillais une surprise qui aura pour eux tous les
attraits de la nouveauté. Pour la prochaine corrida qui sera donnée le 27
août, avec le concours de deux matadors bien connus, Gavira et Fuentès qui
combattront trois taureaux à l’espagnole, elle a engagé, en outre, au prix des
plus grands sacrifices, le célèbre cavalier en place José Bento d’Araujo. On
sait que le jeu du cavalier en place est un des plus appréciés dans les fêtes
tauromachiques d’Espagne. Il faut y déployer autant d’adresse et de courage que
d’élégance. (José) Bento (de Araujo) est l’un des caballeros les plus réputés.
Ecuyer de haute valeur, il produit très grand effet dans l’arène, et ses
exercices si attrayants sont universellement renommés. Ce sera, pour la corrida
du 27 août, qui va être entourée de tout l’apparat des grandes courses de la
Plaza de Toros, un élément de plus de grand succès.
GARD
La saison taurine s’est ouverte dimanche aux Arènes par un temps splendide et devant un assez nombreux public impatient de juger les promesses de la direction.
Constatons, avant de parler de la course, que les places de troisième et de toril nouvellement créées, n’ont pas été en grande faveur ; elles sont restées vides de spectateurs pendant toute la durée su spectacle. Et toute cette partie de nos arènes, autrefois si vivante, si animée les jours de courses, en restant nue, a produit une mauviase impression, dont le spectacle s’est ressenti, on l’avait privé d’un de ses principaux décors. Dans son intérêt, M. Fayot, fera bien de revenir à l’ancien état de choses et ne réserver ces places de troisièmes que pour les jours de grandes courses.
Le programme de la course a été exécuté très ponctuellement : deux taureaux, cornes nues, ont été combattus par le quadrille Pepe-Hillo ; deux taureaux, cornes emboulées, ont servi au travail du caballero en plaza, (José) Bento de Araujo ; enfin, les deux autres taureaux, cornes emboulées, ont été affectés au quadrille de pégadores nègres. Les cinq premiers taureaux, quoique bien en forme et ayant de l’allure, étaient mous et vicieux ; le dernier, très vigoureux, a fourni une course très brillante.
Le travail du caballero en plaza, fort goûté et apprécié du public, a constitué le clou de la course. Aussi des applaudissements enthousiastes ont salué, à plusieurs reprises, M. (José) Bento de Araujo, que l’on reverra toujours avec plaisir.
Pepe-Hillo a obtenu également beaucoup de succès. C’est un toréador accompli. Possédant une grande audace, il attaque le taureau, se jour de lui avec son manteau, le banderille remarquablement et exécute le simulacre de la mort en maëstro. Deux hommes de son quadrille se sont aussi distingués : Luis Léal et Gonzalito. Les pégadores nègres exécutent un travail qui n’a pas plu à Nîmes. En somme, le spectacle coupé de dimanche, n’a pas pleinement satisfait le public. Ce dernier, très aficionado, aurait préféré et de beaucoup la course classique, c’est-à-dire voir combattre les six taureaux par le quadrille Pepe-Hillo.
En terminant ce rapide compre rendu nous nous permettrons un conseil à M. Fayo : abaissez le prix des places d’amphithéatre à 1 franc et vous y trouverez bien votre compte tout en satisfaisant les spectateurs qui viendront de plus en plus nombreux.
In LE PETIT MARSEILLAIS, Marselha - 2 de Maio de 1893
Aujourd’hui jeudi, à trois heures, 4ème grande course de taureaux aux arènes de la rue Pergolèse.
Pour les adieux d’Angel Pastor, du Pouly de Beaucaire et leurs quadrilles.
Mlle Maria Gentis, caballera en Plaza, José Bento de Aranjo, caballero en Plaza, et les picadores.
In L’ÉVÉNEMENT, Paris - 8 de Julho de 1892
THÉATRES ET CONCERTS
Demain jeudi, à 3 heures et demie, 8ème grande course de taureaux aux arènes de la rue Pergolèse.
Au programme :
Mlle Maria Gentis, caballera en plaza ; José Bento d’Araujo, caballero en plaza ; Le Mateїto et sa cuadrilla ; Marius Monnier et son quasrille provençal ; les picadores.
VICTOR ROGER.
In LA FRANCE, Paris - 21 de Julho de 1892
EN PROVINCE
M. Fayot, l’ancien directeur des Arènes de la rue Pergolèse (Paris), a pris, comme on sait, la direction des Arènes de Nîmes. Il a déjà donné qualques courses hispano-portugaises, avec le cavalier en plaza (José) Bento de Araujo et Pepe-Hillo, qui ont été fort goûtées. Dans le courant de l’été, il y aura quatre courses à mort avec les principales épées d’Espagne et les cavaliers en plaza (Alfredo) Tinoco (da Silva), Doréga (NOTA: que será Luiz do Rego, que foi com Alfredo Tinoco um dos cavaleiros contratados no ano de 1889 para a inauguração da praça de touros da rua Pergolèse, em Paris) et Mlle (Maria) Gentis.
La première grande course de gala est fixée au 28 mai.
PAUL BARTEL.
In LE GAULOIS, Paris - 12 de Maio de 1893
In L'ÉCHO DE PARIS, Paris - 29 de Junho de 1891
NOUVELLES LOCALES
Le «Caballero en Plaza» — La nouvelle direction des arènes ne s’endort pas sur son premier succès. Elle réservait aux amateurs marseillais une surprise qui aura pour eux tous les attraits de la nouveauté. Pour la prochaine corrida qui sera donnée le 27 août, avec le concours de deux matadors bien connus, Gavira et Fuentès qui combattront trois taureaux à l’espagnole, elle a engagé, en outre, au prix des plus grands sacrifices, le célèbre cavalier en place José Bento d’Araujo.
In LE PETIT MARSEILLAIS, Marseille - 19 de Agosto de 1893
Les Théatres
Après-demain dimanche, à trois heures, dixième corrida à la gran Plaza : Mlle Maria Gentis et José Bento de Araujo ; Valentin Martin, le Mateїto, les picadores et les Landais.
On sait avec quel
enthousiasme ont été accueillis les débuts de Mlle Gentis. Voici quelques
détails sur la vaillante cavalière en plaza, qui fait en ce moment courir tout Paris :
Mlle Gentis, dont les
débuts, comme écuyère de haute école, remontent à trois ans, a été successivement
à l’Hippodrome et au Nouveau Cirque. Au commencement de cette saison, l’idée
hardie lui vint de tenter le combat au javelot contre le taureau. L’originalité
de cette innovation séduisit la direction des arènes, et Mlle Gentis commença à
répéter au mois d’avril.
Le cheval que monte Mlle
Gentis est un étalon très difficile qui n’est à Paris que depuis deux mois. C’est
donc après quelques essais sommaires que la charmante jeune femme est parvenue,
grâce à l’habileté qu’on lui connaît, à l’accoutumer à ces exercices tout
spéciaux. Les résultats qu’elle a obtenus sont surprenants et justifient
pleinement le succès consacré par les aficionados.
In LA COCARDE, Paris - 24 de Julho de 1891
SPECTACLES ET CONCERTS
Le roi de Serbie assistait hier à la 14ème course de taureaux, aux Arènes de la rue Pergolèse.
José Bento de Araujo a eu un succès éclatant ainsi que Bernardo Hierro, Ojeda et les picadores.
Dimanche prochain, 15ème course.
In LE RÉVEIL, Paris - 27 de Agosto de 1891
THÉATRES
Dimanche dernier a eu lieu à la Gran Plaza, la septième corrida. Sans contredit, cette course est une des plus brillantes de cette année. Grand succès pour Valentin Martin, le Mateito, les toréadors landais et les picadores.
Mlle Gentis, l’écuyère de haute école, a combattu le taureau avec une hardiesse telle, qu’elle a été longuement acclamée et couverte de fleurs.
L’habile cavalier (José) Bento de Araujo a partagé le succès de tous ces artistes.
Dimanche prochain, 8ème course.
In LE RÉVEIL, Paris - 9 de Julho de 1891
THÉATRES
Dimanche a eu lieu la 21ème course de taureaux à la Plaza de la rue Pergolèse, avec le concours d’Angel Pastor, de Valentin Martin, du cavalier en place José Bento de Araujo et des picadores.
Tous se sont surpassés.
A la 2ème course, Valentin Martin a fait une série de passes des plus brillantes qui lui ont valu une ovation du public.
Au 5ème combat, le cheval de M. José Bento de Araujo ayant glissé est tombé, mais son cavalier s’est remis immédiatement en selle et a planté six javelets avec sa grâce et son habileté ordinaire.
Le public a beaucoup applaudi les jeux de la muleta, faits par Angel Pastor, et les passes remarquables de Valentin Martin, de plus en plus en progrès.
Bref, nombreuse assistance, très bons taureaux, excellents matadores, cavalier en place, banderilleros et picadores et grand succès pour les Arènes de la rue Pergolèse.
Dimanche prochain 22 ème course.
In LE MOT D'ORDRE, Paris - 14 de Outubro de 1891
COURRIER THÉATRAL
Malgré le mauvais temps, il y avait beaucoup de monde dimanche aux arènes dela rue Pergolèse. Les aficionados sont fidèles jusqu’au bout de la saison.
La course a été très brillante et des plus mouvementées. Les
taureaux de ganaderio de Vicente
Martinez, nouvellement débarqués, ont été des plus fougueux. Angel Pastor,
Frascuelo et leurs cuadrillas, ainsi que José Bento d’Araujo, Mlle Gentis et
les picadores, ont rivalisé de courage et d’habileté. Quant aux picadores africains,
leurs exercices, toujours renouvelés, sont des plus intéressants et obtiennent
chaque fois un succès plus grand, et largement justifié.
Dimanche prochain, 33ème course pour les adieux d’Angel Pastor.
Le programme détaillé sera donné ultérieurement.
La clôture annuelle est défitivement fixée au dimanche 6 novembre.
In LA SOUVERAINETÉ NATIONALE, Paris - 27 de Outubro de 1892
Chronique du Gard
NIMES
Le 14 juillet aux arènes. — Nous avons dit hier par erreur que c’était le Pouly de Beaucaire qui combattrait, le 14 juillet, 6 taureaux espagnols dans les arènes. C’est le Pouly d’Aiguesmortes qu’il faut lire.
Personne ne s’en fâchera, car ce jeune toréador travaille avec intelligence et il fait preuve de beaucoup de bonne volonté. Il a en outre la modestie de ne pas se comparer, comme certains autres, aux maîtres espagnols. Il reconnaît que les toreros français ne peuvent et ne doivent pas s’improviser matadors, ni prétendre à la science tauromachique des grands toréadors de l’Espagne.
Mais nous sommes certains que le 14 juillet le Pouly d’Aiguesmortes, qui est le premier toréador français, sera chaleureusement applaudi. Son quadrille est ainsi composé :
Le Pouly, (chef de quadrille) ; Grégoire Paul, (sauteur avec perche) ; Gauthier Saumur, (saut périlleux) ; Ferdinand Auzeby (attaqueur et razetier).
Nous avons déjà dit que M. (José) Bento de Araujo, caballero en plaza, avait bien voulu promettre à la ville son concours gratuit.
Ajoutons que deux picadores seront joints au quadrille français.
6 taureaux seront choisis parmi les meilleurs de ceux achetés en Espagne par M. Fayot. Tous paraîtront dans l’arène les cornes emboulées.
In LE PETIT RÉPUBLICAIN DU MIDI, NIMES – 7 de Julho de 1893